dimanche 30 mars 2014

Galerie des miroirs

Lecture en cours : Rien ne nous survivra - Maïa Mazaurette


Thé vanille, pas de clope pour l'instant mais ça ne devrait pas tarder.

Le week-end dernier, j'ai été faire un tour au Salon du livre de Paris. C'était assez peu palpitant dans l'ensemble (les thèmes abordés ne me faisaient pas trop vibrer) mais bon.. J'ai dépensé un demi loyer de bouquin. L'avantage  ? Entre ça et ma liste d'attente de livre, j'ai de la lecture jusqu'au mois de septembre. Au moins. (Enfin.. J'éspère... Je me remet à lire régulièrement cette année et en fait, une fois qu'on commence, c'est difficile de savourer. Enfin je savoure mais je savoure le plus vite possible quoi. Par exemple j'en suis à la page 175 sur 370 de Rien ne nous survivra et je l'ai commencer hier soir.)
J'ai découvert avec rage que j'avais raté Fabrice Colin au passage. Où l'occasion manquée quoi... Cela dit j'ai rencontré Maïa Mazaurette et ça m'a fat bien plaisir, même si j'ai été totalement infoutue de lui dire que j'avais terriblement aimé ces deux précédent romans. Je ne sais pas pourquoi, j'oublie toujours de dire aux gens que j'aime que je les aime.  Enfin passons. 

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Bilan lecture donc. 

J'ai craqué pour la bande-dessinée END (de Barbara Canepa & Anna Merli) pour cause d'illustrations sublimes. Mon impression générale ? J'attends la suite avant de me faire une opinion. Pas de déception pour les décors féériques ou pour les ambiances, mais alors au niveau de l'histoire, je patauge un peu. D'abord par ce que les personnages se ressemblent beaucoup les uns les autres et que l'intrigue est construite en mystère, sans explication explicites et que du coup j'ai un peu de mal a suivre. J'ai l'impression qu'il manque des bouts. Bref, le tome II devrait m'éclairer un peu (btw, quand sort-il ?) 

J'ai aussi commencé La vie sexuelle des super-héros de Marco Mancas, dont , vous serez d'accord avec moi, le titre était prometteur. J'ai lâché en plein vol, prodigieusement ennuyée. Je trouve l'écriture pauvre, l'intrigue moyenne et lentissime, les personnages d'une pâleur exceptionnelle. Bref, je le reprendrais peut-ètre un de ces quatre pour voir ou l'histoire nous mène mais  dans l'ensemble... Bof. Très bof.

Ayant un Workshop avec Emanuelle Pireyre la semaine prochaine, et dans l'optique de me familiariser avec l'auteure, j'ai aussi lu Féérie Générale roman ayant obtenu le prix Medicis en 2012.  J'ai été assez surprise, je ne m'attendais pas à accrocher. Ce texte hybride est assez difficile à définir, tant au niveau du propos (un regard kaleïdoscopique sur la societé ) que la format ou même la langue, la position de la narratrice etc. C'est vraiment particulier et j'ai passé un assez bon moment à la lecture, même si, une semaine plus tard, j'ai déjà du mal a me souvenir du contenu, qui a tendance a partir dans tous les sens. ca vaut le coup d'oeil, après je pense que la magie opère ou non et qu'on peut très bien s'ennuyer à mourir ou adorer. A vous de voir, mais l’expérience se tente car c'est un livre aux proportions modestes.

J'ai aussi acheté en toute hâte la ré-édition de Arcadia, que j'avais envie de lire depuis longtemps mais qui était absolument introuvable.  Il s'agit de l'un des premiers romans de Fabrice Colin (ouais.. je sais..). Par ce que j'ai un gout très net pour le style d'écriture de cet auteur et sa capacité a créer des univers magnifiques et fascinant, j'ai aimé ce livre, comme la plupart. Cependant, j'y retrouve aussi, en très accentué, les faiblesses qu'on constate aussi pour Winterheim ou même 49 jours. L'intrigue est riche mais parfois un peu facile et les personnages un peu clichés. On sent qu'il ne manque pas grande chose pour les rendre intéressants mais il y a de grosses facilités de prises et il manque la petite étincelle pour les rendre crédible. De plus, j'ai connu quelques grosses frustration durant cette lecture (Alex qui finit par devenir aussi banal que les autres, le fait que tous les personnages ne soit pas affilié à un chevalier, la figure de la femme réduite à la muse tentatrice un brin needy, et le monde "présent" qui connait une fin en queue de poisson. Un non-fin à vrai dire, comme si l'auteur les avaient oublié à un moment donné); Cela dit si les défauts sont plus visible que jamais, les qualité le sont aussi et la plume de Fabrice Colin fait sont oeuvre tout en poésie, en féerie, en épopée et en beauté. L'écriture est quasiment picturale, un tableau.

Ma ballade au salon du livre m'a aussi donné l'occasion de voir une exposition sur Sempé (dont je ne me lasse pas) et d'acheter le min-roman deEero Tolvanen que ce dessinateur génial a illustré : La maladie du papier. Le présupposé m'a beaucoup intéressé et cette très courte histoire, imaginant un monde soudain privé de toute sorte de papier m'a plu. La fin m'a laissée un peu perplexe, je l'ai trouvé un peu trop brutale.  Ce qui était une anticipation très douce, prend une légère allure de leçon de morale et je pense que ce manque de subtilité tranchant avec le reste j'ai eu du mal a savoir si le livre disait bien ce que je comprenais. Peut-être suis-je un peu trop bibliovore pour entendre ce genre de conclusion sans passage de pommade au préalable ? 

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Au rayon filmique rien de très nouveau, à part The Grant Budapest Hotel (Wes Anderson) , vu il y a un moment déjà et qui m'avait complétement enchantée.  Difficile d'en dire plus, ce film déjanté (et pourtant étonnement géométrique) m'a fait rire, réflechir, m'a embarqué avec son rythme délicieux.  Petit bonus : un casting hallucinant avec des apparitions (parfois d'à peine 30 secondes) d'acteurs bien célèbres.  C'était surprenant et très riche, je vous le recommande vivement.

J'avance dans la saison 9 de How I Met Your Mother, avec un mélange de plaisir et de scepticisme (j'ai vaguement l'impression qu'on se paye ma fiole quand même, avec ce mariage qui dure 24 épisodes) ainsi que la saison 7 de The Big Bang Théory , sympa sans plus avec quelques bonne surprises. J'ai laissé tombé mes autres séries en cours, il sera toujours temps de rattraper mon retard cet été. =) 

Sur ce je retourne à ma glandouille. Portez vous bien.

Bien à vous, Scrat

Bien à vous, Scrat