lundi 21 septembre 2015

Café-théatre

Lecture en cours : L'épouse de bois - Terri Windling

Canapé et nachos (bon en fait je les ai déjà terminé, ça serait un coup à mettre du guacamole partout sur mon clavier ! ). A la lumière de ma nouvelle lampe dénichée à la braderie, je me lance dans cet article. Après un bon mois de latence, je sais... Mais revisionnage, relecture tout ça... 

Enfin j'ai finis par m'y remettre un peu. Voyons ce que ça donne.

J'ai découvert la série Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel, avec son premier tome : Les enchantements d'Ambremer. J'avais craqué d'une part sur la couverture (preuve que Bragelonne est capable de faire des joli trucs.. ça serait bien qu'ils systématisent le processus) et d'autre part sur les première lignes du quatrième de couverture (de plus en plus souvent je survole les résumés qui en dévoilent souvent beaucoup trop). Ce roman pourrait être classé dans cette catégorie néologique de mon invention : la fantasypunk, uchronie ou les légende et les mondes du "petit peuple" (fée, elfes...etc) ont rencontré notre propre monde. Bon vous l'aurez compris, j'adore ce genre d'univers. ça doit être follement kiffant à écrire et c'est souvent plein de très belles idées et de très belles images.  Pour ce qui est de l'histoire en elle même j'ai trouvé ça raisonnablement bien dosé quoi que pas très haletant. Ça se lit d'une traite, sans que l'on s’ennuie mais ça ne nous fait pas chavirer non plus. Néanmoins, j'ai déjà mis la main sur le tome 2 et ne devrais pas trop tarder à le lire. 

Travailler en BU (ah oui, j'ai un travail btw) m'a -contre toutes attentes- donné accès à un fond jeunesse. J'ai donc découvert deux ouvrages récemment. 
Le premier est une réécriture du Petit Chaperon Rouge par Joël Pommerat (ouvrage dont m'avais parlé F. il y a presque 2 ans). Pretexte a jouer avec une langue très répétitive, assez hypnotisante, j'ai trouvé que c'était une belle ré-écriture. Très moderne. Assez triste en fait. Les contes sont souvent un leu de catharsis, avec des arcs très marqués, des méchants très méchants et des gentils très gentils. Sans bouleversé les rôle, ici, l'écriture apporte une certaine neutralité réaliste qui rend l'ensemble un peu doux-amer. 
Le second était Medhi met du rouge à lèvres de David Dumortier, des pages qui frôle toujours la poésie.  Le propos interroge le genre, l'identité, sans violence. C'est très beau, il n'y a pas grand chose à en dire. Je pense que c'est a découvrir. 

En plus, il a des manières de fille. Elles sortent toutes seules. Elles lui échappent des mains. Il est trop tard quand il essaie de les rattraper. Mehdi ne peut pas refaire une même manière à l'envers et la remettre dans sa cage.

De temps en temps j'essaie de ne pas céder à la tentation des littératures de l’imaginaire. C'est pourquoi je me suis lancer dans Pietra Viva de Leonor de Recondo. J'avais entendu pas mal de louange sur cette auteure là ou je bossais avant, je me suis dit "Aller.".
J'ai lu ce roman en deux temps trois mouvement sans jamais avoir l'impression qu'il commence. Rarement un roman m'a semblé aussi court. Je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé ça faussement poétique, un poil complaisant Pas vraiment mauvais mais très fade. Ironique pour un livre qui veut parler de passions. Bref. Texte largement oubliable à mon sens. 

J'ai enchainé avec un roman complétement hybride-bizarre-conceptuel, qui était sur ma liste de lecture depuis un bon bout de temps : R.A.S Infirmière Chef de BS Johnson. C'est très difficile de critiquer ce livre sans le spoiler. Il m'a surprise en tout cas. L'atmosphère est un peu malsaine... on croit vraiment sentir ce mélange de renfermé et d'urine qui flotte dans les maisons de retraite, même les clean.  Je ne sus pas sure que cela m’ait plu mais je dois reconnaitre que d'un point de vu de la construction c'est juste brillant. Exceptionnel même. La même soirée nous est raconté de chapitre en chapitre par des personnage différents, avec leurs mémoires sélectives (parfois très sélective), leurs défaillances, et leurs digressions. 21 pages pour chacun et le déroulement des événements est identique à la ligne près ! C'est bluffant. 

Pour finir avec les bouquins de ce mois-ci, j'ai acheté la BD coup de cœur de la librairie C. : Le grand méchant renard, signé par Benjamin Renner. Et bien ce fut un coup de cœur pour moi aussi. Le dessin est très agréable et le récit vraiment chouette. L'ensemble est doux et drôle, sans prise de tête et pourtant on s’intéresse vraiment aux aventures de ce pauvre renard. J'ai trouvé ça très très bon. A lire sans hésiter. 

Pause musique pour laisser mes doigts reprendre leur souffle. 



A part ça, j'ai finis par regarder la dernier saison de Games of Throne. Pour être honnête, je n'en attendais vraiment rien, ce qui explique pourquoi j'ai repoussé si longtemps le moment de regarder. En fait avec le recul, la saison 4 m'avait vraiment déçue et j'avais carrément lâché au niveau intérêt. Du coup j'y allais tellement à reculons, que finalement j'ai été agréablement surprise. Bon ça reste pas la grosse teuf non plus. Mais bon,  malgré les quelques trucs qui m'ont fait levé les yeux au ciel, j'ai regagner un peu de motivation pour cette série. Pour en avoir discuter longuement avec L., je me rends compte que ce genre d'histoire multi-intrigues finalement, c'est surtout bien pour en parler avec les gens. chacun y va de sa théorie, elles se recoupent... Bref. A suivre. Je suppose. 

 
Au rayon film, j'étais curieuse de voir En équilibre (Denis Dercourt), parce que...une romance avec Dupontel ? Je veux voir ça ! J'ai trouvé le film très correct en définitive. Il nous épargne un sentimentalisme capillotracté, et évite brillamment le voyeurisme. Un ptit film sympa sur l'espoir, sans grande leçon de morale. C'est assez rafraichissant (Même si le petit détail sur les bibliothécaires m'a passablement énervée..)


 
Et pour conclure... Ce soir j'ai été au cinéma pour voir Agents très spéciaux : code U.N.C.L.E. Et c'est officiel : les films de Guy Richie sont des shots de pur kiff. 
C'est loin d'être parfait, le scénario est parfois assez attendu mais c'était franchement cool à mater. La réalisation est une réussite, très originale dans la narration et parfois dans le rythme. On reste à fond du début à la fin, on se marre bien. Ça fait un bien fou. Bref, malgré l'affiche qui ne paie pas de mine et l'horrible titre VF... C'est a voir et a revoir (c'est un peu dans la veine de Kingsman, en fait..) et ça fera toujours du bien. 




Bien à vous, Scrat

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