lundi 9 novembre 2015

Salle à manger

Lecture en cours : Le Paris des merveilles, Le royaume immobile - Pierre Pevel


Café au lait (dans ma super tasse à tête de sanglier offert par F.) et cigarettes. L'automne m'offre même gracieusement un rayon de soleil pour la motiv. 
En ce moment je glandouille tellement que  je serais bien incapable de répondre à la question " Quoi de neuf ? ". Mais en vrai ça. Ça continue à aller, ce qui est louche ^^.

Enfn bon... Quoi de neuf ? Essayons.  
Si en terme de film/série c'est l'absolu calme plat, j'ai quand même bouquiné un peu.  A commencé par Le Dieu dans l'ombre de Megan Lindholm. 
Il faut savoir, que je n'ai jamais lu de roman de Robin Hobb avant ça (Hhhhh!) mais qu'on m'en fait les louanges depuis un moment. J'y allais donc assez confiante. Et finalement je suis un peu mitigée. Le roman n'est pas mauvais, loin de là je pense : il y a une atmosphère, un jeu sympa dans la construction qui retient l’intérêt, de belles idées narratives. Mais je suis resté à la lisière du roman. C'est à dire... Les personnages ne m'ont jamais touché, je les observais sans prendre part à leur émotions et ... et bien ma foi ça manque tout de même. 
De plus, ayant lu juste avant L'épouse de bois, je n'ai pu m’empêcher de faire des analogies, le second ayant emprunté au premier (du moins il m'a semblé). Mais du coup, en terme d'ambiance et d'imaginaire, j'avais déjà lu quelque chose de proche et donc je n'ai pas trouvé l'ensemble follement original. Et puis je pense que je m'attendais a quelque chose de plus philosophique, psychologique et en fait l'histoire était bien moins métaphorique que je l'escomptais. Bref, c'était un livre sympa, mais qui m'a un peu échappé. 

Au boulot j'ai arpenté des sites divers, devant faire une bibliographie d'Album jeunesse sur l'égalité fille-garçon. J'ai été pas mal déprimé par certain commentaires trouvé e ligne, mais j'ai aussi découvert de belles choses et notamment L'histoire de Julie qui avait une ombre de garçon de Christian Bruel. Ça m'a beaucoup plu. Les illustrations sont efficace et l'histoire en elle-même pose le doigt sur la stigmatisation des genres, sans en faire trop. L'album réussit a transmettre exactement le bon message, sans faire dans le militantisme. 

  J'ai aussi lu les Contes à l'envers, espérant y trouvé des réécritures amusante, mais là, ça a été une catastrophe. J'ai été voir la date de publication, et je pardonne donc un peu a Boissard et Dumas, les auteurs, à cause de l'époque (1977). Mais à peine. En terme de sexisme c'est juste abominable. La première histoire revisite Blanche Neige et inverse les rôles hommes-femmes, juste pour donner le temps aux hommes de reprendre le pouvoir o.O (Yohann-from-outer-space résume ça très bien dans cette chronique). Et même sans parler de ça, j'ai trouvé l'ensemble assez idiot. Aucune valeur, aucun message de profondeur, bref, un pur jeu de détournement sans intention derrière. Ça pique pas mal. je suis assez surprise de voir que le livre continue a avoir assez de succès pour être régulièrement ré-édité. 

Pour rester sur la question du genre, mon amie F. m'a aussi fait lire une petite BD assez mignonne de Yatuu : Pas mon genre. Je n'ai pas grand chose a en dire, c'est un peu plaplat. ca se lit bien mais le message reste soft et ne remporte ni ma totale sympathie, ni mon antipathie. C'est soft, ça peut faire sourire et c'est un peu tout. 
 J'ai aussi été faire un tour, au festival Quai des Bulles, et donc la suite de cet article sera 100% BD ! 

J'avais déjà lu Azimut et Un océan d'amour de Lupano, et comme ça me plaisait bien, j'ai attaqué le premier tome de Les vieux fourneaux, qui à l'air de cartonné en librairie (je dis ça totalement au hasard, je n'ai pas été vérifier, c'est juste une impression). J'ai trouvé ça vraiment chouette. Drôle et sensible, c'est assez bien dosé. Ce tome 1 est une bonne introduction et j'ai assez hâte de voir la suite. 

J'ai également découvert un auteur-auto-edité, qui s'inspire pas mal des comics et qui joue de la ré-écriture et du mash-up d'univers, avec des illustrations tout en couleur, comme j'aime : Ludovic Sallé. J'ai donc lu en premier lieu son Journal d'une vilaine, qui propose une série de petit strips sur Poison-Ivy. Je suis super fan du style de dessin. Pour le contenu bon... Il y a des idées assez mignonnes mais l'humour ne fonctionne pas vraiment. Les chutes ont l'intonation de "attention c'est la chute" mais le contenu en lui même est rarement réellement drôle. Enfin je pense tout de même que c'est prometteur et que ça pourrait devenir très bon par la suite. 


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Interlude

(Toi aussi, écoute Manfield Tya en boucle, jusqu'à ce 
que ça change la configuration de ton cœur pour toujours) 
 

(C'est bon, c'est fait ?)

Interlude
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Pour conclure cet article, je vais vous parler du festival Les Utopiales, où j'ai été faire un tour la semaine dernière. Dans ce Salon international de Science-Fiction, j'ai pu assistr a des conférences, des expos. Salon du livre, salle de jeux, prix de cinéma... C'est assez complet et COOL. Plus sérieux et moins festif que Geekopolis (et moins cher aussi, faut admettre), j'ai passé un excellent week-end, intensif mais très instructif. J'ai eu moult dédicaces, et je continue a halluciné, tant la communauté SF est sympa, tant le public que les intervenants. Tout le monde est accessible, bienveillant. C'est vraiment un monde ou je me sens super bien. Bon... J'ai quand même faillit défaillir a un moment puisque... J'ai rencontré Alain Damasio. Ce mec est adorable. Non seulement c'est un génie mais en plus il est atrocement sympa. Et pour l'avoir vu en conférence, je vous assure que c'est un être humain extraordinaire (Qui a faillit me faire chouiné. Pendant une conférence. Non mais sérieux...). 
Je suis repartie avec mon exemplaire signé de La zone du dehors serré contre moi. 

" En SF on parle de plus en plus de transhumain, mais en vérité on s'en fout. 
Ce qui importe c'est d'être très humain "



Bien à vous, Scrat 

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