Café froidissant, ciel gris percé de soleil.
Quelque nouvelles avant Décembre, qui s'ouvrira par mon exposé sur l'Orphisme (je peux pas blairer faire des exposés mais là, j'avoue que je me suis passionnée pour le sujet).
Bon, aller, une clope et un peu de musique pour l'ambiance =)
Pour la lecture, j'ai l'impression d'avoir réussit à faire l'enchainement de l'improbable ce mois-ci.

son joli titre m'a pas mal déplu. Bon après étude, je ne peux pas non plus dire que c'est un si mauvais livre mais j'ai detesté le personnage principal (David Zimmer, un putain de perso-camera sans consistance et tête à claque) et le style littéraire était à chier. Je sais, Paul Auster est une sacrée référence de la littérature contemporaine américaine, mais rien à faire, j'ai trouvé l'écriture follement maladroite et sans attrait. Bon après la construction du roman n'st pas sans interet, le jeu des confusions entre les nombreux niveau de réalité-de narration, c'était géré brillamment et la réflexion sur la pulsion de création qui importe plus que l’œuvre en elle-même était bien mené. Mais quel ennui à la lecture !

En plus d'être gravement intéressant parce que, si la personnalité multiple a beaucoup fait fantasmer et a fait couler beaucoup d'encre, c'est une pathologie rare, difficile a diagnostiqué et très mystérieuse, on en apprend aussi beaucoup sur le système juridique et médical. Et surtout on s'attache aux personnalités de Billy, si singulières, chacune représentant une "fonction". J'ai eu un faible pour Ragen et Allen, mais chaque habitant est intéressant et touchant à sa manière. Bref il me faudrait des plombes pour parler de ce roman et je préfère vous laisser le découvrir. J'ai eu le droit a ma petite crise de larmes rageuse à la fin (rien de comparable avec le précédent roman de Keyes, mais quand-même, le besoin très clair d'évacuer un trop plein). J'ai très envie de lire la suite mais je vais être obligée de différer.

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Bon aprés cette purge, j'avais fort besoin de reprendre gout à la vie et je vous livre sans ménagement ma recette du moment pour atteindre cet objectif :
- Prenez vos oreilles et mélangez les avec un peu de Wanton Bishop
- Enfournez jusqu’à ce que vos jambes aient envie de sauter partout.
- Enfournez jusqu’à ce que vos jambes aient envie de sauter partout.
- Montez le son et sautez partout.\o/
Attention effet secondaire : Vous pourriez avoir envie de rouler à tombeau ouvert sur la route 66.
Anyway ! J'ai ENFIN pu me consacrer à la découverte de la saison 8 de Doctor Who que j'attendais depuis heu.. un méga bail.
Et je suis un peu embarrassée... Je reste fan du Docteur, aucun doute la dessus, cependant... Bon je n'avais pas adoré la saison 7. Je trouvais que ça tournait un peu en rond toussa et que ça manquait de l'intensité qui m'avait fait tenir le corps tordu de suspens préalablement. Alors la saison 8 est meilleure mais enfin tout de même pas a la hauteur des saison 2,3,4,5,6 ... Loin s'en faut.
On a aucun double-épisode et les fils-rouge, arcs de la saison sont beaucoup plus faciles et cheaté que ce qui avait pu être fait (au hasard dans la saison 4 avec Donna). Le personnage de Clara me gonfle toujours et même davantage et j'ai eu si souvent envie de la balancer par la fenêtre du Tardis que s'en est déroutant (en gros c'est elle qui sauve systématiquement le Docteur en mode "super héroïne"... ). Quand au Docteur en lui-même... Capaldi joue bien, pas de soucis et je suis contente de changer de Matt Smith (que j'adorais hein. Mais je trouvais qu'il n'arrivait plus à renouveler le rôle). MAIS ce nouveau Docteur à salement perdu de sa verve, de ses talents d'embobineur et il m'apparait assez pâlot. J’espère que le prochain/la prochaine compagnon/compagne saura remettre un peu le personnage au niveau J’apprécierai assez que ça soit : un mec OU un-e alien OU un-e perso venant d'un futur ou d'un passé hyper loin de notre époque.
Voila, voila. Bon après il y a quand même quelques épisode de cette saison 8 qui m'ont carrément fait kiffer (Into the dalek : enfin surtout la conclusion ; Listen , Time Heist , Kill the moon : vraiment top celui-ci enfin à part la conclusion).
Let me tell you about scared. Your heart beating so fast, I can fel it through my hands. Right now you could run faster and jumphighter than ever in your life. And you are so alert, it's like you can slow down time. What's wrong with scared ? Scared is a superpower.
Ça c'était pour les séries. En ce qui concerne les films, ça a été plutôt soft (j'ai revu pas mal d'adaptation BBC des livres de Jane Austen. Ça va de l'excellent Raison et sentiments au très médiocre Persuasion).
Mais il y a tout de même eu le film Kill your darling (John Krokidas), que j'avais repéré avant sa sortie et puis oublié. On nous y raconte la jeunesse de Allen Ginsberg, et des prémices de la Beat Generation, avec un soupçon de Drame, de romance, de haine, de drogue. C'était assez cool. Plutôt simple et nettement moins jouasse que ce a quoi je m'attendais (je ne sais pas pourquoi je pensais que le film serait plutôt smooth). Bon le film est passé relativement inaperçu et je comprend aussi pourquoi mais ça m'a bien plu.
- Are you a writer ?
- No. I'm not.
- Well.. You're not anything wet.
Bon, je pense que c'est tout pour le moment. J'ai encore un texte à finir d'écrire et une tonne de repassage à faire avant de partir au boulot. Une dernière annonce néanmoins :
Si jamais quelqu'un passant par là avait plein d'argent dont il ne saurait quoi faire, vous seriez bien aimable de m'offrir un billet pour le Bal Paradoxal, des cours de danse et un costume badass par ce que je meeeeeurs d'envie d'y aller et que tous les éléments sont contre moi. Merci pour votre aimable contribution.
Bien à vous, Scrat
PS : Ah et vous feriez bien d'aller trainer sur ce blog. C'est formidable !