jeudi 28 mai 2015

Placard du bas

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Quel personnage masculin de Harry Potter êtes vous ?





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Un max de A : Vous êtes Albus Dumbledore
Gryffondor

Vous êtes l'un des sorciers des plus puissants du monde connu. D'un tempérament calme et mesuré, vous etes néanmoins quelqu'un de vif et intelligent et pouvez vous montrer malicieux. Vous arrivez en général à avoir une vision globale des choses et votre force réside en partie dans votre capacité d'anticipation.
Vos objectifs sont très nobles et vous les défendez jusqu'au bout quitte à faire des sacrifices en chemin. Même si vous etes empathique, la priorité est pour vous celle du plus grand bien, et vos interets personnels ou ceux de vos proches peuvent etre relegués au second plan. Pour autant, vous etes quelqu'un d’ambitieux et de fier, avec une grande force de caractère.

Un max de C : Vous êtes Sirius Black
Gryffondor

Vous etes quelqu'un de franc et d'enjoué. Plutôt rieur, vous avez un tempéramment emporté et pouvez vite partir au quart de tour. Optimste dans l'âme, vous n'êtes pourtant pas aveuglé par vos idéaux. Votre intelligence et votre experience, vous ont apprit à modérer un peu vos ardeurs, mais vous ne perdez pas espoir. Vous êtes quelqu'un d'indépendant qui ne se laisse pas dicter sa conduite (même quand les conseils sont raisonnables). Malgré cela vous êtes un ami loyal, courageux et généreux.


Un max de D : Vous êtes Dobby
Elfe de maison

Vous êtes une personne plutôt discrete et modeste. Malgré vos bonnes intentions, vous pouvez vous montrer maladroit dans vos démarches et causé plus de problèmes que voulu. Vous etes poli et fondamentalement gentil, quoique un peu immature sur certain points. Cependant vous apprenez vite. Courageux et déterminé, vous êtes parfois un peu bloqué par un sentiment d'illégitimité et de culpabilité, mais vous aspirer à gagner en aplomb. Quand on gagne votre confiance ou votre amitié, vous êtes la personne la plus dévoué du monde et votre simplicité vous rend très attachant.

Un max de F : Vous êtes Alastor Maugrey
Formation inconnue

Vous etes un homme d'action. Peu porté sur les longs discours, vous n'hesitez jamais à affronté les choses en face. Très droit, vous êtes néanmois un peu brusque et n’êtes en général ni très émotif, ni très empathique. Votre bravoure et votre force sont néanmoins respecté de tous et malgré votre côté taciturne et peu abordable, vous n'êtes jamais malveillant ou gratuitement aggressif. Vous appreciez qu'on vous laisse tranquille. Votre intelligence est avant tout lié a votre grande expérience du monde et des gens. Cette dernière vous a rendu très méfiant et vous n'aborder jamais les choses à la légère.
Vous etes un sorcier puissant et respecté, même si votre brutalité peu parfois donné l'impression que vous etes légèrement cinglé.

Un max de G : Vous êtes George et/ou Fred Weasley
Gryffondor

Vous etes quelqu'un de malicieux et d'optimiste. Allergique à toute forme d'autorité, vous prenez beaucoup de plaisir à détourner les consignes et à n'en faire qu'a votre tête. Doté d'un grand sens de l'humour, vous n'êtes pourtant pas aussi inconséquent que vous le laisser croire. En effet vous etes quelqu'un de plutôt brillant et même si vous essayé de voir toujours les choses du bon côté, vous n'ignorer pas simplement les problèmes quand il se présentent et ne nier jamais leur existence. Vous avez cependant l'art de dédramatiser les situations. Assez secrets pourtant, vous ne partager pas vos émotions avec n'importe qui et sous vos airs frivole vous pouvez faire preuve d'un grand sérieux dans la gestion de vos affaires... tant que personne ne vous dit ce que vous devez faire.

Un max de H : Vous êtes Hagrid
Gryffondor

Vous etes quelqu'un de doux et sensible. Assez émotif, vous avez gardez un côté enfantin sur certain aspect. Vous ne vous laissez pas déborder pour autant et pouvez faire preuve d'un grand courage, d'autant plus que votre magie ne vous protège pas beaucoup. Pas jaloux pur deux sous, vous vous montrez très admiratif du talent des autres et aimez le contact avec eux. Vous avez un faible pour les animaux et personne sortant un peu du commun ce qui vous rend très tolèrent et curieux. Vous aimez les défis. Vous avez souvent l'impression d'être moins compétent que les autres alors qu'en réalité vous connaissez beaucoup de choses, mais cela vous semble tellement normal que vous n'avez pas vraiment conscience de votre valeur. Vous etes très fier quand quelqu'un vous accorde sa confiance et aimeriez toujours rendre les choses meilleures. Vous pouvez vous montrer un peu maladroit et tête en l'air et vous révélez parfois des choses sans vraiment en avoir conscience.

Un max de M : Vous êtes Drago Malefoy
Serpentard

Vous etes quelqu'un d'un peu orgueilleux et capricieux et vous considérez que vous avez toujours raison. Légèrement tête à claque, sous vos airs de petit con vous etes en fait assez rusé, mais vous sous-exploitez souvent vos capacité car vous consideré vos dons comme "acquis". Malgré cela vous etes très ambitieux et quand vous avez une idée en tête vous pouvez vous montrez extrêmement déterminé. Un peu lâche néanmoins, vous êtes un spécialiste de l'esquive et de la manipulation (ce qui fait de vous un très bon occlumant par exemple).
Au fond vous êtes moins mauvais que vous voulez qu'on le pense et sous vos airs assurés vous etes en quête d'approbation. Vous avez sans doute été propulsé dans un monde adulte trop tôt, et ne savez pas vraiment comment le gérer.

Un max de N : Vous êtes Neville Londubat
Gryffondor

Vous etes une personne timide et maladroite. Vous faites beaucoup d'efforts pour réussir mais vous avez du mal à voir les choses dans leur ensemble et vosu avez tendance à attirer la poisse. Soumis à de grandes pressions, vous avez toujours l'impression de ne pas être à la hauteur et manquez de confiance en vous. Un peu peureux, votre courage vient du fait que vous osez afronter ce qui vous fait peur et que vous n'abandonnez jamais. Loyal et empathique, vous êtes incorruptible et c'est dans les situatons de crise que vous vous revelez réellement. Dans ces cas là, vous n'hesitez pas à prendre les choses en main et à agir avec une grande bravoure même si vous n'en êtes pas forcément conscient.

Un max de P : Vous êtes Harry Potter
Gryffondor

D'un naturel initialement plutôt enjoué, vous vous etes endurcit avec le temps. Intelligent et courageux, vous etes quelqu'un de tolérent. Vous avez tendance à ignorer les regles et pouvez vous montrer assez égoïste. Parfois assez insolent, vous n'aimez pas ne pas comprendre. Vous ne travaillez pas toujours très dur car vous avez des facilités naturelles et pouvez vous vexer en cas d'echec. Vous n'êtes pas spécialement avide de pouvoir pour autant. Vous ne reculez pas devant le danger et vous craignez plus que tout de blesser ou de voir souffrir les gens qu vous aimez. Malgré tout, vous avez besoin des autres et leur soutien compte beaucoup pour vous. Vous ne vous confiez pas facilement car vous avez appris à vous débrouillez seul et vous etes aussi souvent en colère. Vous avez un peu tendance a juger les gens au premier abord mais vous etes capable de nuancer vos avis et de changer d'opinion.

Un max de R : Vous êtes Ron Weasley
Gryffondor

Vous etes une personne pleine d'humour et de joie de vivre. Assez honnète, vous etes aussi quelqu'un de loyal, même si vous souffrez parfois d'un complexe d’infériorité. Vous vous comparez souvent aux autres ce qui ne vous réussit pas forcément. Cependant, quand vous oublier d'avoir de ne pas avoir confiance en vous, vous etes un compagnon courageux et fort, qui n’hésite jamais a prendre des risques quand cela s'avère nécessaire. Vous avez soif de réussir. Vous n'êtes pas toujours très subtil et pouvez accumulez les gaffes. Vous n'êtes pas un travailleur très assidu mais vous etes imbattable dans les domaines qui vous passionnent.

Un max de S: Vous êtes Severus Rogue
Serpentard

Vous etes quelqu'un de solitaire et d'assez froid. Vous etes très lucide sur vos capacités et savez que vous etes u sorcier très doué. Vous avez un esprit assez fin et vous analysé toujours très justement les situations. Néanmoins, émotionellement, vous etes quelqu'un de plutôt vulnérable et votre envie d'être reconnu à votre juste valeur vous pousse parfois à faire de mauvais choix. Vous manquez d'auto-dérision et ne supportez pas qu'on se moque de vous ou qu'on agisse à la légère. Vous essayer desespérement de ne pas trop vous attacher à autrui car cela vous semble contre-productif, et vous avez tendance à vous montrer brutal et amer avec autrui, mais quand on gagne votre estime, c'est pour la vie. Capable de duperie, vous etes pourtant d'une loyauté à toute épreuve et vous ne renoncez jamais quand une cause vous tient à coeur, quels que soit les risques. Quand vous faites quelque chose de travers, vous etes près à tout pour réparer votre erreur.

Un max de V : Vous êtes Lord Voldemort
Serpentard

Vous êtes une personne charismatique qui est prête à tout vous arrivez à ses fins. Avide de pouvoir et de connaissance, votre ambition veut vous elever au plus haut, peut-importe les moyens. Extrêmement déterminé, votre intelligence vous sert en toute circonstance : vous etes stratège et extremement patient et vous pouvez attendre très longtemps avant de vous venger de quelqu'un, tant que la vengeance est faite. Vous avez le gout du voyage et des expériences. Mais à ne voir que vos propres intérêts vous devenez dangereux. Vos conviction sont dicté par les colères et les humiliations passées. Mystérieux et secret, vous plaisez autant que vous effrayé les gens. Vous n'accordez presque jamais votre confiance et ne tolerez pas qu'on vous manque de respect. Malgré tout, vous etes admiratif de la force et du courage et vous estimez les gens capables de sortir du lot.

Un max de X : Vous êtes Remus Lupin
Gryffondor

Vous etes quelqu'un de chaleureux et de sociable. Vous avez apprit à controler  vos émotions et vos actes, ce qui vous permet de rester calme et intégre la plupart du temps. Vous etes une personne confiante qui souhaite toujours voir le meilleur chez les autres. Puissant et talentueux, vous restez néanmoins modeste et n'avait pas une grande confiance en vous. Trés admiratif des gens audacieux et plein de vie, vous pouvez vous montrer très (trop) indulgent avec vos amis, car il vous apparait toujours qu'ils vous font une grande faveur en vous acceptant parmis eux. Parfois un peu mélancolique, vous pouvez etre plaintif et pessimiste, malgré tout vous essayé toujours de vous tourner vers l'espoir. Vous etes quelqu'un de doux et de pédagogue, très fin et empathique, mais vous pouvez etre un sorcier redoutable et courageux quand la situation l'exige.

PS : Vous etes l'un de mes personnage favoris. =)

Un max de Y : Vous êtes Gilderoy Lockart
Serdaigle

Vous etes quelqu'un de malin et d'affable avec un physique avantageux. Vous aimez être le centre des regards et de l'attention et vous avez une imagination intarissable. Cependant, vous n’êtes pas quelqu'un de très honnête et n’hésitez pas a mentir pour vous faire valoir. Vous ne vous intéressez pas beaucoup au autres si eux-mêmes ne manifestent pas d'interet à votre égard. Vous êtes quelqu'un de plutôt lâche malgré ce que vous voudriez faire croire et ne vous montre en général pas très lucide, ce qui vous rend finalement plutôt ridicule.
Je suis désolée, j'ai du mal à vous trouvez des qualités =/

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Quel personnage féminin de Harry Potter êtes vous ?




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Un max de B : Vous êtes Hermione Granger
Gryffondor

Vous etes quelqu'un d'intteligent et de volontaire. Curieuse et studieuse, vous avez un côté "miss je sais tout" qui peut en agacer certain mais qui fait de vous une personne interessante et efficace. Assez terre-a-terre, vous avez autant une capacité de reflexion qu'une capacité d'action et votre sens de la mesure et des responsabilité s'avere très utile dans la plupart des situations. Très mature, vous souffrez néanmoins d'un sentiment d'insécurité qui vous pousse à vouloir etre la meilleure dans tous les domaines et vous n'aimez pas avoir tort. Tétue et téméraire, vous etes quelqu'un de fiable et de droit, parfois un peu trop soucieux des regles néanmoins.

Un max de C: Vous êtes Cho Chang
Serdaigle

Vous etes une personne avenante et sympathique. Sachant rester discrete et modeste, vous etes quelqu'un de studieux et de motivé. Vous faites les choses comme elles vous viennent, sans trop vous inquieter de la manière dont elle seront reçues et ce coté naturel vous rend populaire. D'une nature un peu secrete, vous pouvez vous montrer trés sensible et émotive. Vous etes quelqu'un de doux et de bienveillant, mais vous etes parfois un peu influençable et vous tenez a votre tranquillité. Malgré tout, vous etes capable de vous engagez et vous etes quelqu'un d'assez fidele en amitié.

Un max de E: Vous êtes Lily Potter
Gryffondor

Vous etes quelqu'un de sérieux et de calme. Vous ne supportez pas la superficialité, le mensonge et la méchanceté gratuite. Profondément intègre, vous etes quelqu'un de courageux et vous laissez souvent aux gens une seconde chance. Cependant vous avez de sprincipes et quand les limites ont été dépassé, il est difficile de regagner votre confiance. Vous traiter les gens avec beaucoup de respect et d'interet et vous cherchez toujours à voir le meilleur chez les gens. Vive et pleine d'esprit, vous avez confiance en vous et etes quelqu'un d'aimant et de courageux

Un max de F : Vous êtes Fleur Delacourt
Eleve à Beauxbatons

Vous etes sûre de vous et téméraire. De prime abord un peu hautaine, vous etes quelqu'un de très droit. Travailleuse et ambitieuse, vous vous donnez toujours à fond dans ce que vous faites et ne craignez pas la compétition. Vous aimez etre entouré de personnes dynamiques et stimulantes et avez tendance a mépriser la lâcheté et la médiocrité. Très brillante dans vos domaines de prédilection, vous etes capable de surprendre les gens qui vous imaginent superficielle par votre profondeur d'esprit. Quand quelqu'un outrepasse votre brusquerie et finit par gagner votre affection, vous etes quelqu'un de chaleureux et attentionné.

Un max de G : Vous êtes Mimi Geignarde
Serdaigle

Vous etes quelqu'un d'un peu pessimiste et d'émotif. Suceptible, il vous arrive de vous mettre en colère sans que vos interlocuteurs s'y attentent. Vous avez souvent été moquée et vous etes devenue quelqu'un de solitaire et d'un peu amer. Il vous arrive nanmoins de vous montrez espiègle quand votre humeur est bonne ou qu'on vous accorde de l'attention. Si votre atitude agace au départ, vous pouvez aussi être un allié efficase, mais il faut pour cela gagner votre confiance et outrepasser votre nature sarcastique et cancanière.


Un max de I : Vous êtes Ginny Weasley
Griffondor

Vous etes quelqu'un de drole et d'indépendant. Vive et joyeuse, vous n'êtes pas du genre à vous laissez marcher sur les pieds. Vous aimer relevé des défis et avez un fort caractère. Honnète et athletique, vous avez parfois besoin de vous défoulez mais n'agissez pas non plus à tort et a travers. Vous etes une personne très tolérente qui ne s'arrête pas aux apparences et qui ne s'interesse pas du tout aux on-dit. Courageuse et compréhensive, vous etes un soutien moral fort pour les autre dans les situations desepérées.


Un max de L : Vous êtes Bellatrix Lestrange
Serpentard

Vous etes quelqu'un de fier et d'extreme. Très autonome, vous n'avez que faire des regles qui sont bonne pour les autres. Votre caractère est vif et assez violent, vous pouvez vous montrez cruel et ne renoncer jamais. Extremement loyal, vous etes quelqu'un de puissant qui ne se laisse jamais découragé. Assez arrogante et provoquante, vous ne fuyez pas devant le danger et aimez l'action.
Vous etes quelqu'un d'assez charismatique, et avez un talent naturel de leader. Malgré votre nature brutale et tortueuse, les rares personnes que vous aimez sont sous votre protection absolue et vous etes prêt à tous pour lesproteger et leur offrir le meilleur (quitte a rendre le reste du monde terriblement malheureux). A l'inverse quand on vous trahit ou vous contrarie, vous ne pardonnez jamais.

Un max de M : Vous êtes Minerva McGonagall
Gryffondor

Vous etes quelqu'un de serieux et franc. Vous etes très brillante et travailleuse mais n'accordez que peu de crédit à a gloire. La tête sur les épaules, vous mesurez toujours vos propos et analysez les situations en profondeur avant de prendre des décisons irréflechies. Courageuse et forte, vous êtes capable de vous remettre des coups les plus durs. Vous n'aimez pas tellement le desordre et êtes quelqu'un d'efficace et assez stricte qui vous apprécié les gens volontaires se donnant du mal pour obtenir ce qu'ils souhaitent. Assez perspicace sur autrui, vous préféré néanmoins éviter d'interférer avec la vie des autres quand cela n'es pas indispensable. Sous vos airs rigoureux, vous avez un grand sens de l'humour et pouvez faire preuve de tendresse avec les gens qui vous semblent méritant. Vous n'aimez ni étaler vos sentiments, ni les magouilles et vous avez des convictions et des valeurs. Exigeante, vous vous donnez à fond dans votre travail. Vous etes également une sportive accomplie.

Un max de N: Vous êtes Narcissa Malfoy
Serpentard

Vous etes quelqu'un de distant et digne. Vous accordez beaucoup d'importance à l'attitude et à la noblesse. Vous pouvez vous avérez assez méprisant avec les gens qui ne vous interessent pas. Cependant, loin d'être une assoifée de pouvoir ou de reconnaissance, vous pouvez etre très douce et très aimante. Vous vous souciez beaucoup de vos proches et la famille est pour vous quelque chose qui passe avant tout le reste. Malgré l'importance que vous accordez aux apparences, vous etes capable de vous montrer forte et déterminée et de choisir votre propre voie. Vous ne vous laissez pas influencer par le désir des autres ou par la peur si cela ne vous semble pas etre une bonne chose.

Un max de O : Vous êtes Dolores Ombrage
Serpentard

Vous etes une personne ambitieuse et intransigeante. Vos actes sont dictée par vos conviction profondes. Vous aimez l'ordre et la perfection et êtes extremement sévère, voir cruel. Vous voulez fassoné le monde a votre manière. Très soigneuse et en apparence innovensive, vous etes néanmoins adepte du lavage de cerveau et de la discipline. Intolérente, vous avez tendance à ne voir que la vérité qui vous arrange et... Bon désolée si vous etes tombé sur ce résultat, je suis incapable de trouvez des bons côtés à ce personnage.


Un max de P : Vous êtes Petunia Dursley
Moldue

Vous etes quelqu'un d'obsedé par la normalité et la propreté. Vous n'aimez pas les surprises et pouvez vous montrer très insensible et snob. D'une nature envieuse et rancunière, vous être souvent jalouse du succès des autres et voulez qu'autour de vous tout semble parfait. Vous pouvez etre très mesquine et froide et n'avez pas envie qu'on vienne bouleverser votre petit quotidien. Au fond, vous souffrez d'un sentiment d'inferiorité qui vous rend amer et il y a surement des choses dans votre vie que vous regrettez, même si vous ne voulez pas le reconnaitre. Certaines choses vous touchent profondément même vous ne voulez pas l'admettre. Vous pouvez parfois faire preuve de bonté dans vos actes et n'êtes pas si insensible que vous le semblez. Vous etes par ailleurs quelqu'un d'assez dévoué aux gens qu'elle aime.

Un max de T : Vous êtes Nymphadora Tonks
Poufsouffle

Vous etes quelqu'un de sociable et d'enthousiaste. Assez espiègle et empathique, vous vous faites facilement des amis et votre optimisme est contagieux. Indépendante et courageuse, vous aimez la compagnie et etes quelqu'un de très loyal. Tolérante et malicieuse, vous etes également quelqu'un de profondément désinteressé, vivant le moment présent. Plutot mignonne, vous vous souciez peu de l'apparence et préférez etre drole plutot que jolie. Plutôt extravertie, vous avez un faible pour ce qui est original et inattendu. Vous etes aussi quelqu'un de prodigieusement maladroit et manquant parfois d'un peu de subtilité. Vous pouvez vite vous mettre en colère, mais ne le restez jamais très longtemps. Vous avez aussi votre tempéramment et quand vous voulez quelque chose, vous ne vous laissez pas facilement décourager.

Un max de U : Vous êtes Luna Lovegood
Serdaigle

Vous etes atteninte de ce qu'on appelle "la folie douce". Completment indifférente aux apparences, vous etes quelqu'un de très spontané et d'évaporé. Douce et amicale, vous ne preter pas du tout attention aux convenances sociales et pouvez vous montré etonnement honnète en toute circonstances. Vous etes quelqu'un de calme et de bienveilant, profondément loyal, qui ne se laisse dicter sa conduite par personne. Vous croyez sincerement à toute sorte de choses étranges mais pouvez faire preuve d'une grande lucidité et vous montrer très fine et reconfortante auprès des autres. Vous etes une personne pleine d'espoir, bonne travailleuse et créative quoique fort rêveuse . Malgré votre exentricité et votre humour parfois un peu déplacé, vous etes quelqu'un de consciencieux et de talentueux.

PS : Vous etes un de mes personnage préféré =)

Un max de W : Vous êtes Molly Weasley
Gryffondor

Vous etes quelqu'un de chaleureux et d'energique. Aimable et accueillante, vous savez etre douce et reconfortante mais egalement forte et brave. Vous avez votre petit caractère et n'aimez pas qu'on essaie de vous embobiner. Extremement généreuse, vous vous souciez enormément du bien être de vos proches et vous pouvez parfois vous montrer un peu trop protectrice. Vous etes accessoirement, une cuisinière hors-pair et vous faites toujours de votre mieux pour que les gens se sente bien chez vous. Reconfortante et volontaire, vous préférez eviter de briser les regles. Pragmatique et terre à terre, vous aimez pourtant les gens un peu rêveurs, et la gentillesse est la qualité qui vous importe le plus.

mardi 26 mai 2015

Balancoire

Lecture en cours : Janua Vera - Jean-Philippe Jaworski


Café au lait et volute de fumée pour dissiper les nuages du retour "dans-le-vrai-monde-réel-de-la-realité-véritable".  Il faut dire que ce n'est pas évident d'accepter le monde après GEEKOPOLIS. 

Je bavais déjà sur ce festival, tel l'escargot en rut, l'an passé mais pour de sombres histoires de "rendu universitaire" (pff), j'avais été obligée de passer à côté. Cette année, toujours les même conflits de timming, mais j'avais prévu le coup et j'ai pu filer à Paris, fièrement armée du pass 2 jours pour cette édition sur les génies du mal. 
Pour les gens qui débarqueraient vraiment : Geekopolis est un festival tout jeune (troisième édition cette année) sur les cultures de l'imaginaire. Le salon est divisé en cinq "quartiers" : Teklab, où règne les technologies (robotique ultra représenté), Little Tokyo, qui regroupe plutôt la culture jap, Avalon, lieu de la fantasy médievale avec sa taverne et sa scène de tournoi, Metropolis, où l'on est plongé dans ces univers de SF space-opera et enfin Nautilus, royaume du steampunk. 

Nautilus

Avalon

Au dela de ces petites cités qui regorgent de stands, le festival propose des conférences, des concerts et spectacles, des ateliers, du sport (quidditch, danse, troll ball), des jeux, des expos, des concours (cosplay, ecriture, suedage...) et c'est juste dément. L'ambiance est incroyable, tout le monde est bienveillant, accueillant. C'est comme entrer dans une ville où tu es chez-toi d'office, tu peux être ce que tu veux, personne ne s'en inquiète, tu es le bienvenu quoiqu'il arrive.
J'ai eu l'occasion de rencontrer quelques acteurs de la série HeroCorp (et Duco m'a demandé quel était mon super-pouvoir), les merveilleux auteurs de City Hall et deux de mes youtubeurs préférés (Fred Molas du JDG et LinkstheSun) tous les deux extremement droles et sympas, comme on pouvait s'y attendre, quoique complétement débordés (comme on pouvait s'y attendre aussi).

Table Ronde sur l'envers du décors de Youtube

 
J'ai passé un superbe week-end et j'aurais vraiment aimé que ça dure plus longtemps (Je veux dire... Même la bouffe fait rêver !) 
J'ai déjà hâte d’être l'année prochaine. J'essaierai de m'inscrire à plus d'ateliers ce coup-ci. 

 




* * *


J'ai profité de mon trajet pour bouquiner un peu. Rien de spéctaculaire (mais bon, 4h, allez-retour quoi).

J'ai donc finis de lire la pièce de James Barrie, Mary-Rose. Il me semble que c'était la première traduction en français de cette œuvre. Très belle pièce, mystérieuse et mélancolique, avec des thématiques récurrentes chez l'auteur (je suis loin d'être une pro, mais je me suis un peu renseignée sur lui quand j'ai du écrire sur Peter Pan). C'est une œuvre de l'émotion, où ce qui est dit l'est toujours à travers le prisme d'une atmosphère, où le message existe en creux dans les non-dits, dans le non-explicite. C'était une belle lecture, mais j'ai été très saoulée par les notes de bas de page qui analysent la pièce au fur et à mesure. C'était assez chiant et injustifié puisqu'il y avait déjà un dossier sur l’œuvre à la fin du bouquin. Ça m'a un peu coupé dans ma lecture. C'est toujours embarrassant quand le traducteur prend trop de place.

Au retour, j'ai lu un roman offert par un collègue de boulot : Le navire des glace de Michael Moorcock. c'est une intrigue sympa, dans un univers post-apocayptique où le monde s'est couvert d'une pellicule de glace après un hivers nucléaire et où l'Homme s'est adapté et à créer une nouvelle societé. Cette traversé d'un monde nouveau et pourtant déjà à l'agonie était très bien faite, on part réellement dans un monde glacé et j'ai beaucoup aimé cet aspect du livre. Le bémol... Ce sont les personnages. La plupart sont assez stéréotypés et -ce qui est plus ennuyeux-, peu attachants.

Niveau film rien de transcendant (même si mon pote L. m'a refilé un million de truc à voir). J'ai découvert, un peu au pif, la comédie romantique What if (Michael Dowse). Très franchement je m'attendais à quelque chose d'assez nul et plat.  Bon ça reste un peu niais sur les bords, mais en vrai c'est un assez bon film pour le genre. Les personnages sont agréables et même si les ficelles sont grosses, c'est bien foutu. Au fond ça nous parle presque plus d'amitié que d'amour, et ça propose une idée qui me plait assez (même si on retombe sur des trucs très classiques). Si on pousse un peu la réflexion, le film essaie même d'être complet et réaliste. Les choses sont à la fois simples et compliquées. L'ensemble est assez nuancé finalement, jouant même parfois avec ses propres clichés. J'ai trouvé ça très chouette en définitive.

J'ai également maté les dessin-animé Noctura ou la nuit magique (Victor Moldonado), qui est un joli film d'animation sortant un peu des sentiers battus. Il y a de très belles idées d'intrigues que je ne vous dévoilerait évidemment pas, car c'est ce qui en fait l'originalité. L’esthétique du film est aussi très belle, avec ses ciels d'encre dilués, ses lumières et la douceur de son dessin. Le partit pris de la Nuit comme lieu d'activité où rien n'arrive au hasard, et qui donne des explications à ce qui nécessite pas forcément  est assez poétique en définitive. Bon ce n'est pas non plus un coup de cœur absolu, mais c'est un joli conte bien mené. Je pense quand même que ça vaut le coup.


Voila pour les news. Sur ce je vais retourner à ma petite vie sans folie, sans histoire, sans steampunk ='(.
Vivement qu'on puisse voyager dans l'imagination. 




Bien à vous, Scrat


 

lundi 18 mai 2015

Champs de blés

Lecture en cours : Mary-Rose - James M. Barrie


Café au lait tiède et clopes (tièdes aussi). Mes ongles sont d'un violet pas très joli et ... j'ai fini mon projet de l'année. Quatre nouvelles, quatre illustrations, quelques plaies dans la tête et l’inquiétude de m'être foiré, d'avoir sombré dans le banal et l'attendu. Pas de doute, je suis au bout de l'histoire. Faites péter le champomy.

En quête du bien-être qui aurait du venir après cette fracassante victoire (hem...), mais qui devait avoir mieux à faire, je me suis accorder des temps de "filmitude", en espérant tomber sur l'une de ces petites perles qui vous saute au cœur pour le réparer. 

Ce qui s'en est le plus rapproché a été le DVD de courts-métrages présenté par Arte, et qui comportait The fantastic flying book of Moriss Lessmore, probablement mon court métrage préféré de toute ma vie. Les quatre autres étaient d'ailleurs très chouettes aussi. Je peux difficilement en parler sans faire le tour du contenu, donc je vous encourage simplement à y jeter un œil (surtout à Monsieur Hublot et Dripped). Ce sont des petites capsules de poésie qui se savourent sans modération.



J'ai aussi été au cinéma pour voir Les jardins du Roi (Alan Rickman). Soyons honnête, je n'ai pas passer un mauvais moment, je me suis un peu laisser bercé par le truc et c'était sympa. mais bon objectivement, en vrai, une fois qu'on y jette un regard avec deux ou trois neurones actifs, on se rend bien compte que c'est pas terrible.  Tout est très prévisible : l'histoire et ses dénouements, le montage, le découpage, la plupart des plans sont les mêmes que partout, la plupart des nœuds de l'histoire sont les mêmes que partout. Ça ne serait pas très grave, si par exemple le film créait une réelle atmosphère. On aurait pu imaginé que le scénario était un prétexte pour parler des jardins justement (c'était un peu ce que j’espérais), mais finalement c'est l'inverse et vu que le scénario n'a rien de très passionnant... Bref, un peu déçue a posteriori. Mais bon, ça va, c'est pas une purge complète non plus. Vous risquez juste un peu de vous ennuyer quoi...




Intriguée par immense succès d'un DVD à la biblio, ce genre de film dont personne n'a entendu parler mais qui est toujours emprunté avant d'avoir eu le temps de retourner en rayon (comme ça arrive parfois), j'ai décidé de jeter un œil à Orlando (Sally Potter), motivée par la présence de Tilda Swinton dans le rôle principal (chacun ses faiblesses). C'était aussi étrange qu'on pouvait s'y attendre et plutôt bien fait. Encore une fois c'est le genre de film qu'il est difficile de raconter ou même de critiquer sans en dire trop. Le résumé sur la jaquette spoile d'ailleurs toute l'histoire mas l'histoire étant pure allégorie, finalement ce n'est pas si important. J'ai bien aimé, mais c'est très "froid", on ne se sent jamais complémentent concerné malgré le quatrième mur qui est de temps en temps traversé (et ce qui se justifie étonnement bien dans le cas présent d'ailleurs). 




Pour finir sur une touche ... heu... Enfin disons une touche qui me pousse depuis quelque jours à ne regarder que des anciens épisodes de TBBT en boucle, j'ai finalement osé regarder Mommy (Xavier Dolan). Et oui ça demande un certain courage parce que le film fait salement mal. C'est un film "à personnages", qui se base presque exclusivement sur l’intériorité des gens plutôt que sur l'action en elle-même. C'est très beau, je suppose, mais c'est surtout très dur. Pour le coup, difficile de ne pas s'investir. Beaucoup de chose sont suggerée, montrées mais pas pas explicitées. C'est une très bonne chose je trouve, une vraie réussite, car le spectateur n'est pas orienté dans son jugement et c'est la sensibilité et l’expérience de chacun qui va finalement faire le film. Bref c'est très fort mais il vaut mieux ne pas trop être en quête de réconfort (haha, jeu de mot jeux de mot... je suis déchainée). 



Brefons. Ces nouveautés ont pas mal occupés ma semaine, si bien que pour la lecture, les créneaux ont surtout été ceux du taff.

Pour les plus attentifs, vous avez peut-être noté que je suis très très fan de Freaks' squeele signé par Florent Maudoux. A Noël, j'avais découvert l'un des spin off et ce mois-ci, j'ai (enfin) lu le second : Freaks' squeele Rouge, qui revient sur le passé de l'une des trois protagoniste de la saga régulière. J'ai retrouvé l'univers avec un immense plaisir. Le dessin change légèrement, créant encore une ambiance différente, plus douce, comme pour ne pas nous laisser oublier qu'on est dans un souvenir (contrairement à Funérailles, qui nous plongeait dans une action que l'on eu dit complétement contemporaine). J'ai peut-ètre un tout petit peu moins aimé Rouge, même si je suis très contente d'y avoir recueillit toutes ces informations et que l'auteur reste subtil et sait prendre son temps avec l'intrigue (qui est toujours aussi riche, même si on retrouve des motif qui reviennent, genre les "gangs scolaires" et les rivalités qui vont avec).

En pleine période de "rendus" et de réflexions profondes sur l'avenir genre "OMFG, qu'est-ce ce que je vais foutre de ma vie ?", quelle est la lecture la moins pertinente du monde à votre idée ? Bingo ! Les carnets de thèse de Tiphaine Rivière. Bande dessiné qui porte un regard parfois tendre, parfois cynique sur le monde du doctorat (celui en littérature surtout, unanimement perçu comme complémentent inutile). Très réaliste finalement. A ma petite échelle (Master) j'ai même reconnu quelques situations, familières pour quiconque s’essaie aux études supérieures et se heurte violemment au fonctionnement de l'université.  C'était un peu drôle, un peu triste, dans l'ensemble très bien vu. J'ai beaucoup aimé que le choix de la thèse soit le procès de Kafka et la manière dont ce sujet est finalement utilisé en sous-texte. Une belle lecture (mais qui me conforte dans ma décision d'interrompre mes études à temps, soit dans un mois... \o/).

Un peu plus substantiel (non mais je ne dénigre pas la BD en vrai, c'est juste que ça se lit TROP vite), j'ai été pioché dans ma liste de lecture, et tant qu'a faire dans les romans qui y sont quasiment depuis ses débuts, et j'ai lu Le cœur cousu de Carole Martinez. Gros succès de librairie il me semble. On ne peut difficilement dire que cette lecture m’aie transcendé. La langue est assez joliment manié, quoiqu'on se fatigue un peu a force des figures de style qui se multiplient (mais je devrais la fermer parce que je fais carrément la même chose). Le style est doc très riche, mais en fait ça s’essouffle au bout d'un moment (400 pages de métaphores  quoi...). De même pour l'histoire : l'idée m'a intéressée mai aurait sans doute pu gagner en concision et en efficacité. De plus, je n'ai pas vraiment adhéré au propos en lui-même.  Pas que je sois furieusement en désaccord, mais je ne suis pas vraiment d'accord non plus. Rien de méchant, mais ça n'aide pas a apprécié l'ensemble. Le rythme ma aussi semblé très déséquilibré. Une première partie très longue, très lente, qui tout à coup s'accélèrent, multiplie les ellipse etc... Pour un roman de transmission, d'héritage d'une génération à l'autre, j'ai trouvé cela un peu... bah déséquilibré, je retombe sur ce mot là...  Ça reste néanmoins un beau livre, avec de belles idées et un certain réalisme dans la création des personnages. Pas impérissable pour autant.  Je me demande ce qu'il me faut...

Je conclus cet article avec le fond sonore que j'use ces temps-ci pour marcher dans la rue.
Mais je suis sur que vous pouvez trouver plus jouasse. Cela dit, ça s'accorde bien avec le vent. 


Bien à vous, Scrat

samedi 9 mai 2015

Marais salant

Lecture en cours : Le Coeur Cousu - Carole Martinez


Café au lait et hurlements dans le couloir.

Je bosse un peu intensément, tant de sérieux ne me ressemble guère. Heureusement, fiction, blablabla, films..blablabla... livres blablabla - (j'avais vraiment la flemme de faire une introduction) 

La Bibliothèque déménage, ce qui est un bordel sans nom, mais surtout ce qui permet d'avoir, cas exceptionnel, un maximum de documents en rayons. J'ai donc ranger les romans de Modiano, qui avaient pourtant déserté les rayonnages depuis un bon moment, et j'en ai lu un au passage, par curiosité (et parce que Solange m'avait donné envie de découvrir). Un peu au hasard, j'ai choisis Dans le café de la jeunesse perdue. On ne peu pas nier qu'il y a une ambiance, que la construction est interessante (même si le rythme est un peu cassé en fin de roman). J'aime la précision dans le détail, la narration se veut observatrice et passive. Il y a quelque chose d'un peu glissant dans la manière dont nous sont présenter les chose : lisse, insaisissable, paisible.  Mais pour être honnête je n'ai pas tellement aimé. C'est une question de contexte d'abord, ce décor parisien ne me parle pas, et puis de personnages qui ne me semblent pas vraiment en être, dont je ne saisis pas l'humanité, qui ne m'évoquent rien.

J'ai aussi lu un de mes albums d'anniversaire : La princesse aux petits plats de Annie Marandin et Lucile Placin. Le dessin, quoiqu'assez délicat, m'a moins plu que ce que j'imaginais, m'a semblé moins original et moins poétique que ce que j’espérais. En revanche l'histoire m'a beaucoup plu. Une princesse gourmande et cuisinière, ce n'est pas tous les jours, et puis l'évocation a demi mots d'indépendance et de sensualité.. J'ai trouvé ça bien amené et très mignon.

En allant au salon du livre (oui ça fait un moment déjà, bon..) j'avais réussis a mettre la main sur 69, une anthologie qui était sur ma liste de lecture depuis des plombes et qui réunis des nouvelles de science-fiction érotique. Je le dis comme ça mais c'est un peu plus subtil, l’érotisme étant le sujet, pas la forme. Cela varie donc d'une histoire à l'autre. Comme dans tout recueil, il y a des nouvelles qu'on aime et d'autre moins.  Pour ma part j'ai beaucoup apprécié l’hôtel-futuriste-à nuit-de-noce dépeint par Maya Mazaurette (Saturnales), les androïdes-à-fantasme luttant pour leurs droits proposé par Daylon (Mivirginity), l'orgie satanique et ses ficelles de Gudule (Sabbat), ainsi que la poignée de mutins abandonnés sur une nouvelle planète  hostile, ou peut-ètre pas tant que ça écrits par Joëlle Wintrebert.
Il y en as un pu pour tous les gouts a vrai dire. Globalement, les histoires ne sont pas follement heureuses, mais dans le genre SF, c'est souvent le cas.

J'avais également acheté le Manuel de survie a l'usage des incapables, signé par Thomas Gunzig. J'ai eu du mal a entré dedans. Pourtant le glissement est plutôt bien fait. On a au départ l'impression d'être dans un monde qui est le notre. Et puis peu à peu on découvre des éléments dissonants, à commencé par la sur-présence de la grande distribution, qui semblerait-il est la seule option d'emploi. Le monde n'est pas devenu un immense super-marché, mais presque. Anticipation donc, qui a plutôt tendance à mettre mal à l'aise. Les chapitres très courts, m'ont donné l'impression d'un découpage cinématographique en "scènes" plutôt qu'en "chapitres". Le rythme est très réussis. Le propos est intelligent, et ne sépare pas vraiment les bons et les méchants, les winners et les loosers... L'ensemble m'a donc semblé assez équilibrer, quoique plutôt cynique. Un bon roman donc, mais cet univers déprimant ne m'a pas tout à fait conquise. Un peu trop terre-a-terre peut-ètre ? Je ne trouve pas vraiment ce qui m'a gênée. 



Pour finir sur la lecture, F. m'a également fait découvert la petite série de BD Crapule de Jeans Luc Deglin qui m'a fait sourire. A lire pour les solitaires-à-chat. Vous vous retrouverez forcément dans certain strip. ;) 


Au rayon filmique, j'ai un peu compensé ma flemme de la dernière fois

Sur un coup-de-tête, j'avais emprunté Obvious Child (Gillian Robespierre) , soyons franc uniquement à cause de la chanson. Le film est plutôt sympa, avec un personnage central plutôt attachant mais vraiment sans plus non plus. Ça ne révolutionne pas le genre de la comédie romantique, c'est même assez plat d'une façon général. On sent que ça se veut " film réaliste et comment c'est pour de vrai dans la vraie vie véritable", mais en fait on y croit pas beaucoup plus. C'est peut-ètre même un chouillat hypocrite parfois, avec cette héroïne "un peu perchée, décomplexée" qui n'a rien de vraiment transcendant. Bon. Rien de méchant, ça se regarde très bien malgré tout. Il y a quelque scènes amusantes mais c'est un film de bonne-humeur assez négligeable dans l'ensemble je pense, malgré les deux trois idées de scenario. 


Toujours plus ou moins à la recherche de feel-good movies (Je crois que le terme est en fait sundance movie, mais bref), j'ai regarder Another Year (Mike Leight) qui en fait ne rentre pas du tout dans cette catégorie. Autour d'un couple heureux gravite une galerie de personnages moins heureux. Découpé en quatre saisons, le film est 100% contemplatif. Le réalisateur renonce à la moindre narration et nous donne simplement à voir des éclats de vie. Difficile de s'attacher a ces personnages tantôt insupportables, tantôt aussi calmes que s'ils étaient déjà décédés. La camera manque de tendresse pour ce qu'elle film. Je n'a pas aimé. J'ai trouvé ça plutôt ennuyeux, et même assez gênant par moment, car l'histoire ne va nulle part et est simplement ... intrusive. Je en critique pas la démarche en elle même, qui peut être interessante mais il ne s'est rien passé en moi durant le film, a part des petits pics d'agacement et d'impatience par moments.

Avec un peu de retard (mais pas tant que ça si on considère mon passif) j'ai aussi jeter un œil à Into the woods (Rob Marshall), qui aurait gagné à être raccourcit. 
Bon, déjà je ne suis pas très branchée comédie musicale, alors evidemment, il y a pas mal de passages qui m'ont un peu saoulé. Deux heures de chantonnement, bon... c'est un poil trop (même si bizarrement, certaines chansons ont u grâce à mes yeux, comme celle de l'accusation). Dans l'ensemble, j'ai trouvé que le film avait un bon potentiel, beaucoup de bonnes idées, un recoupement intéressant entre les contes, une esthétique plutôt sympa et quelque moment d'auto-dérision assez bien vus. Mais c'est trop long. Vraiment. C'est à dire, cela manque d’efficacité, d'enjeu, on décroche par moment et certaines scène sont franchement inutiles. Le film se traine alors qu'avec quelque coupe franche, cela aurait pu être beaucoup plus entrainant. En résumé, la fan de conte que je suis salue la démarche (c'est très agréable de voir un film américain qui se base sur les contes originaux plutôt que sur les versions édulcorés ou les Disneys), mais la spectatrice lambda que je suis aussi à quelques réserves. J'ai passé un moment sympa, mais il y a peu de chance que je le revois.

On m'a apprit à être charmant, pas a être sincère.


J'ai également vu le dernier film de Spike Jonze qui me manquait : Max et les Maximonstres. C'était très chouette, le film est très beau, le garçon qui interprète Max es vraiment bon. L'histoire je la connaissais, mais peu importe, elle est toujours aussi cool et intelligente. Visuellement ça claque, le film n'en fait jamais trop et le propos n'est pas simpliste ou bêtement explicite (les personnages ne sont ps tous le temps en train d'expliquer ce qui se passe). Bon en même temps, je m'y attentais mais je n'ai pas été déçue. On est pas en mal d'émotion ou d'identification et ça c'est bien. Le film est doux mais pas mou. C'est une belle réussite.


Pour conclure (parce que je dois aller au boulot, boulot qui consiste ces temps-ci a rabâcher la même chose à des gens mécontents), j'ai vu (avec un retard immense cette fois) le film culte H2G2, le guide du voyageur intergalactique (Garth Jennings). C'est délicieusement décalé, c'est bourré d'idée super cool, aventure et humour et blablabla. Bon tout le monde l'a vu, tout le monde l'a aimé, je ne vais pas en faire une réelle présentation. Le casting est énorme pour ne rien gâché. je suis contente d'avoir finit par le découvrir, même si c'était fort tardivement.

- Peut-être suis-je vieux et fatigué mais je crois que les chances de savoir ce qui se passe réellement sont si ridiculement minces que la seule chose à faire c'est de renoncer à chercher et de chercher à s'occuper. Je préfère mille fois être heureux qu'être dans le vrai.
- Et vous êtes heureux ?
- Euh... Non. C'est là que la théorie s'effondre bien sûr. 


Sur ce, je file et je vous laisse en musique, parce que c'est quand même mieux. 



Bien à vous, Scrat

samedi 25 avril 2015

Grenier à grains

Lecture en cours : 69 - Anthologie

Café au lait. Un double. Par ce que je suis un cowboy du matin. J'allume même une clope.

[humeur du moment censuré]

Bizarrement j'ai plus de nouveauté au rayon littérature qu'au rayon cinéma. je suis dans une période intensive de revisionnage, comme souvent quand j'entre dans une zone d'angoisse. 

En avril j'ai donc seulement découvert Men, Women & Children (Jason Reitman) qui est... Moins bon que sa bande annonce. La mise en scène utilise assez intelligemment les "nouveaux-médias" avec un écran de cinéma qui se confond souvent avec un écran d'ordinateur. Petit film choral, avec une galerie de personnages qui malheureusement manque un peu de nuances, mais auquel on s'attache tout de même raisonnablement dans l'ensemble. Le film se veut assez contemplatif et laisse souvent le spectateur aire le travail de recoupement, mais manque trop de subtilité pour que ça rende l'ensemble vraiment prenant. Ça se regarde gentiment mais finalement ça ne fait qu'effleurer son sujet. Un peu dommage donc, car on sent que le film aurait pu gagner en intensité et s'engager davantage. 

Il y a aussi eu Prince of Texas (David Gordon Green) qui ne semble jamais vraiment décoller. Le film est plutôt doux, construit autour d'un scénario minimaliste mais avec un désir de laisser agir les émotions et les paysages. Idée louable qui ne suffit pas cependant a rendre le film prenant. Il y a quelques très belles trouvailles pourtant, de minuscule scène pleine d'émotion, souvent en "parallèle" du fil conducteur. Je n'ai rien contre les films contemplatifs pourtant mais là, le générique de fin est apparu au moment ou j'avais l'impression que le film aurait du commencer. Pourtant je ne peux pas en dire vraiment du mal non plus car le réalisateur réussit a créer une ambiance. l'ensemble est dons assez reposant, les images sont belle et on sent une certaine poésie enclose. Je n'étais sans doute pas d'humeur à me laisser porter.


Transition musicale sans aucun rapport mais que j'ai envie 
d'écouter en boucle jusqu'à usure totale. 

* * *

Bouquins donc. 

Tout d'abord, j'ai lu la trilogie Les Crépusculaires de Mathieu Gaborit. Cela ne vous a peut-ètre pas échappé, mais depuis quelques temps, je lis pas mal de fantasy. Et Il m'arrive de lire de très bons trucs. Mais genre vraiment très bon. Donc ce n'est pas toujours évident de passer après. En l’occurrence, Les Crépusculaires résume assez bien ce que j'aime et ce que j'aime moins en fantasy. C'est très commode. D'abord donc l'univers. Bluffant. C'est superbe. La compréhension du fonctionnement du monde se fait progressivement et tout est très riche, très beau. Plein de petite perles métaphoriques (ou non d'ailleurs mais souvent). Rien a redire sur ce point, tout est morte, on a envie d'en savoir plus, l'auteur dose très habilement des "codes" du genre avec des innovations personnelles. L'ntrgue en elle-même aussi est assez intelligente, on évite même (j'ai été surprise) des retournements de situation trop attendus. Le héros ne s'en sort pas toujours brillamment, comme par magie, ce que je trouve toujours intéressant. Dans l'ensemble, le livre m'a plu par ce que j'ai eu l'impression qu'il se déroulait un pas  coté de la fantasy. C'est a dire, je n'ai pas eu l'impression qu'on me racontait l'histoire d'un Elu, mais plutot.. Ah comment dire ça... Dans ce genre de littérature il y a toujours une galerie de personnage secondaire fascinant, mysterieux, plein de cicatrice et de sagesse aquise on ne sait comment. C roman semble nous raconter l'histoire de l'un deux. Comment devient-on ce mentor au passé sombre, ou cet oracle ambigu qui guidera la quète des héros ? Et ça bah.. ca m'a bien plu. 
En revanche... Il y a aussi des défaut massifs parce que l'histoire va parfois trop vite, fait des coupe-franche et des ellipses qui casse la progression. Bon j’admets ça finit par se justifier en général mais ça laisse un gout de "baclage" par moment qui dérange. Et puis on ne s'attache a aucun personnage en profondeur et ça c'est dommage. je me suis habitué a ce que le héros ai parfois une fonction "camera" mais il faut que d'autre êtres soient mis en relief ou permettent de donner du relief au héros justement. Et là, l'empathie ne prend pas, ce qui, je me répète, dilue quand même pas mal l'enjeu.

Ensuite, bande-dessinée (format idéal pour le taff puisque entre deux usagers de la biblio, il y a souvent le temps de lire une planches ou deux, mais rarement un chapitre de roman) . J'ai donc piocher dans les BD jeunesse, attirée par le dessin super cute de L’apprenti Seigneur des Ténèbres (Morin et Asna). L'idée me semblait plutôt marrante mais malheureusement les vannes tombent un peu à plat; Ce n'est pas vraiment mauvais mais ça m'a laisser un gout de "sous-exploitation". On aurait pu faire quelque chose de nettement plus drôle avec ce concept et a l’exception de quelques gags qui font sourire, ça ne laisse pas un souvenir impérissable. 


J'ai finalement acheter (après un petit mois à baver dessus) le très bel album Des tartes au citron, du thé et des étoiles de Fanny Ducassé. Rien à  redire dessus. Le dessin est un vrai bonheur, l'histoire est mignonne et suffisamment décalée pour surprendre; l'ambiance est des plus réconfortante, c'est un pur plaisir. 


J'ai profité de ma semaine de "vacances-auto-proclamé" pour retourné a des formats "romans" et accessoirement pour me jeter  l'eau. Il y a un livre qui m'avait déjà traumatisée avant que je ne le lise, son titre d'abord me remuait les tripes depuis longtemps et puis son sujet me faisait frisonner d'avance. Je m'y suis mise la semaine dernière en me disant que le soleil m'aiderait a m'en remettre. J'avais raison de m’inquiéter. On achève bien les chevaux de Horace McCoy est une usine à trauma. C'est magnifique évidemment, mais ne vous attendez pas a conserver votre foi en l'humanité.  Histoire à huit-clos, creusant toujours plus bas dans la destruction de la dignité. La mise en spectacle de l'horreur, de l'humiliation à toujours fait se déplacer les foules : des combats de gladiateur a la TV-réalité, en passant par les pendaisons publiques ou les Freaks show. Ici c'est un marathon de danse, des semaines et des semaines à osciller, à danser, à tomber, à s'enfoncer dans un morbide déguisé en fête. C'est bouleversant. Bien sur. Mais je le savais avant même d'avoir lu la première ligne, que ce roman me ferait mal. 

J'ai enchainé avec Apocalypse bébé de Virginie Despente. Ça en revanche, ça ne m'a pas vraiment remué. L’enquête, égrainer de portraits de personnages indirects est plutôt sympa, mais pas vraiment épidermique non plus.  On reconnait la patte de l'auteur, sa vision sans grande concession de la violence, de la corruption, de la médiocrité. Despentes ne cherche pas à embellir ses personnages et c'est ce qui me plait. Malgré le coté un peu cru de certain passages, l'histoire se fait davantage en suggestion, ce qui donne un peu l'impression que le roman tourne en rond, brasse de l'air, sans aller nulle part. Le dénouement même conserve cette atmosphère. J'ai bien aimé, mais je m'attendais sans doute à quelque chose de plus cruel, de plus original.

Pour finir dans la liste de livres du mois, F. m'a prêté L'homme montagne, signé par Severine Gauthier dont on va dire que je suis officiellement fan. Cette très belle bande dessiné est une fort belle allégorie tout en douceur. Le dessin - (de Amelie Flechais) sublime- ciselé dans son côté brouillon, sans ligne franches, parle autant que le propos. L'histoire est vraiment belle. Ça vaut la lecture.



* * *

Voila pour les news. Pour mes 16 ans (oui, j'ai l'age que je veux) ma mère m'a offet, outre une machine a écrire de voyage et un flacon de parfum, une soirée dans un café théâtre pour un spectacle de stand-up. C'était pas mal réchauffer, on retrouve des intonations d'Eli Semoun et de Florence Foresti et les sujets abordés sont ceux qu'on retrouve dans la majeur partie des sketchs actuels. Certaines vannes m'ont même un peu fait grimacer; mais dans l'ensemble, Daniel Camus est un mec avec un bon potentiel sympathie qui joue avec le public sans jamais se montrer agressif. L'ambiance était plutôt bon-enfant et j'ai passé un moment sympa. 

* * *

A part ça il me reste un mois pour boucler mon projet de l'année et... quelle est l'expression déjà ? Ah oui ... ça va être TENDU DU SLIP ! Priez pour moi.

Bien à vous, Scrat

dimanche 5 avril 2015

Moulin à vent

Lecture en cours : Les crépusculaires - Mathieu Gaborit

Confiture fraise-coquelicot et café au lait pour un réveil smooth.
Question moral j'y vois toujours à peu prés aussi bien qu'a travers une pelle, mais cette ignorance me maintient donc dans un entre-deux que je ne peux qualifier de complétement mauvais. D'autant que cela a tendance à entretenir "l'ambiance" nécessaire à ma nouvelle du moment, donc au fond...
Bref, je n'arrive vraiment pas à parler de moi, j'enchaine donc.

Littérature en premier lieu. 
Rien de très très... 
Bon. Dieu vous bénisse, Monsieur Rosewater de Kurt Vonnegut, malgré ce titre a rallonge, le roman est plutôt court. L'humour est assez cynique et le portrait d'une societé capitaliste est explicite et grinçant. Loin d'être un roman cocooning ou tout un chacun est beau brave et courageux, ici, tout le monde a son lot de défaut, d'obsession, de nécroses mentales. La narration est assez nonchalante ce qui donne un "ton" assez particulier. Quoi que cela m’ait tantôt interessée, tantôt fait sourire, je ne me suis pas effondré de ma chaise non plus. Le coté fable moderne est assez bien foutu pourtant mais... Je ne sais pas, ça ne m'a pas transcendé. Je ne suis sans doute pas encore tout a fait mûre pour les bouquins qui veulent m'apprendre des trucs ;)

J'avais acheté au salon du livre, un très beau bouquin (d'un point de vue éditorial j'entends) de Christian Estebe, avec également un titre à rallonge :
Toutes les barques s'appellent Emma.
J'ai trouvé ça très mauvais.  Ce roman m'a beaucoup agacé : il contient tout un tas de choses que je n'aime pas. A savoir : des personnages prétendument marginaux mais en réalité sans aucune cohérence qui ne provoque pas la moindre empathie (Stève est geignard et m'a fait hausser es sourcils tout du long, Emma est insupportable et j'ai eu envie de la claquer... Même le psy est ridicule, tellement cliché dans son genre). On voit les intentions de l'auteur mais justement : seulement ses intentions, car dans les faits rien ne fonctionne, on y croit pas. Certain sujet ne sont pas du tout maitrisé (je sais que les drogués purs peuvent avoir un côté complaisant mais là, c'est juste un pitoyable crachat sur leurs gueules) ou d'une redondance sans saveur (Stève couche avec tous les personnage féminin, comme on irait boire un verre ). Le livre se répète énormément, l'auteur insiste en permanence avec les même idées et les même phrases et cela donne un côté creux et faussement pathos a l'intrigue.
L'idée aurait pourtant pu donner quelque chose de beaucoup plus sensible et organique, mais l'écriture, elle-même est très aseptisé (la conjugaison des temps par exemple.. on ne sait jamais si l'effet est voulu ou si cette conjugaison anarchique est une négligence) et en fait une caricature vaine, convenue et d'une fadeur infinie. 

 Du coup, pour me remonter un peu le moral, j'ai décidé de me plonger dans une valeur sure, avec Florent Chavouet et sa bande-dessinée de voyage  Manabe Shima. C'était, comme prévu très très chouette. Sans parler des illustrations tout en douceur que j'adore ou de la composition (narration ondulante mais assez intuitive), les portraits de personnages, la découverte du lieu, l'humour un peu moqueur mais toujours très tendre. Ah oui, non, c'était vraiment cool et ça donne follement envie de partir en vacances. 
Il faut vraiment que je persévère avec cet auteur, ça vaut carrément le coup ! 



[ je fume une clope de transition mais comme vous ne pouvez pas le voir, 
je vous propose d'écouter ça en attendant ]


Cinéma. Rien de... ici non plus. 
J'ai regardé Dans l'ombre de Mary (John Lee Hancoke) que j'avais manqué au cinéma et dont l'argument principal était certainement Emma Thompson. Revenant sur la création du film d'animation de Disney, Mary Poppins et des rapports difficiles avec sa créatrice, hanté par son enfance. Le film est sympa, un chouillat plus dur que ce que j'avais imaginé mais finalement, pas tant. sans parler du fait que tout est dans la bande annonce (putain on pourrait en reparler de ça d'ailleurs : depuis quelques temps je passe mon temps a fermer les yeux et me boucher les oreilles pour ne pas me faire spoiler par les bandes-annonces quand je vais au ciné et ça commence à doucement me faire chier), l'ensemble du film n'est qu'une introduction et un épilogue pour UN SEUL passage. Tout le propos du film tient dans une scène. C'est un peu dommage, je trouve. Mais enfin bon, ça se laisse regarder et le jeu d'acteur est tout de même plutôt plaisant. 

Autre découverte, d'un film qui n'a eu aucune influence médiatique - je ne suis même pas sure qu'il soit sortit au cinéma- mais qui bizarrement est tout le temps emprunté à la bibliothèque : La troisième partie du monde (Eric Forestier). où "quand le cinéma français s'essaie au fantastique".  Je n'ai pas été entièrement convaincue. Ni par le jeu d'acteur, ni par l'histoire qui ne se veut pas trop explicite mais qui du coup semble rester en suspension la plupart du temps. l'idée était pourtant louable et assez sensible. C'est un joli essai, encore très imparfait mais avec quelques idées et des métaphores bien choisies, quoi que parfois entendues.


Pour finir, hier, engluée de fatigue pour cause de nuit furieusement blanche, j'ai trainer mes guenilles jusqu'au cinéma pour voir le nouveau Cendrillon de Disney. Et c'était minable. Procédé impardonnable de ré-adaptation qui n'est même pas une ré-écriture. 
Prenez Maléfique par exemple : La démarche était assez mercantile et le film n'était pas transcendant d'originalité mais au moins, ça avait le mérite de ré-inventer l'histoire en imaginant un autre point de vue.  Là, c'est un copier-collé du Disney d'origine, la seule différence étant le passage de l'animation au film. Il n'y avait strictement RIEN d'autre. Ce n'était même pas à chier comme Divergente qui avait au moins eu le mérite de me faire mourir de rire. Là il n'y a juste.. rien. Je me suis complétement ennuyée.
Bon je me doutais que ça ne casserai pas trois pattes a un canard mais quand même, MERDE !  A ce point là ! bref, vous pouvez vous en dispenser. Très largement.

Voila. Sur ce, je vais reprendre le cours de mon dimanche, essayer de mettre un point final au premier jet de ma nouvelle, et tenter de consommer des objet culturel un peu plus substantiels pour la prochaine fois. 

Bonne chasse à les oeufs de Paques. 

Bien à vous, Scrat

mardi 24 mars 2015

Pavillon de chasse

Lecture en cours : Dieu vous bénisse, Monsieur Rosewater - Kurt Vonnegut

Clope, café au lait et déni de brouillard. Humeur étrange. Depuis deux jours, les mots se défilent et je ne trouve pas à définir mon état ce qui est proprement terrifiant (ce n'est pas le bon mot). Même la musique n'a aucune raisonnance, je reboucle. Je suis peu être en train de m'effacer ?


J'ai emprunté la semaine dernière l’intégrale de la bande dessinée La légende du Changeling de Dubois et Fourquemin. Multiplication de références plaisante, intrigue fantasy assez noire mais jolie. je n'ai pas été complétement transcendée. Ça m'arrive assez souvent dans la BD en fait, même si je n'en parle pas trop, mais ça me laisse une impression un peu frustrante d'il-en-aurait-fallu-un-peu-plus. 



Enfin pas systématiquement. Mon détour au salon du livre m'a quand même permit de repartir avec Un océan d'amour de Lupano et malgré l'absence totale de texte (au point que les écrits intra-diegetiques eux-même détonnent un peu), j'ai vraiment adoré. le dessin, l'intrigue, le délire, la douceur. C'est d'une douceur délicate, légèrement vieillie, sur fond de Bretagne (qui me manque, arg). Bref une petite perle a déguster en boucle. Peut-être que je me reconnais dans cette histoire absente de lettres ? En tout cas c'est une belle trouvaille. 



Mais j'ai aussi lu des histoires sans images ces derniers temps (oui, bon..) D'abord j'ai poursuivis mon exploration des romans de Xavier Mauméjean avec Ganesha. Avis un peu mitigé. Enfin je n'ai aucune envie d'en dire du mal, car c'était plein d'excellentes choses mais... Je trouve que l'ensemble inégal. La complexité de certaines scène, avec une narration très fouillée, donne un peu une impression de cache-misère. Bon je m'explique, ce roman es découpé en quatre "enquêtes" menées par Merick, le fameux Elephant-Man. Toute la psychologie du personnage et la ré-écriture du fait historique était très bien, mais les enquêtes en elles-même étaient amené de manière un peu maladroite, sans réelle progression. Insaisissable pendant un certain temps, puis devenant tout a fait évidente, avant la conclusion. La gestion de la gradation de l’enquête m'a donc semblé trop maladroite pour fonctionner vraiment. Mais le roman reste sympa et la présence de mythes et de contes est intelligemment dosée. 

Et j'ai aussi lu un livre qui commence a dater un peu et qui est sur ma liste de lecture depuis peut-être 5 ou 6 ans : La physique des catastrophes de Marisha Pessl. Avis plutôt positif en définitive, même si au cours de la lecture, c'était plutôt tiède : le livre ne nous résiste pas trop, on a envie de connaitre la suite mais les digressions incitent a survolé certains passage. l'ambiance a déjà été sentie ailleurs, bref on s’intéresse sans palpiter vraiment. Là où c'est bien fait c'est que finalement, le roman bifurque a un moment (t presque tout ce qui a été dit au préalable s'avère utile, ce qui m'a bien plus parce que les digressions purement là pour le style, ça a tendance a me saouler). On se s'attache pas follement à l'héroïne mais elle ne nous semble pas agaçante non plus, c'est donc plutôt subtile et ça passe. Ça se lit très bien donc, malgré quelques bégaiements et points-intrigue flous. 

Bon en tout cas, le salon du livre (Paris) de ce week-end m'a permit de faire le plein de bouquins à lire, à priori j'ai de quoi finir l'année assez confortablement.

Un point film ? Aller ! Un point film !

De manière un peu hasardeuse, j'ai regarder A Dangerous Methode de Cronemberg après avoir reparlé de Carl Jung avec ... je ne sais plus qui. Au début du film j'ai cru un moment que ça allait être vraiment dur et puis finalement j'ai trouvé le film assez gentillet. Pas mauvais mais plutôt en survol. J'aurais vraiment aimé que ça creuse un peu plus le coté théorie psychanalytique ou portrait d'époque. J'ai l'impression que le film essaie de dire trop de choses et que du coup, il n'approfondit jamais rien. Bref, je crains qu'il ne sot bien vite oublié. 


Puis passage au cinéma, un lundi sans soleil ou nous avons avorté une sortie à la mer. Le résultat fut Kingsman: services secrets.(Matthew Vaughn) Gros potentiel nanar à première vue. je n'étais pas 100% confiante et pourtant. J'ai carrément adoré. Un film d'espionnage qui utilise des clichés de film de super-héro, ça fonctionne très bien, car dans l'ensemble, cela contrarie pas mal de scène convenue. C'est très drôle et malgré quelque ficelle un peu grosse il y a très peu de moment caricaturaux. l'ensemble est assez jouissif (la BO aidant) et j'ai passé un super moment. C'est plus intelligent que ça en a l'air (réutilisant par exemple assez brillamment la légende arthurienne), les acteurs sont bon (j'ai beaucoup aimé Mark Strong en geek-british), le rythme soutenu. C'est un film d'action avec ce petit plus qui fait plaisir, car ça ne se prend jamais trop au sérieux. N'hesitez pas a aller le voir, c'est vraiment super chouette. J'ai passé un excellent moment.

Autre petit coup de cœur (recommandé par F. <3) : Le chant de la mer. Tomm Moore nous avait déjà offert le trés beau Brendan et le secret de Kells et on retrouve ici des graphiques sublimes et une histoire pour enfant intelligente qui joue avec le monde du petit peuple en opposition avec le monde réel. Ce film d'animation poétique est un vrai bonheur, image, musique, personnage en nuance, intrigue simple mais efficace... Non, vraiment, c'est extrêmement plaisant, je pense que je vais désormais guetter ce réal avec attention.
Je ne vous en dit pas plus, ça se goute avec les yeux !




Enfin, je me suis accordé ma pièce de théâtre du semestre ce week-end et ce n'était rien moins que Le songe d'une nuit d'été, comédie shakespearienne que j'avais aimé lire mais qui est incomparable une fois sur les planches. J'ai ris quasiment tout du long. La mise en scène de Muriel Mayette-Holtz était assez minimaliste mais très compétente. Les acteurs étaient formidables, mettant vraiment en valeur leurs rôle : Louis Arene en Puck maladroit et grinçant, Jeremy Lopez en Bottom, avec des intonations à la Verinius, Adeline d'Hermy en adorable Helena... Et ais-je besoin de faire les louanges de Christian Hecq en Oberon ?
Grivois, excessif, délirant... Les adjectifs ne manquent pas. C'était énorme ! (entre tous j'ai finalement choisis celui là, oui, c'est un peu triste)


Sur ces belles découvertes (pour une fois qu'il y a une majorité de perles) je m'en vais à mes obligations du jour, peu réjouissantes mais qui m'occuperont assez l'esprit pour chasser les brumes indistinctes de mon humeur. Peut-être.

Joyeux printemps à tous.

Bien à vous, Scrat