Retour à un semblant de réalité après une semaine plus que désastreuse.
Je reprends pied mais mon esprit réclame du réconfort. J'ai envie d'acheter des livres, du thé et du parfum.
Je fume des cigarette brune sans filtre au papier sucré, que A. m'a rapporté de Colombie.
Mois de Janvier un peu mou au niveau découvertes mais pas complétement vide non plus.
Déjà, grâce a ma chère C. j'ai découvert une bande dessinée géniale, à la narration déjantée : Petites coupures a Shioguni de Florent Chavouet. C'est impossible a raconter sans spoiler mais ça se présente sous la forme d'un journal de bord d'un commissaire qui retrace une nuit de boulot et ses événements étranges. Le dessin est très chouette, très coloré, très vivant, et sans jamais se montrer trop explicite la BD nous fait comprendre peu a peu les noeuds de l'histoire. C'est super cool.
Après au niveau roman, j'ai fais un petit détour "Scrat rattrape son retard sur les classiques" avec J'irais cracher sur vos tombes de Boris Vian. Vian est un parolier que j'apprécie grandement mais que je n'avais jamais lu en tant qu'auteur. J'avais bien essayer L'écume des jours mais je n'étais pas du tout rentré dedans et j'avais abandonné au bout d'une petite cinquantaine de page.
Ayant récupéré le bouquin a la braderie organisée par la biblio, je me suis dit qu'il était temps que je ré-essaie. Le découpage et le rythme du roman fait que ça a été très facile a lire. Le fait que ça soit s'y mystérieux, quasi fantastique même m'a bien accroché, mais en fait je ne savais pas du tout ce que j'allais lire (je savais que ça avait fait scandale mais je ne savais pas pourquoi). Le fait que ce bouquin soit aussi célèbre a peut-ètre influé sur mon jugement, je ne sais pas trop. dans l'ensemble j'ai trouvé qu'il y avait de très bonne choses mais aussi quelques actes manqués, et évidemment j'ai trouvé ça pas mal racoleur, même si le sujet traité n'avait pas du tout les même enjeux au moment de sa sortie donc c'est difficile de juger J'ai du mal à me montrer complétement enthousiaste ou complètement sceptique. Je pense que c'est difficile de sortir ce roman du contexte de son époque en fait.
Je viens également d'achever le premier tome de la saga Le Demi-Monde de Rod Rees. J'avoue sans grande fierté que j'ai lu ce livre en me basant exclusivement sur sa couverture. Je n'avais pas la moindre idée du sujet (j'ai lu la 4e de couv' à peu près à la moitié du roman). On se retrouve confronté à un jeu vidéo hyper-réaliste, créer pour entrainer les soldats a des environnements de guerre asymétrique. le jeu a donc été codé afin de reproduire les conditions de vie les plus violente possible ( haute densité démographique, forte différence religieuse... etc) avec a la tête des différents secteur de la map, des persos reproduire a partir des plus grand psychopathe de l'histoire.
L'univers est donc assez chouette, même si dans les faits, j'aurais sans doute apprécié quelque chose de plus fantaisiste (très souvent, on pourrait avoir l'impression de se trouver dans la societé nazie du XXe siècle, au niveau de l'ambiance en tout cas)
La multitude de perso que l'on suit est interessante. C'est a dire... Je n'ai rien a reprocher à l'auteur de ce point de vue là. Il a rendu ses personnages cohérents avec des qualités et des faiblesses crédibles, et je suis très fan de la démarche, qui fonctionne super bien (on est jamais 100% pour machin ou contre bidule) et dans l'armée de personnages, il es difficile de choisir tout a fait un camp. Dans la théorie du coup, c'est parfait, mais dans la pratique...on manque un peu d'empathie. On croit aux personnages mais comme on ne les apprécie pas plus que ça, ben on a plus de mal a s'investir dans l'histoire. Enfin bon, il y a quand même plus de bonnes choses que de mauvaises et je vais très vite lire la suite.
Par contre j'ai bien aimé l’esthétique du film, avec sa lumière et ses couleur. C'était assez joliment "composé".
Sinon, pour continuer ma lancé des "films de 2014" j'ai aussi emprunter a la biblio Only lovers left alive (Jim Jarmusch). C'est un film très bizarre. Le rythme est lent, la mise en scène très élégante et ça contamine un peu. L'heure quia suivit le visionnage j'étais toujours prisonnière de cette autre réalité émancipée du temps.
Si le film s'amuse avec des thèmes "à la mode", il les détourne aussi suffisamment pour être vraiment intéressant et détourner des fantasmes qui n'avait pas bougé depuis fort longtemps. Le dépoussiérage est réussit et le film est plus un je narratif qu'une véritable histoire. Assez moderne et bien vu a plein d'égard, j'ai été assez sensible a l'ensemble, surtout au personnage d'Eve (interpreté par la merveilleuse Tilda Swinton), celui d'Adam m'a semblé trop calqué sur d'autres. Bref c'est un beau film, mais suffisemment etrange pour que je ne puisse pas le reommander a tout le monde.
Petit bemol : la toute dernière image, que je n'ai pas aimé car je l'ai trouvé caricatural. Ça se joue vraiment a une demi-seconde mais c'est dommage.
Pour finir j'ai aussi été au cinéma pour voir Le Domaine des Dieux (Louis Clichy) parce que quand même : Asterix avec Astier au scénario, ça promettait. J'ai d'ailleurs passé un très bon moment mais je vois bien aussi que le film est plein de défaut. Il y a pas mal d'auto-référence et on sent bien l'inspiration de Kaamelott (jusqu’à un petit "c'est pas faux" calé en scred à la fin). Mais un Kaamelott édulcoré. J'imagine donc que ça peu déplaire a pas mal de gens. Plus globalement, la ré-écriture de la BD en fait un dessin-animé qui m'a semblé nettement moins enfantin (le générique de début m'aurait probablement terrifié si je l'avais vu petite). Bref j'ai personnellement bien aimé, mais sans aller jusqu'a faire une liste je sais aussi qu'il y a aussi pas mal de défauts et donc que ça ne tabasse pas autant que ça aurait pu.
Bon. Je suis censée aller bosser alors je vais partir là dessus, sans faire de détour par Charlie Hebdo, ou par plus d'introspection personelle. C'est la période pourtant. Drôle de début d'année.
J’espère au moins réussir a écrire avec un peu plus d’assiduité que ce dernier mois.
Tu sera solitaire parce que la culture est aussi une prison
Bien à vous, Scrat
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