lundi 29 décembre 2014

Atelier de couture

Lecture en cours : J'irais cracher sur vos tombes - Boris Vian

Retour à la baraque familiale avec ses grande vitres qui font entrer la chaleur, ses murs blanc et gris, le bocal de bonbon remplit juste pour moi, posé sur la table de nuit, la boule de bain de chez Lush qui parfume la chambre et que je réserve pour le 1er janvier, les plantes en pot, les guirlande qui clignote et mon chat qui reconnait un peu la maison et qui dort contre mes jambes. 

Pas de clope à l’intérieur, a la place je mange les truffes au chocolat maison que M. m'a offert ce week end. Je vais bien. Ces temps-ci, il y a pas mal de ces moments de réconfort qui me font salement du bien. Je me sens fatiguée, mais une fatigue saine, reposante.

J'ai passé un chouette week end à Paris ou j'ai fais les magasins avec F. été bruncher à la REcyclerie avec A. (je vous recommande l'adresse) et évidemment été me lovée dans les fauteuils de velours carmins de la CF. 



Je suis donc allé voir Le Misanthrope de Molière et j'ai trouvé ça assez chouette. J'ai eu un doute au début. Je trouvais que le personnage d'Alceste manquait de charisme, avalant les mots et caricaturant la gestuelle. Mais bon, c'était l'une des premières représentations il me semble alors mettons que je pardonne. D'autant que les acteurs prennent en assurance par la suite et ces défaut s'estompent. Dans l'ensemble j'ai trouvé le casting super. Arsinoë et Célimène surtout.
Célimene est même carrément adorable sous les traits de Georgia Scalliet. La mise en scène choisit d'en faire un personnage vraiment sympathique malgré sa "mauvaise langue". Le final confirme la tendresse que le metteur en scène avait pour ce perso d'ailleurs. 
Bref j'ai passé un bon moment, j'ai parfois rit, mais pas tant que ça. Molière sous ses airs de comédie, cache beaucoup de sérieux. je le savais déjà, mais c'est particulièrement évident sur scène


Après le théâtre, le cinéma. J'avance dans la série Merlin malgré son immense médiocrité, et je regarde quelques films. 
Par exemple Le prénom (Mathieu Delaporte) , qui fait une excellente transition puisqu'il s'agit à l'origine d'une pièce de théâtre. bon on m'avait un peu raconté toute l'histoire donc l'effet de surprise et d'humour n'a qu'a moitié marché. J'ai trouvé ça divertissant, avec quelque réflexions interessante mais sans plus. certaine remarques m'ont fait grincé les dents, peut-ètre parce que certain personnages me sont bizarrement familiers et que cela m'a rendu un pu triste.  Et ne vous laissez par impressionner par Patrick Bruel, il se débrouille bien, n'ayez pas peur. En résumé c'est un film raisonnablement bon mais pas plus.

Autre style. Carrément autre style même avec Innocence ( Lucile Hadzihalilovic) un film complémentent étrange. Pas barré mais surprenant. Ce qui compte ici ce n'est pas l'histoire, pas même les personnage mais vraiment l'ambiance. Je pense que beaucoup de spectateurs ne s'y retrouveraient pas, moi-même, un autre jour, j'aurais pu m'ennuyer terriblement, mais je me suis laisser prendre par l'ambiance, par ces mystères, ce calme flippant, cette violence qu'on attend, que l'on est pas certain d'entrevoir. l'ensembe est très dérangeant sans qu'on sache jamais pourquoi. Cette espèce de pureté semble un motif d'horreur et on s'imagine sans cesse le pire. Tout semble malsain, mais je ne pense pas que ça soit tant la mise en scène ou le sujet que nos esprit a nous, corrompu par des attente de voyeur. Ah c'est vraiment spécial. la métaphore globale n'est rien de plus que celle des années "close" de l'enfance, jardins merveilleux, terrain d'apprentissage, mais ou plane toujours des doutes et des question (les adultes l'oublient et finissent par fantasmé cette période mais pourtant, en effet elle est souvent pleine d’inquiétude et d'incompréhension). Bref cela m'a plu, sans me remuer, cela m'a simplement enveloppée, comme une couverture, le temps que dure le film. 


Et pour finir, le soir de Noël, alors que je dinais en solitaire, j'ai décidé de m'injecter un peu de joie de vivre et j'ai regardé We want sex equality (Nigel Cole), qui se présente comme un petit feelgoodmovie, nous racontant l'histoire d'une gréve de femme face à l’inégalité des salaires qui a presque immobilisé l'économie en GB. Partant d'une histoire réelle mais follement romancée (ça se sent dans la narration et dans certain décalage de propos) c'est effectivement très agréable a mater, ça donne le sourire. Ca ne me marquera pas au fer rouge cependant, malgré le sujet. Mais c'était parfait pour un 24 décembre si on est pas d'humeur à être tatillon sur le réalisme et qu'on a envie de s'endormir avec un petit gout d'espoir idéaliste sur la langue.




Théâtre et cinéma : check ! Passons aux livres. 
Malgré ma résolution d'avancer dans mes lectures en attente, je n'ai pas pu résister a me lancer dans Les mille et une guerres de Billy Milligan, suite des mille et une vies bien entendu. 
Ca a été très différent. Enfin... l'écriture de Keyes est la même et est toujours aussi parfaite mais ce second tome s'éloigne des "habitants" qu'on voient beaucoup moins (Allen et le professeur sont les principaux protagonistes de l'histoire). Je m'en suis réjoui pour Billy, mais pas seulement, le manque que lui même ressent, on ne peux que le comprendre. Et puis, même si le premier opus était déjà bien gratiné, le second est bien pire, puisqu'on suit de beaucoup lus près la vie carcérale de Billy. L'ensemble est donc plus dur et étant d'humeur sensible, j'ai souvent du refermé le livre pour que les émotions s'estompent un peu. On a beaucoup de tendresse pour le personnage en fait et tout le livre tourne autour de ça. C'est difficile de rester indifférent. L'apport des points de vu extérieur sont aussi troublant (j'ai retrouvé des formule qui m'ont bcp rappelé le taff que je fais l'été, auprès de personne handicapées mentales...). 

Je ne tiens plus qu'à un fil. Le plus fragile. 
J'ai adoré, vraiment, ces deux livres sur Billy. Et qu'importe ou et comment sa vie se soit déroulé par la suite, j'espère qu'elle a été heureuse. 

Encore toute bouleversé par ma lecture, je me suis empressée d'enchainer le nouveau roman de Neil Gaiman qui promettait plus de merveilleux que de fantaisy, ce qui me faisait fort envie, avec sa jolie couverture et son poème-titre : L'océan au bout du chemin
On retrouve des thèmes chers à Gaiman et l'ambiance un peu particulière qui était déjà présente dans Nobody Owen et Coraline. Un roman sur l'enfance en général et ses cauchemars, ses plaisir, son immortalité. Et puis sur une enfance en particulier avec ses aventures, sa magie, son suspens. Les personnages sont en nuance, parfois simplement défiguré par des miroirs déformant mais jamais classé chez les gentils ou chez les monstres, et ou les end ne sont ni vraiment sad ni vraiment happy . C'est poétique, une poétique du mauvais rêve. Vraiment je raffole de cet univers. 

Les adultes suivent les chemins. Les enfants les explorent. 


Et pour  conclure cet article, deux Bande Dessinée. 

La première était Ernest & Rebecca de Bianco et Dalena. ne vous fiez pas oux couvertures trop flashy. Le dessin est plutôt doux et l'intrigue de départ plutôt originale (une petite fille de 6 ans au caractère bien affirmé mais aux défense immunitaires faiblounettes va sympathiser avec un petit microbe dynamique nommer Ernest...). Tantôt drôle, tantôt sensible, c'est ne très chouette BD jeunesse que j'ai dévoré en un après-midi au boulot (... bah oui la semaine de Noël, ça se désemplit) qui, malgré certain thèmes assez attendu, se sort quand même des niaiseries fadasses qu'on peu trouver dans le rayon en général. Bref c'est cool. je vais guetter la suite maintenant ;). 


Et la seconde était mon CADEAAAAAU DE NOWEEEEL : La deux premier tome de Funérailles le spin-off de Freaks squeeles
J'ai tout lu cet aprés-midi et je suis déjà en manque et je veux trop lire la suite. Ca défonce. Plus sombre, plus fantastique que la série "régulière", Funéraille est vraiment prometteuse. L'intrigue, les perso, l'univers, les illustrations : tout me parait excellent. C'est vraiment extrêmement cool d'en apprendre davantage sur le personnage de Funérailles, mais pas que. Très vite on se plonge dans l'intrigue entièrement et c'est bourré d'idées passionnantes ! Je ne sais pas si on aura le "point de jonction" entre les deux séries un jour mais ça me plairait vraiment. 
Je vous recommande vraiment trés trés tréééés chaleureusement toute la saga. 


Et bien, j'ai massacrée les truffes, il n'en reste plus rien et j'ai besoin de me nicotiner un peu le museau avant que la nuit ne vienne geler la terrasse.

Très bonne Saint Sylvestre et Joyeuse année 2015. Peut-être.


Bien à vous, Scrat

vendredi 19 décembre 2014

Dortoir

Lecture en cours : Les milles et une guerres de Billy Milligan - Daniel Keyes

Sur le départ. Avec une heure d'avance. Donc clope. 
Et un peu de CRS mélomane pour la forme. Parce que j'ai retrouvé la forme, oui. Médicalement je veux dire. D'un point de vu littéraire, l'ambiance est plutôt à la flemme. Il faut dire qu'écrire en vers c'est sympa mais seigneur, qu'est-ce que ça prend du temps.

J'ai donc lu des trucs plutôt heu... on va dire "facile d’accès" comme ça je ne vexerai personne.
Pour commencer un livre qui était en pense-bête sur ma liste de lecture depuis... peut-ètre deux ans. Amoureux de l'univers de Jane Austen, vous aurez peut-être remarqué le nombre hallucinant de fictions-dérivées de cet univers. Souvent ça scuinte la médiocrité, mais de temps en temps on découvre un concept qui a l'air sympa. C'est le cas de La mort s'invite a Pemberley de P.D. James qui a décidé d'utiliser le cadre d'Orgueil et préjugé pour écrire un roman policier. Comme je le disais, le concept est plutôt cool. Bon dans les faits j'ai été vachement déçue. Pourtant ça partait plutôt bien, pendant les première page je me suis dit "c'est sympa, ça se lit vite, on retrouve une petite touche d'ironie dans les portrait de perso assez fidèle à l'esprit du roman". Mais bon, rapidement c'est partit en couille. Enfin rien de tragique mais une intrigue assez palotte, et simple. malgré les détours fait pour nous plongé dans la psychologie des personnage, l'auteur n'arrive jamais a créer une ambiance et on a pas l'impression que le livre démarre. Le crime manque de saveur, l’enquête aussi (et la résolution se fait dans les dernier chapitres, a toute vitesse, sans subtlité). Les rares indices qui nous sont donné sont épais comme de la pâte a pancake, mais il y a aussi beaucoup de rétention d'information qui arrive a la fin sans avoir été introduit plus tôt et ça rend l'ensemble assez moisie. 
Le bouquin n'est pas complétement nul en fait mais l'aspect "roman policier" c'est un peu louper. Bon il faut dire que je ne suis pas une grosse fan du genre si on excepte les Agatha Christie (et éventuellement quelques Mary Higging Clarke), donc je suis peut être un juge un peu sévère. N'empêche que j'ai l'impression que le roman se lit sans laisser aucune trace.

Du coup j'ai relu Le crime de l'orient-express, et ben ce n'est pas la même tisane, même si je le connais par cœur et que donc je n'ai plus la moindre surprise. Ça reste infiniment mieux construit/dosé.

La dernière fois je vous avait parlé de la série des contes des royaumes de Sarah Pinborough, avec une ré-écriture de Cendrillon. Malgré tout le mal que j'en ai pensé, j'ai lu la suite, sobrement intitulé Beauté.
Et j'ai l'honneur de vous annoncer qu'il est carrément moins mauvais que son prédécesseur. Pas "bon", mais tellement moins pénible que ça m'a presque fait plaisir.  Bon evidemment, le niveau de niaiserie est écœurant, les ficelles sont énormes et je suis contente que ça n'ai pas duré trop longtemps. Mais quand même, il y a un effort. Un peu moins de scène de cul mal faites, un peu plus de sang (même si ça a un coté grand-gignolesque, au moins, l'auteur a ce coup ci vraiment essayé d’insérer un peu d'horreur, a défaut de suspens). Dans ce tome il y a beaucoup plus de mélange entre différents contes, ce qui a le mérite de rendre curieux, en dépit de l'aspect "fan-service".  Quelques bonne idée (pas originales mais raisonnablement bonnes). Bref. Je pense que ce tome de conclusion doit sauver la série. 
Enfin sauver... Comme une bouée vous sauve d'un naufrage en haute mer par -1°.

Voila, donc je me sus vite remise à Daniel Keyes et j'ai même acheté le nouveau Gaiman parce qu'il état temps que je relève le niveau de mes lectures.

Rayon ciné rien de très miraculeux. J'ai finalement regarder Virgin Suicid (Sofia Coppola), film culte que toute ma génération a vu depuis belle lurette. Le défaut étant bien sur que je connaissais l'histoire quasiment en détail ce qui amoindrit sans doute la force du propos. Néanmoins ça m'a plu. La mise en scène, les choix esthétique sont sans rien a redire, le message reste très net malgré ses contours flous et ses questions non-résolues. On s'attache assez vite aux personnages, mais on aimerait que ça dure un plu longtemps peut-ètre ? Les rencontrer davantage. C'est bien fait, car le spectateur se confond rapidement avec les quatre narrateurs. J'essaierai de lire le roman à l'occasion. 

On veut juste vivre. Si on nous laisse. 


Sur les conseils de F. j'ai découvert un autre film a la poésie SF : Upside Down (Juan Solanass) (j'adore le titre). C'est un film un peu frustrant parce qu'il y a vraiment de superbe idée et ça aurait pu être un carton. Mais force est de constater que ça manque un peu de muscle sur le squelette. Le scénario évite quelque écueil mais dans l'ensemble ça passe sans qu'on ne ressente jamais vraiment beaucoup de tension.
En fait c'est surtout l'univers qui est bien pensé (même si ça m'a un peu filé le tournis, mais il est possible que ça ne soit que partiellement la faute du film vu que j'étais encore complétement sonnée quand je l'ai regardé) et qu'on aurait aimé voir se développer. L'histoire d'amour est... très pâlichonne mais pas trop niaise, donc ça repose. C'est un joli film à voir mais pas quelque chose d’inoubliable je pense.



Étonnement, le film que j'ai le plus kiffé ces derniers temps à été Bliss (Drew Barrymore). Pourtant dans le genre "shema de scenario vu et revu" ça se pose.
Mais je ne sais pas. Il y a une dynamique très très cool a maté dans ce film. On est vite prit par les compètes de roller-derby, on s'attache aussi a cette anti-héroïne (mais de toute façon, comment ne pas s'attacher à Ellen Page ?). J'ai trouvé les personnage très bien géré car même s'il son tous stéréotypé, ils sont incarné avec pas mal de subtilité et à une exception près (il fallait bien une antagoniste... je suppose), les persos deviennent assez réalistes et on nous épargne un certain nombre de situation absurdes. Ça donne l'impression que l'équipe s'est bien amusé à faire ce film.
Enfin ne me faite pas dire n'importe quoi non plus, c'est très loin d'être le film du siècle et je ne le recommanderai pas en masse, mais moi je me suis bien amusée en le regardant. Ah et la BO est très cool. Accessoirement.



Bon aller, je vais aller vérifier que je n'ai rien oublié d'essentiel et me fumer une ou deux dernière clope avant de mettre les voiles.

Bien à vous, Scrat


lundi 8 décembre 2014

Infirmerie

Lecture en cours : La mort s'invite à Pemberley- P.D James


Ai remplacé les clopes par des cuillères de miel.

Bref, en dehors du fait que j'ai l'impression de déglutir des lames de rasoir et que ma tête a doublé de volume, je pense que ça va a peu près sous l’hivers scratien. Ou peut-ètre pas tant que ça mais j'essaie de ne pas faire la liste de ce qui déconne. 
Voyons ce qui va bien. Watson est à peu près en forme. J'ai rencontré Solange. J'ai finis de faire mes courses de Noël. Et je me suis fait des scones. Ca faisait très longtemps. C'est fou ce que c'est bon et farineux.



Je rame un peu a mettre mon cerveau en action ces temps-ci. je pense qu'il aspire a l'hibernation et du coup, je bosse et je lis avec une lenteur d'escargot paraplégique. 

Du coup rien d’exceptionnel à vos conseiller. 
Oh, bien sur j'ai lu La nuit des temps de Barjavel et je pourrais faire un très long paragraphe sur la délicatesse de l'écriture, la virtuosité des inventions et cet univers si particulier de "futur obsolète", une vision futuriste tellement ancré dans l'époque de Barjavel que ça créer un mélange de fou, une ambiance toute particulière et... bref je pourrais vous en parler, effectivement mais bon... Y'a t-il vraiment des gens qu'il faille encore convaincre de lire La nuit des temps ? C'est un classique de SF et c'est normal. Voila.

Je me suis aussi bouffé le traditionnel bouquin pour le cours de Litté&Cinéma et cette fois c'était (accrochez-vous) : Cinéma de Tanguy Viel. 
Roman très court mais il n'en aurait vraiment pas fallut plus, ou le narrateur entreprend de nous raconter/de nous parler du film Le limier (Sleuth en version originale). Et la lecture est fastidieuse au possible. Le narrateur est un mono-maniaque cinglé et l'écriture rend cela très bien ce qui fait qu'en plus d’être très mal à l'aise a la lecture, on ne peut s’empêcher de demander au roman de fermer sa gueule toutes les deux pages. Pourtant le film en lui-même à l'air d'être effectivement génial mais aaaarg ! Le narrateur est à tuer. C'est difficile a expliquer, pour moi la force d'un film tient en partie dans sa découverte, dans le choc qu'il va faire au premier visionnage alors la manie du personnage de spoiler systématiquement pour que les gens voient "ce qui est formidable" ça me tape sur les nerfs mais GRAVE. Et finalement, il a beau souligné tous les détails possible et inimaginable il ne nous dit jamais pourquoi le film est tellement exceptionnel et ses arguments n'en sont jamais ce qui est très frustrant.
Bref, j'y verrai peut-ètre plus de bonne chose quand on l'aura étudié mais pour le moment, sans dire que le livre est "mal fait", il m'a mise en rage.

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J'ai emprunté totalement par hasard la saison 1 de Merlin à la biblio.

Il y a un coté très carton pâte dans les décors, les intrigues sont vaguement cheatées et il y a pas mal de trucs bâclés dans cette série. C'est assez dommage car il y a de bonnes idées dans la ré-écriture du mythe (avec un Merlin du même age que Arthur et une Guenièvre absolument pas noble). près les personnages sont souvent cons et borné, réduits a des raisonnement limité  : Le perso de Uther est insupportable, le stéréotype du con brutal, pas mauvais dans le fond mais qui prend systématiquement les mauvaises décisions. Le perso de Gaius est incompréhensible. C'est un genre de mentor pour Merlin mais les réalisateurs ont-ils essayer d'en faire un grand guérisseur ? un petit veux naïf dépassé par les événements ? un vieillard malicieux ? Un mentor dur mais juste ?  On sent qu'ils ont voulu tout mélanger et au final le personnage ne ressemble a rien. 
Il y a une foule d'autre défaut de ce type. C'est vraiment une série très très moyenne. Mais je suis curieuse de savoir la suite. Mon attirance pour les adaptations me  perdra. J'ai trop envie de voir comment l’histoire va s'agencer autour du présupposé de départ, même si regarder les épisodes en eux-mêmes est relativement ennuyeux.


Sinon j'ai vu Smoke (Wayne Wang), film étrange, adaptation d'une nouvelle de Paul Auster qui dresse des portraits emmêlés de personnage gravitant autour d'un magasin de tabac au coin d'une rue de Brooklyn.
Je ne sais pas vraiment ce que j'en ai pensé. Enfin si, j'ai passé un bon moment mais je n'ai sans doute pas saisit ce qu'il y avait a saisir. Y avait-il seulement un  vrai sujet ? Sur les liens familiaux peut-ètre un peu, et sur leur nature, leur complexité. Sans doute une question d'amitié et de découverte de soi aussi et sans doute beaucoup d'autre chose que je n'ai absolument pas sentit. C'est bizarre, j'ai vraiment eu l'impression de passer a coté du film. Il faudrait peut-ètre que je le revois ?

- Raleigh was the person who introduced tobacco in England, and since he was a favorite of the Queen's - Queen Bess, he used to call her - smoking caught on as a fashion at court. I'm sure Old Bess must have shared a stogie or two with Sir Walter. Once, he made a bet with her that he could measure the weight of smoke. 
[...]
- You can't do that. It's like weighing air.
- I admit it's strange. Almost like weighing someone's soul. But Sir Walter was a clever guy. First, he took an unsmoked cigar and put it on a balance and weighed it. Then he lit up and smoked the cigar, carefully tapping the ashes into the balance pan. When he was finished, he put the butt into the pan along with the ashes and weighed what was there. Then he subtracted that number from the original weight of the unsmoked cigar. The difference was the weight of the smoke.

Samedi, après une journée de taff super reloue, j'ai fais un détour par le marché de Noël et je me suis offert un cidre chaud au épices. Puis, une fois réchauffée je suis aller au ciné pour voir Une nouvelle amie de Ozon. Le sujet m'interesse et ça avait l'air d'être traité avec légerté donc je me suis dit "Hop, essayons".
Ça n'a pas vraiment été un coup de cœur. Bon, pour être juste avec Francois Ozon, c'était de toute façon assez chaud de réussir à parler de transgenre après Dolan et son  Laurence Anyways.
J'ai trouvé l'ensemble assez superficiel finalement. Je continue à approuver l'idée, car ce sont des sujets encore trop tabous mais quitte à faire quelque chose de léger j'aurais aimé voir des personnages moins supposément torturés, et éviter certain clichés qui amoindrissent la force du propos. 
J'aurais aimé aussi éviter l'histoire d'amour, même si évidemment, elle permet de questionner les notions de sexualité, de "cases", d'attirance etc. Le truc c'est que c'est fait d'une manière tellement classique que  ça manquait d'une subtilité essentielle pour rendre le sujet touchant. Et puis encore un fois, la romance semble vide de sens, ce qui m'agace dans les fictions (que le couple soit hétéro, homo ou ce que vous voulez). Quand on me parle d'amour dans les fictions j'aimerai qu'on s'attarde un peu plus sur le "pourquoi", plutôt que sur le "comment" qui est désormais toujours le même.
Bon a  noté tout de même que la performance de Duris est plutôt bonne, ça le change, ça nous change. Bref, de bonnes idées, de bonnes intentions, mais un résultat un peu fade malheureusement.

Et sinon, j'ai décidé de m'interesser d'un peu plus prés à Wes Anderson (tardivement, toujours tardivement) et ai regardé  Moonrise Kingdom hier soir. C'était super chouette et étrange.
Le film joue sur des exagérations propre au cinéma, en reprenant par exemple le motif du film de course-poursuite, de guerre, d'apocalypse. L'obsession du réalisateur pour la symétrie rend l'image parfaite et irréelle. C'est vraiment super beau a voir et rien que pour ça le film vaut le coup, mais c'est aussi drôle et doux et décalé et franchement émouvant parfois. J'aurais du mal a en parler davantage sans spoiler, mais c'est un film tout à fait smooth et bizarre qui mérite d'être vu et dégusté (et qui en l’occurrence m'a beaucoup aidé à supporter le fait d'être malade)


Bon. Il faut que j'aille manger et que je tente d'écrire un peu parce que ça fait presque une semaine que je n'ai rien fichu. Et le semestre se termine dans deux semaines. Priez pour moi.






Bien à vous, Scrat