mardi 29 janvier 2013

Lac

Lecture en cours : La loi des mages - Henry Lion Oddle





Vous avez déjà passé des journées entières à ne rien foutre ? C'est usant !
Heureusement,  mon rythme de vie absolument pas sain me laisse le loisir de regarder pas mal de films. 

Dans les dernière aventures de l’extrême tester par la Scrat-compagnie : Movie's night avec J.
Cette fois, je sais pas trop ce qui nous à prit mais on a choisit le thème "What the Fuck?"
Et j'aime autant vous dire que la présence d'Inception (Christopher Nolan) dans le programme était surtout là pour nous permettre de regarder un truc tranquille. C'est vous dire le style de la soirée. 
Mon cerveau a fondu en cours de route. 
Trois découvertes en ce qui me concerne. 
Commençons par Rubber (Quentin Dupieux). J'en avais déjà ouïe dire bien des choses et vu le concept du film je pensais que ça serait LE film trash de la soirée. Finalement non, mais je vais y revenir. 
Rubber donc.. Qu'est-ce que c'est ? Et bien ni plus ni moins que l'histoire d'un pneu serial-killer. Comme je vous le dit ! Les bases sont posées dès le début avec un flic qui nous fait un speech sur le fait que de multitudes de choses se produisent sans raison. Inutile donc de passer le film à se demander "Mais.. Pourquoi ?" la réponse est là dés le départ : Pas de raison. 
On retrouve finalement un truc a peu prés construit au déroulement logique, pour peu qu'on accepte sans rechigner tous les présupposés de base. J'ai bien aimé la mise en abîme du spectacle et du spectateur. Et au final on s'est quand même bien marré. N'hésitez pas à le regarder mais en étant prévenu. Sinon c'est un coup a abandonner avant la fin (et ça serait dommage par ce que la dernière image claque)

Ensuite, on a enchainé sur Kaboom (Gregg Araki). J'en avais aussi beaucoup entendu parler. Évidement c'est complétement givré et .. Disons le : SUPER FRUSTRANT! On passe tout le film à pataugé totalement, et à ne rien comprendre, quand brutalement, à 10 minutes de la fin, on commence à avoir toutes les explications d'un coup, avec de supers idées, qui auraient pu en faire un fucking good film plein de rebondissements. Sauf que non, aller, paf, on torche le tout pour le final. C'est déroutant, c'est drôle mais quand même...  Merde, ça donne un peu l'impression de lire un roman policier, et au moment ou l’enquêteur va révéler le nom du tueur, bim, on tombe sur une parenthèse qui explique d'un coup d'un seul tous les indices parlants qui n'avaient même pas été évoqués dans le reste du bouquin)
Gros final qui te fusille les neurones donc, avec du Placebo en fond sonore, ce qui me rappelle cette ambiance chelou dans laquelle je vivais quand j'étais au collège.
Impossible de dire si j'ai aimé.

Et alors après... La palme de la palme : Mind Game (Mazaaki Yuasa)
Et là je me pose une question ... Ils sont élevés avec quel genre de drogue les japonais ? Non par ce que croyez moi, ce machin là n'a pas été écrit pas un esprit normal. 
Grosso modo, on reste perplexe pendant une heure quarante. Visuellement ça part dans tous les sens, scénaristiquement ça part dans tous les sens. C'est juste absolument NAWAK ! Je n'ai jamais autant halluciné en regardant un truc.
Ne le regardé surtout pas si vous êtes un peu déprimé, ça donne des envies de défenestration.
Je m'en suis un peu douté, quand, après un petit quart d'heure de "Oh Gosh... que c'est bizarre", J. m'a dit "Bon à partir de là, je te préviens ça se barre un peu en live". Je ne pensais pas que c'était possible et bien si... En vrac vous y trouverez, des yakuzas, un dieu métamorphe, une baleine, un vieux givré style Robinson, le monstre du Loch Ness, du sexe, de l'art, du voyage dans le temps et plein d'autres trucs aussi improbables.
En gros vous pourriez bien prendre dix cartons de LSD, ça ferait le même effet.

On a finit par un truc un peu plus smooth que je n'avais pas regardé depuis longtemps : La science des rêves (Michel Gondry) C'est toujours aussi délicat et sublime et à coté de la plaque.
Celui là, il ne faut le manquer pour rien au monde. 

Sinon, indépendamment de cette soirée film, j'ai été faire un tour au ciné.
J'avais envie de voir Le monde de Charlie (Stephen Chbosky) même si j'en attendais pas grand chose de plus qu'un p'tit divertissement sympa.
En fait c'est beaucoup plus profond que ce que j'avais cru. Beaucoup plus vrai et triste aussi, comme il se doit je suppose.
Bon ça reste un film avec une base un peu bateau : le passage à l'age adulte d'un gamin un peu looser etc etc. Sauf que.. Il y a de très belles réflexions, il y a un fond assez complexe et bien construit. Le film est monté de telle manière qu'on se laisse vraiment surprendre.
J'aime bien tomber sur des trucs comme ça, surtout quand je ne m'y attend pas.

We accept the love we think we diserve
Le personnage de Charlie est attachant et crédible. Comme quoi Logan Lerman est capable de bien jouer (cf Percy Jackson). Et j’apprécie aussi la performance de Ezra Miller qui est juste trop cool là dedans. 

I know there are people who say all these things don't happen.
And there are people who forget what it's like to be sixteen when they turn seventeen. And know these will all be stories someday and our pictures will become old photographs and we'll all become somebody's mom or dad.
But right now these moments are not stories.
This is happening.[...]

This one moment when you know you're not a sad story, you are alive.
And you stand up and see the lights on buildings and everything that makes you wonder, when you were listening to that song on that drive with the people you love most in this world.

And in this moment, I swear, we are infinite.

Bien à vous, Scrat

vendredi 18 janvier 2013

Roseraie

Lecture en cours : La loi des mages - Henry Lion Oddle

Thé au lait et abrutissage musical avec ça :


Après un periode de coup de coeur filmique, voici venue une période un peu creuse.
J'ai revu L'homme au Masque de fer (Randall Wallace) par ce que ça faisait bien cinq ans que je ne l'avais pas regarder. Plusieurs conclusions s'imposent :

Petit 1) Léonardo Di Caprio est quand même un putain d'acteur. Réussir à interpréter deux jumeaux qu'on arrivent à différencier rien qu'à leurs expressions c'est quand même très fort !
Petit 2) Y'a rien à faire : Aramis est mon mousquetaire préféré.
Petit 3) Je me rend compte qu'il y a plein d'acteurs connus dans ce trucs, même si quand j'étais gamine je n'en avais pas du tout conscience. Au hasard : Hugh Laurie en conseillé royal et Peter Sarsgaard en Raoul ...
Petit 4) La vision de l'Histoire de France par les américains, c'est quand même rigolo. 

Bon, ça c'était pour les trucs oldschool. J'ai aussi été au ciné. Voir, par exemple, L'homme qui rit (Jean-Pierre Ameris). Détail en passant j'étais seule dans la salle (et par seule je ne veux pas dire "seule avec trois pelés et un tondu". Non, je veux dire absolument seule). 
Bon j'ai été assez déçue. Pas que j'attendais de grand chose de ce film mais quand même. A priori une fois que vous avez regarder la bande annonce, vous n'avez plus besoin de le voir. 
J'aime bien pourtant, cette ambiance de carton-pâte, cet univers un peu irréel des Freaks. Et puis Marc-André Gondrin est quand même assez sublime (Christa Theret aussi d'ailleurs). Mais alors pour le reste... Une histoire complétement sous-exploitée, totalement cheatée. Des problématiques bâclées et un jeu d'acteur franchement décevant. Un décors volontairement chimérique j’approuve, mais ça passe nettement moins bien quand il s'agit de l’interprétation.
Bref aucune surprise, aucun investissement émotionnel. 



Je vais aussi aborder LE grand sujet polémique du moment : Bilbo le Hobbit (Peter Jackson)
Alors voila on a les partisans du "C'est nul, ça craint, c'est mal fait, ça colle pas aux livres, on s'emmerde, il se passe rien" et les partisans du "On s'en fout c'est cool, bonne surprise, super divertissement". Moi ce que j'en pense c'est que, Ok, y'a des bourdes énormes, des trucs ou tu tiques en mode "Mais qu'est-ce que le fuck ?" mais globalement, c'est pas le genre de film dont j’attends une interprétation subtile et profonde : c'est sympa, ça fait voyager, on a envie de savoir la suite. Ok les ficelles sont grosses, on capte tous les raccords images, on sent venir les punchlines et les événements quinze ans avant qu'ils adviennent. Mais sérieusement, vous vous attendiez à quoi ? 
Bon, si, quand même j'ai été un peu déçue par la BO qui est juste un réchauffé du Seigneur des anneaux. Reprendre en permanence toujours les mêmes thèmes bon.. Je trouve ça un peu facile et ça joue sur le côté spoile de l'histoire.
Par contre Martin Freeman j'adore. Ah et puis je veux TROP être un nain. Ils sont trop cools, ils font des trucs trop cools et je suis juste trop fan.

Pour finir, un soir ou j'avais pas trop envie de réfléchir j'ai regarder un film d'ado : LOL (laughing out loud) (Lisa Azuelos) . Bon c'est un peu exactement ce a quoi je m'attendais, des clichés sur l'adolescence, des romances choupinettes, un truc pour faire rêver les fille à 13-14 ans. Mais bon, passer le côté un peu ridicule de l'ensemble, j'ai trouvé ça pas trop mal. 

Mais ça fait tellement du bien d'aimer les gens qu'on aime 
que ça finit par faire mal 

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Sans transition, je me suis pas vraiment remise à lire mais j'ai emprunté plein de trucs qui ont l'air cools, histoire de reprendre un peu tout ça en main.
Cela dit, j'ai quand même engloutit deux trucs cette semaine
La première Orgueil & Prejugés & Zombies que j'avais repéré il y a fort longtemps. L’intérêt est assez limité, avouons-le. D'abord à par la présence de Zombies ça suit exactement le bouquin de Jane Austen (ok ce n'est pas un moindre changement), mais du coup ça donne un côté un peu chiant au truc. Et puis même si j'aime bien le dessin (le crayonné est toujours assez proche et je trouve ça très joli), le caractère physique des personnage n'est bien souvent, pas assez marqué pour qu'on différencie vraiment les filles Bennet (par exemple). Bref ce n'est pas du tout une lecture indispensable, même si on ne peut pas lui trouver de défauts impardonnables.

En revanche j'ai eu un coup de coeur pour la bande-dessinée Aristide broie du noir. Là tout y est. Une histoire très mignonne et très poétique, des textes travaillés (et pour cause ce sont des alexandrins). Quand au dessin.. Superbe. Des courbes douces, des couleurs chaleureuses... Je ne sais toujours pas parler d’œuvre picturale alors je ne vais pas aller plus loin, mais c'est vraiment sympa et sensible.

 

Il comprend malgré tout que son heure est venue
Cette ombre qui s'approche va le manger tout cru

Mais l'ombre ne veut pas le dévorer du tout
Elle se penche doucement et lui fait un bisou.





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A part ça, il neige et je trouve ça inadmissible. Je déteste ce temps, c'est de la saloperie. 
Et il faut vraiment que je me mette à faire des trucs dans ma vie. Je suis sure que ça aide. De faire des trucs. Des fois. 


Bien à vous, Scrat

jeudi 10 janvier 2013

Potager


- Do you feel cheated ? 
- The trick to not feeling cheated is to learn haw to cheat. [...] Now, did doing this help me escape a wasted life or did it blind me so I would'nt want to escape it ? I don't know. But either way... I was the one telling my own story, so... No. I don't feel cheated. At all. 

Oyez, Oyez.
Voila du neuf dans le donjon scratien. Ok, pas autant que je le souhaiterai mais quand même. 
Le séjour de F. en France s'achève et me crève un peu le coeur. Du coup je me retrouve dans un état d'esprit très étrange. Mais au final, je me rend compte qu'à la question "Comment tu vas ?", j'ai rarement répondu "Bien" ou "Mal". Je vais comme-ci, comme-ça, en fonction des secondes. 

A niveau lecture, par chez moi, ces temps-ci je me suis cantonnée à Jean Deboeuf et son bouquin sur la vie de Marie Stuart.
C'était pas mal, mais très particulier. On ne peut pas parler d'un roman. Mais pas d'un traité historique non plus. Il y a trop de parti-pris, de déduction sans preuve. D'un autre coté, on est jamais mit en contact avec l’intériorité de Marie et les événements sont relatés les uns après les autres, sans descriptions ou presque. En fait, c'était suffisamment littéraire pour que je ne décroche pas, mais suffisamment bien construit pour que j'apprenne des trucs. Si je n'avais pas autant la flemme, je pense que j’apprécierai d’approfondir sur ce personnage.







Sinon, je me suis ré-offert une virée à Paris, avec spectacle à la Comédie Française à la clé.
On va commencer par l'exposition Dalí, présente actuellement au centre Georges Pompidou. Si on omet qu'il y a vraiment TROP de monde c'est carrément cool. Bon, déjà j’apprécie l’œuvre de Dalí, ce qui est un plus, mais quand même. L'expo n'a rien de transcendant dans sa construction, mais on voit pas mal de belles-choses. Il faut dire que ce mec là a trempé un peu dans tout : peinture, dessin, sculpture, photo, installation, performance, dessin animé... 
D'ailleurs soit dit entre nous, rien que le titre de ses œuvres sont déjà des œuvres en soit, les trois quart du temps. 
Bref, j'aurais aimé pouvoir m'attarder un peu plus et flanner sans avoir à me heurter aux quarante mille visiteurs. Mais bon.. Ils en pensaient sans doute autant à mon encontre. 






Mais venons en au fait. Je ne vous cache pas que l'essentiel de cet article est pour parler de la pièce Un chapeau de paille d'Italie. 
Ne faisons donc pas trainer les choses plus longtemps : c’était grandiose! Est-ce que toutes les représentations ont été aussi bonnes où est-ce que c'est par ce que c'était la dernière ? J'en sais rien, je m'en fous j'ai juste adoré. 

 - Mon gendre, tout est rompu !
- Oui, oui. C'est convenu.

C'est absurde, la chose est entendu, mais que voulez-vous, on ne s’appelle pas Eugène Labiche pour rien. En fait les quiproquos sont poussés si loin que des fois tu te marres en sentant venir l'embrouille un bon quart d'heure avant qu'elle n'arrive. Les discours sont emmêlés, totalement fous. La mise en scène en rajoute comme il se doit et les acteurs s'éclatent sur scène (et si je me trompe, sachez qu'ils font très très bien semblant !) Les trois quarts du temps, l'intonation et la gestuelle rende encore plus drôle des dialogues déjà bien givrés. 

 Vous êtes-vous trouvé quelquefois en relations avec un porc-épic ? Tel est mon beau-père ! 

Quand aux acteurs.. Je vous ai déjà parlé d'eux, puisque les deux performances devant lesquelles je m'incline le plus bas sont celles de Christian Hecq et de Pierre Niney. 
Hecq par ce que ... Il a une patate folle, qu'il est drôle, que malgré le coté "avalé" de son discours on ne perd pas un mot de ce qu'il dit. Par ce qu'il transmet tout un cheminement de pensé en une seule expression, que son ridicule est dosé de manière à être parfaitement réaliste. Christian Hecq , par ce que je suis sure que ce mec peut jouer n'importe quoi et être crédible partout, et qu'en l’occurrence, dans l'humour, c'est un génie. 
Niney par ce que .. Il tient la pièce à bout de bras, qu'il a une multitude de mimiques insoupçonnées, qu'il est bon acteur mais qu'il révèle aussi d'autres talents (chant, danse, au hasard), que le décalage lui va bien. Pierre Niney par ce qu'il a ce truc qui fait que quoi qu'il joue, on aimera son personnage plus que tous les autres, même si au moment du salut, lorsqu'il quitte les pompes de son perso pour redevenir lui-même, il perd cette aura un peu fragile qui le rend sympathique. 
Bref, c'était bluffant. Ça chante, ça danse, ça s'invective, ça part dans tous les sens et ça marche pendant 2h30. 

- C’est inutile… elle n’accepterait pas… elle est en deuil.
- En robe rose ?
- Oui, c'est de son mari...

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A part ça, j'ai découvert un générateur de chibi. Je me permet donc de conclure sur cette magnifique auto-lecture de moi-même. Soyons narcissique, un peu. 

Merci à gen8 pour ce truc qui m'a occupé une bonne partie de ma journée d'hier. 

 Bien à vous, Scrat

jeudi 3 janvier 2013

Allée de Jasmin

En ces premiers jours de janvier, il me semble qu'il est d'usage de souhaiter une  
Bonne Année
Même si franchement, je trouve ça un peu crasse de prendre ce prétexte pour n'avoir à souhaiter du bonheur aux gens qu'une fois par an. 

M'enfin, je ne perds pas mes bonnes habitudes pour autant et je bois mon thé à la vanille en attendant que mes scones finissent de cuir.

A vrai dire, je ne vais pas avoir grand chose à raconter. Lire Vingt ans après m'a prit plus de temps que prévu et je viens tout juste de le finir. Il est génial cela dit. Je confirme ma très grande fanitude d'Aramis. C'est dingue ce que Dumas est drôle. 
Par contre Athos a chuté dans mon estime à vingt mille lieux sous le niveau de la mer. Tous ces bons sentiments et cette "noblesse de coeur" ridicule. Et gnagnagi et gnagnagna et pardonnons à nos ennemis, et le remord m’accable d'avoir tuer une faible femme, et je vais me battre jusqu’à la mort pour une cause perdue en faisant culpabiliser les amis qui viennent pourtant de me sauver les miches, et je ne veux pas de récompense, patati patata. Que ça m’énerve ! 
Dans ce cas, laisse tomber la Fronde et investis toi dans les choux de Bruxelles, Mec ! (J'aurais donné le même conseil à Jésus si ça n'avait été que de moi. Mais bref !) 

NB : Non, vous ne rêvez pas, 
dans la dernière adaptation 
cinématographique, Athos a 
un petit coté "Cuir, cuir, cuir, 

Tant que l'on parle de lecture, je dois vous faire un aveu. J'ai un peu honte mais ma consommation livresque a été assez minable cette année. En 2012 j'ai tout juste lu une vingtaine de bouquin (bande-dessinées comprises). 
Ça doit jouer sur mon moral de palourde dépressive. A tous les coups.

Sinon, suite au nouvel an, j'écoute assez souvent ce genre de truc quand je marche dans la rue. 
Ça arrive a des gens très bien. 
 

Au rayon ciné, c'est pas l'opulence mais c'est de la qualité. 

J'ai donc vu à la fois Snatch (Guy Ritchie). Par ce que, non je ne l'avais encore jamais vu. 
Donc ça, ça défonce, hein, on ne va pas se le cacher. La construction du film est a peu prés la même que Arnaque, crimes et botanique, autrement dit c'est le dawa total, y'a trop de personnages, trop d'histoires entre-croisées, on se dit que ça ne sera jamais possible de démêler tout ce bordel et puis en fait tout est bien huilé depuis le début, prés pour le final grandiose. Tu rigoles en permanence et en définitive, c'est ceux que tu préfères qui s'en sortent. Sauf que avant qu'ils s'en sortent, tu ne savais même pas que tu étais de leur côté. C'est tellement bien foutu et ça fait tellement bosser tes neurones et tes zygomatiques que c'est un film qui se salut bien bas et plutôt trois fois qu'une.


Et puis sinon, j'ai enfin été voir Main dans la main (Valerie Donzelli). J'y allais un peu inquiète en définitive par ce que je surkiffais tellement la bande annonce que j'avais peur d'être déçue. Ben c'était un mauvais raisonnement. Le film est génial. C'est une histoire d'amour un peu, mais pas tant que ça finalement. C'est une histoire d'êtres humains, de différence, de changement. Mais sans que ça soit jamais revendiqué assez clairement pour devenir un cliché.
Jeremie Elkaïm a un beau sourire. Il y a des personnages agaçants qu'on finit par apprécier. Ca déborde de ça. Par ce que détester les gens a vie ça n'a aucun intérêt je suppose. 
Je ne suis pas bien sure de ce que ça raconte. C'est a la frontière du fantastique sans qu'on ai jamais l'impression d'assister a une histoire qui n'aurait pas pu arriver vraiment. Certain moments nous font pleurer de rire, d'autre pleurer tout court. J'aime bien les univers comme ça. 
J'ai quand même eu un moment de flip en croyant que le film allait être trop court, et puis après j'ai eu peur qu'il soit trop long. En fait il s’arrête juste à temps pour ne rien gâcher. Bref tu sors de là plutôt heureux. 

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A la bibli rien de neuf en dehors des relous habituels. 
Ah si, j'ai quand même rencontré une gamine qui m'a bien fait marrer. 
Je ne sais pas trop pourquoi mais sa mère lui disait :

"Si tu ne vas pas aux toilettes avant de partir, je ne te donne pas tes bonbons" 

(ah les parents, quels bande de sadiques..). Ce à quoi la blondinette de six ans et demi à répondu d'un ton offusqué, mais en regardant ailleurs.

"Ça, c'est du chantage !"

J'ai trouvé ça parfaitement magique !
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 A part ça ma merveilleuse F. est revenue de Montréal et s'est installée chez moi pas plus tard que hier. Je ne vous raconte pas le degré de jouasserie. On a sifflé une bouteille de champagne en se racontant tous les trucs les plus tordus qu'on a pu trouver. Ça a duré jusqu’à trois heures du mat et c'est super good.
Si vous avez besoin de passer une soirée posée qui déchire, je veux bien vous la louer, mais faites gaffe, une fille comme ça, ça se monnaie méga cher.  
Du coup je conclus sur un extrait de chanson qui ne lui va pas trop mal et qui va un peu à toutes les meufs que je connais, sans vouloir faire de généralités. 

Je vais casser des briques et casser ma maison,
Vivre sous les tropiques et sortir de mes gonds

Je veux chercher ma vie, celle que je n'aurais pas,

Celle qui est toujours mieux, celle qui n'est pas pour moi
Je veux raser les murs et partir en voiture,
Mais j'ai pas le permis alors je reste au lit.
Je veux être infidèle, qu'on me roule des pelles,
Être une femme ouverte, qu'on m'écrive des lettres.

Vivre à deux cent à l'heure, faner comme les fleurs,

Mourir de temps en temps et renaitre au printemps.

Je veux pas qu'on m'oublie, je veux pas qu'on me quitte,
Je veux pas qu'on me noie avec des autres fois.
Je veux pas qu'tu m'oublies, je veux pas qu'tu me quittes
Je veux pas qu'tu me noies avec tes autrefois.

Bien à vous, Scrat