Bon alors bon.
Je ne suis pas régulière hein ? =)
Mais qu'importe, il y a des vrais morceaux de soleil dans le yaourt du ciel. C'est plutôt cool. ca donne envie d'écouter des trucs un peu joyeux. Donc je vous propose ça (Paf ! Comme ça !)
La filmitude par chez moi ça ne vole pas haut ( même si par ailleurs je viens de claqué un mois de Loyer en DVD / Livres mais passons ...). Du coup j'ai juste rattrapé un peu mon retard au niveau "classiques".
J'ai ENFIN vu Intouchables (Eric Toledano). Pas trop tôt me direz-vous ? Oui bon.. En même temps.. Bon c'est super sympa, j'ai rigolé, j'ai été émue, j'ai passé un bon moment. mais sérieusement c'est loin d'être le film du siècle. Le côté "This is a true story" m'a un peu saoulé. Sinon rien à redire, c'est léger mais sans sombrer dans la caricature, les personnages sont attachants. C'est vrai que ça fait réfléchir sur l’intolérance qui passe souvent par la condescendance. A part ça, RAS.

son Greu" est en effet assez loin...

Visuellement c'est agréable. Mais les personnages sont quand même pas très formidables, ni originaux ni.. Rien de ce qui fait de "bons personnages" en fait.
Bon après... Après j'ai lu (et adoré) Wicked , le livre de Gregory Maguire et du coup j'ai un mal fou à ne pas avoir envie d'être du côté de la méchante sorcière de l'Ouest. L'idée était assez fameuse d'ailleurs, je ne l'ai pas vue venir. Pour autant, je pense que j'aurais toujours l'image d'Elphaba en tête et que même si je relisais Le magicien d'Oz , ça me ferait tiquer.
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Sinon rien de fou. J'ai pas mal de livres sur le feu mais je pense m'en réserver un certain nombre pour mon séjour a Montréal (J-7 !!). En tête de liste on trouve :
- Jade et les sacrés secrets de la vie
- Cent ans de solitude
- Cent ans de solitude
- Anno Dracula
- Le jeu verbal
Je vous tiens au courant. Par contre je ne pense pas pouvoir attendre pour le Tome trois de City Hall que j'ai acquis aujourd'hui même (oui, oui \o/) -en même temps que la bande dessinée Coeur de Pierre. Mais celle là, y'a rien eu a faire je l'ai déjà engloutit. On y retrouve le style de Severine Gauthier avec sa poésie tant dans la forme que dans le fond. Une idée magnifique, de trés beaux mots, de très belles images.
Je ne vais même pas vous en parler tiens. Lisez là simplement, c'est un bijoux doux-amer dont on ne peux apprécier la valeur qu'a la lecture.
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Ok c'est pas vraiment au programme, c'est pas censé être mon projet du moment, mais j'écris les jeunes. Et pire que ça : J'écris en rime. Priez pour nous...
Rendez vous galant
L'horloge
dit qu'il a vingt deux minutes de
retard.
Tu en
avais onze d'avance et désormais
Tu sais
que tu n'as jamais autant attendu
Même pour un homme qui le mériterait.
Tu attends, comptant les bulles
de ta bière moussue
Comme des
milliers de femmes autrefois, avant toi
Tu attends dans ce bar, en silence,
la justice,
Sous les yeux goguenards du patron,
malgré toi.
Il en a vu bien d'autres,
des comptables, des actrices
pianotant leur colère et leur
impatience
de relever la tête
sur des siècles d'histoire
mais tu n'as rendez-vous qu'avec une
grande absence.
Pourtant rien n'te fera décoller du
comptoir
En venant jusqu'ici tu t'es faite
abordée
par des mecs : des gentils, des
vulgaires, des relous
avec pour seul prétexte ta féminité
C'est vieux comme le monde,
la femme est sous verrous
Il faudrait que tu sois un peu pute et
soumise.
Un poivrot te rejoins sur l't'abouret
voisin,
te dis qu' « Il viendra
pas », qu' « Attendre est une bêtise. «
Il pu la vérité et puis le mauvais
vin.
Il te dit que jamais un homme ne
comprendra
La révolte qui
s'agite dans ton anatomie
qu'aucun d'eux ne viendra dehors lever
le bras.
C'est pas des mauvais bougres,
mais même les plus gentils
trouvent que tes demandes sont du pinaillage
et qu'personne
se battra pour obtenir des droits
qu'ils ont deja acquis, peu importe
ton verbiage.
Déjà tu n'y crois plus. Tu noies ton désarroi
Tu guettes
la porte : il a une heure de retard
L'ivrogne a l'air de croire qu'il sait
plus sur les tiennes
qu'elles
soient en bikini ou portent le foulard.
Dans la vodka s'effacent
tes instances stoïciennes
Tu comprends ces conasses de féministes
Celles qui gueulent,
celles qui ont oublié le dialogue
Les murs en face de toi te changent en extrémiste.
La rage te tort l'esprit, t'inonde
comme une drogue
Déjà tu n'as même
plus l'envie d'argumenter
Tu veux juste les faire chier, les
traiter de connards,
Même plus pour te battre mais juste
pour te venger
Tu es ivre et il a trois heures de
retard
Tu titube
toute seule dans ta révolution
l'Histoire te mutile de désespérance :
inégalité de salaire ou excision.
Tu devrais t'en aller, te donner une
chance.
Le pochard gueule
que toutes les femmes sont des
salopes
Tu reprends une grande gorgée et tu
songes
que parfois certains hommes
sont aussi des salopes
Tu aim'rais bien hurler, ton attente
se prolonge.
Tous les hommes s'en foutent et tu peux
bien bruler
des soutifs, être douce, faire preuve
de cynisme,
Visiblement personne
n'est là pour t'écouter
Dans les brumes
d'alcool tu espères le Féminisme
attendant pour toujours qu'il entre
dans le bar,
avec l'indignation
comme on porte
des haillons
L'horloge dit qu'il
a cinquante siècles
de retard.
Bien à vous, Scrat
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