mercredi 18 juin 2014

Enclos

Lecture en cours : Les salauds gentilshommes, Des horizons rouges sang - Scott Lynch



Fin de café et glandouille dans mon château d'appoint (soit la maison parentale). J'ai même embarqué avec moi une mini bibliothèque de voyage. On se se refait pas. 

A part ça j'ai été légèrement indisposée ces derniers temps par une embêtante période de MEGA DEPRIME. Oui ça a un lien avec ma soutenance et non je ne vais pas en parler davantage. Sachez seulement que si mon projet de roman finit par voir le jour ça sera un putain de miracle. 

Bon alors le vif du sujet. Déja ce blog a desormais deux ans et pour fêter ça, j'ai décidé de mettre à jour ma liste de bouquins préférés. Et ça a été aussi galère que la dernière fois. Pas mal de modifications cela dit. Il y a des choses qui ne changent pas mais pas mal de livres ont quitté ma liste ou au contraire on fait des entrées fracassantes. Je vous laisse jeter un oeil par vous même. 



1- La guerre des rêves – Catherine Webb  
(ça, ça ne change pas et à la limite ça ne changera surement jamais)
2- Des fleurs pour Algernon – Daniel Keys  
(oui à peine lu, direct en seconde place. Sans hésitation en plus)
3 – La vie extraordinaire des gens ordinaires – Fabrice Colin
4 – Nightrunners – Lynn Flewelling
5 - King Kong Théorie – Virginie Despentes  
(plus une bible qu'un livre favori en fait..)

6 – Le quadrille des assassins – Hervé Jubert  
(celui là a quitté le top 5 mais ça me brise un peu le coeur)
7 – Hamlet – William Shakespeare
8 – D'amour et de sang – Marie-Aude Murail
9 – A vos souhaits – Fabrice Colin
10 - Rien ne nous survivra – Maïa Mazaurette  
(à voir s'il restera là, mas vu que je suis encore sous le choc j'ai du mal à ne pas le citer)
11 - Wicked – Grégory Maguire
12 – Nous sommes cruels – Camille de Perreti
15 – W ou le souvenir d'enfance – George Perec
13 – Dinky rouge sang – Marue-Aude Murail
14 – Hygiène de l'assassin – Amélie Nothomb
15 – La vie Blues – Han Nolan
16 – La grammaire est une chanson douce – Eric Orsenna
17 – L'étrange vie de Nobody Owens – Neil Gaiman
18 – Antigone - Jean Anouilh
19 – Le meilleur des mondes – Aldous Huxley
20 – La brigade Chimérique – Serge Lehman et Fabrice Colin 
(ouais, je sais, Colin est sur-représenté)

__________________


Alors du coup, pour en revenir à mon petit coup de mou, je dois avouer que ça m'a un peu cassé la motivation pour tout. Du coup j'ai surtout consommé des trucs faciles à regarder (à  savoir des dessins animés déjà vus, l’intégrale du JDG ...etc)
Mais bon, j'ai finis par me plonger un peu plus sérieusement dans Les Salauds gentilshommes , roman de Scott Lynch qui date déjà de quelques années. Une fois que j'ai été dedans, l'affaire à été vite reglée et j'ai bouffé ça en 3 jours. C'était démentiel. Non mais vraiment, j'ai trouvé que tout était excellent. L'univers, les descriptions, l'action, le suspens, les persos, l'intrigue, les clichés brillament évités, les inventions de societé, les références. Franchement c'était trés trés bon. Je me suis attaquée direct au deuxième tome qui est assez bien lancé et où l'on retrouve les mêmes ingrédients délectables ainsi que la superbe plume de l'auteur. Je vous recommande cette duologie, si comme moi, vous avez huit ans de retard et que vous ne connaissez pas encore.  Le seul défaut notable ? Ben c'est un pavé. Donc pas évident de se décider à entrer dedans si vous êtes un peu frileux (ce qui a été mon cas cette année, il faut bien l'admettre)

Pour finir sur les bouquins (oui à part ce roman et quelques nouveaux Fables, je n'ai rien lu ce moi ci) j'ai été me ballader à étonnants voyageurs la semaine dernière et j'ai - entre autre- découvert le tome 3 des Extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain.  Hallelujah ! Mes prières ont été entendues. Il me tarde d'attaquer la lecture.


Bon sinon j'ai enfin regardé la saison 4 de Games of Throne (je suis TROP fière de moi j'ai réussis à ne rien me faire spoiler du tout \o/). Bon dans l'ensemble j'ai un peu moins accroché à ce que je considère comme une saison de transition qui use un peu (trop) les ficelles de son scénario. Mais le final me donne très très envie de découvrir la suite. Vivement l'année prochaine ?

Autrement, comme vous l'avez peut-ètre remarqué, depuis quelques temps j'ai tendance à éviter les films tristes, violents ou d'une manière plus générale qui demandent un investissement emotionnel trop important. 
J'ai enfin dérogé à cette règle implicite qui m'a suivit toute l'année en allant voir le dernier Cronenberg hier soir au cinéma : Maps to the stars.
Bon j'avoue être sortie du ciné sans trop savoir ce que j'en avait pensé, ni même ce que j'avais compris. Aprés une discution avec M. et une nuit de recul, je crois qu'au fond j'ai bien aimé même si , pour citer M. "C'était vraiment trop trop bizarre".
Ne suis pas une grande specialiste de la mise en scène ou des techniques filmiques mais dans l'ensemble le film m'a parut super clean, avec des plans superbes, une belle gestions du temps, quelques séquences franchement déroutantes dans la mise en scène. Bref, pour ça rien à redire, c'était assez beau. Aprés l'histoire bon.. Elle se met en place doucement, sur fond de caricature Holywoodienne. On découvre très lentement les liens qui existent entre les gens, leurs histoires etc.  L'ensemble est bien mené. Je suis un peu plus sceptique sur les messages de fond (mais c'est par ce que je suis un peu débile et que j'ai surement raté pas mal de trucs). 
Ce qui me marque vachement (et ceci pourrait vous spoiler un peu le film donc n'hesitez pas a changer de paragraphe), c'est que le film est construit comme une Tragedie Grecque. On ne s'en aperçoit pas tout de suite par ce que les persos et l'histoire sont trop ancrés das le contemporain mais finalement, tous les éléments narratifs sont ceux du théâtre tragique, avec son immuabilité et surtout, surtout, sa monté croissante de la violence et de la folie. Cet aspect du film est vraiment excellent je trouve. Les personnages un peu barrés du début du film ont l'air carrément déments à la fin. Le film est complétement sous tension, on a très peu de moments où l'on souffle, où l'on se sent en sécurité. C'est oppressant et perturbant. Assez lucide au fond je suppose.
Ah et j'ai adoré les acteurs aussi. Julianne Moore a plutôt bien mérité son prix d’interprétation, John Cusak est plus vrai que nature  et Mia Wasikowska est plus ravissante que jamais, avec sa douceur tintée de folie gravé dans le sourire. 
Et le poème de Paul Eluard qui revient en refrain et que je ne peux m'empêcher de recopier ici par ce qu'il est parfaitement magnifique. 


Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.


Mais trêve de poésie. C'est pas tout ça mais j'ai des clopes à fumer, des amis à voir, un livre à finir (!!) bref je file vers l'infini et l'au dela. 

Bien à vous, Scrat

lundi 2 juin 2014

Réserve

Lecture en cours : Les salauds Gentilshommes, Les mensonges de Locke Lamora - Scott Lynch
                          Fables, L'age des ténèbres - Bill Willingham

Café et tête qui tourne comme si j'étais  à bord d'un bateau un jour d’éclipse.  Bref c'est la veille de ma soutenance. *Enthousiasme délirant du condamné à mort qui rejoint l’échafaud*

Petit article pour souhaiter la bienvenue au mois de juin et parler un de plein de film vu. Mais d'abord, une session rêves chelous. Entre hier et aujourd'hui mon cerveau à été bêtement productif.

Bon le premier rêve manquait peut-ètre un peu d'originalité puisqu'a ça ressemblait plutôt a un méga crossover des trucs regardé la semaine précédente (Downton Abbey , La communauté de l'anneau, Le joueur du grenier et X-Men. Oui. ). En gros nous étions dans une "Arène" à la Hunger Game : donc sous forme de mini monde indépendant (ou de niveau dans un RPG...). Le niveau était un village un peu medieval (genre le village de Bree), sous la neige, a la nuit tombée. le principe du jeu est smple : 2 équipe chargé de se foutre sur la gueule en utilisant les PNJ pour reperer les autres. Je crois que l'objectif c'est simplement de passé au niveau suivant avant l'autre équipe. A un moment un personnage roux (mi orque mi hobbit) avec un sourire benêt accepte de nous mener jusqu’à l'endroit où nos ennemi tiennent leur réunion secrète. Et il nous conduit dans un grand supermarché (pas du tout anachronique). Nous nous approchons très trés lentement d'un caddie a demi rempli et je me penche vers la meurtrière ouverte sur le coté d'un pack de bière. C'est dans ce pack que nos ennemis se sont cachés et oui, je sais, mon cerveau n'en a étonnement rien à  battre des proportions durant mon sommeil (C'est pas la taille qui compte semble-t-il dire :p) Il y a des chiens dans les frigo du super marché et on manque de se fare repéré car je croise ma directrice de projet a la caisse. 
Je ne me souviens plus trop des autres péréripéties, si ce n'est que c'est finalement Thomas (de Dowton Abbey) qui nous trahit et qui permet aux autres de gagner le niveau. La dernière image c'est une longue cape dans la neige qui se transforme peu a peu en tombe blanche, un peu comme de la lave qui durcit. 

Le second rêve (celui que j'ai fais ce matin entre 10h et 11h) est encore plus absurde (et poétique aussi presque). Je fais de l'escalade avec A. mais genre vraiment : on gravit une montagne quoi (enfin de temps en temps ce sont les vestige d'une muraille gigantesque mais en tout cas c'est fou ce qu'on est loin du sol). On est avec d'autre gens, mais lorsque nous décidons de nous arrêter, les autres insiste pour continuer jusqu’à la plateforme suivante. Ça m'embête je ne sais pas trop pourquoi, je n'aime pas l'idée de nous séparer. On fait un feu. On prend du repos puis on reprend notre ascension. A un moment je regarde en bas et pour une fois j’appréhende ce qu'est le vertige. Nous retrouvons bientôt nos camarade qui nous annonce qu'ils ont vu l'autre versant de la montagne
" On va être secouer. pour l'instant ici c'est tranquille mais la montagne a commencé a s'ébrouer, ça vient par ici ". Nous nous préparons donc en enroulant nos corps autour d’énormes roches (pour faire croire a la montagne que nous faisons partie intégrante de sa structure). Mais, installé un peu plus hat que les autres, je m'aperçoit soudan que l'eau arrive. Doucement mais surement comme la marrée. Elle court vers nous sans fracas, remplissant la terre comme on remplis un verre d'eau. Bientot les montagnes sont noyé, nous luttons pour ne pas être aspiré dans les tourbillons des crevasses. Je m'aperçoit que l'eau a déraciné les pics rocheux. il y en a 7, comme nous, nous nous y accrochons pour ne pas nous perdre de vu. La montagne est devenu la corde qui nous relit. Nous arrivons bientôt dans une ville semi-noyée.  Nous passons pres d'un magasin de jeu sur pilotis ou un homme essaie de  négocier avec le vendeur pour acheté du whisky qui lui servira d'essence pour son bâteau. Plus nous avonçon, moins il y'a d'eau dans les rue, nous foulons bientôt de nouveau le sol mais je garde mon pics rocheux entre mes bras. Je croise mon regard dans une vitrine, ma chemise de pirate est en lambeaux et mes mains, mes ongles sont noires de poussière volcanique. 

Si vous avez des suggestions d’interprétation hein.. je prends ^^ !



Sinon, depuis la dernière fois, j'ai arrêté les Downton Abbey ( à la fin de la saison 3, par ce que j'ai été tellement déçue par la facilité grossière du twist final que je n'ai pas du tout le courage de me lancer dans la saison 4). 
Du coup je me suis retrouvée à regarder des trucs... Astérix et Obelix au service de sa majesté (Laurent Tirard)... C'est aussi nul que ça en a l'air, je regrette presque ma curiosité à voir ce que ça donnait. C'est d'une platitude exeptionnelle et l'association des 2 BD n'enrichit pas du tout l'intrigue. Le seul bon point c'est Guillaume Galienne (qui soit dit en passant est le seul a imité a peu près crédiblement l'accent anglais. Les autres c'est un désastre). L'histoire est sans intérêt, Asterix est détestable, C'est mal joué, les effet spéciaux sont raté, bref je me suis grave ennuyée.

Comme ce film ne mérite pas que je m'y attarde plus longtemps, je vais parler d'une autre nouveauté (vraiment nouvelle ce coup-ci puisqu'il s'agit de) Maléfique (Robert Stromberg). pour commencé je suis aller le voir au ciné et si en general je dois faire un choix cornélien entre "Film en VF" ou "Film en 3D" ici, la question ne s'est pas posé : j'ai eu droit au deux. Et pardon de me repété mais la 3D est prodigieusement inutile. A part rendre flou certain passage elle ne sert strictement a rien, c'est affolant. 
Bon  part ça je suis très mitigé sur l film. Il y avait un belle ambiance assez graphique, et il faut l'admettre un certain potentiel au niveau de l'histoire, mais completment gaché. Note pour moi même : les bonnes idées ne suffisent pas. Sans etre totalement révolutionnaire il y avait de quoi faire un bon Disney original avec des clins d'oeil au premier dessin animé. Mais non. Le traitement du scénario a été bâclé et l'ensemble est au final très très (trop) niais pour que ça fonctionne. Je peux difficilement expliquer correctement mon propos sans tout vous spoiler mais bon, je suis d'autnt plus déçue que le film comportait de bon éléments. Voila. Cela dit j'ai tout de même apprécier la prestation d'Angelina Jolie qui ne sur-joue pas, contrairement a d'autres persos. 
En fait je suis sortie de là avec la voix de Karim Debbache pour sa chronique sur Street Fighter en tête. "Oui je sais que le film est destiné à un public jeune et non, ça ne change rien à sa médiocrité. C'est quelque chose que j’entends un peu partout mais qui me fait toujours réagir. L'argument du "c'est pour les gosses". [...] Par ce que j'ai systématiquement envie de répondre "Justement. C'est pour les gosses. Ça devrait demander deux fois plus de soin."
Et là ben j'ai un peu l'impression d’être face à ça. On a des trucs a mettre en place mais on a un peu la flemme de se prendre le chou et vu que c'est pour des gamins, ça passera tel quel.
Bon bref, j'ai trouvé le film très moyen. A vous de vous faire une opinion.


Pour conclure cet article, hier soir (enfin disons hier soir + une partie de la nuit) J'ai regardé (enfin !) l’intégrale de la saison 1 de Broadchurch et je confirme c'est une très bonne série. Excellente même. Et pourtant, les intrigue policières c'est pas vraiment mon truc en général (enfin j'aime bien mais a petite dose par ce que je trouve que ça se mord souvent la queue). 
Les épisodes sont assez bien rythmé entre l'enquète officielle, les morceau d'intrigue parrallèle qui brouillent les pistes et l chagrin de la famille.
Bon, j'ai eu un peu de mal a me détaché de l'idée que David Tennant = Le Docteur. Pourtant il joue très bien et l personnage est suffisamment différent pour ne pas faire le moindre amalgame mais bon.. J'ai un peu trop regardé Doctor Who en boucle et de manière repeté pour réussir a faire l'impasse. Les ménus reproches que je pourraient avoir  faire a la série n’interviennent qu'au moment de la résolution donc je ne vais évidemment pas en parler ici, mais si vous avez vu la série et que mon avis vous passionne, vous pouvez toujours m'envoyer un mp. ;)
En tout cas la série est bien dosé (ni trop trash, ni trop édulcoré, ni trop pathos, ni trop aseptisé, avec une galerie de personnage intéressants et crédibles (dans l'ensemble)) Bref regardez là (et vite avant que ne sorte la Saison 2 ! 

Sur ce, je vais aller prendre l'air et oublier que je soutiens demain. Soyez sages et  bientôt.

Bien à vous, Scrat