mercredi 29 mai 2013

Scellerie

Café au lait histoire de me caler un peu avant d'aller manger (maaaaangeeeeer..)

J'écoute ma playlist-de-quand-je-fais-le-menage mais la chanson que je me passe en boucle depuis hier c'est Noir(s) des Fatals Picard. Ca roxxe pas mal. Voyez plutôt.

 

Si je n'ai pas tellement avancé dans ma liste de livres à lire, je me suis quand même fait un aparté lecture. L'avantage des romans ado c'est que ça se lit incroyablement vite.  En l'occurrence j'ai dévoré Brise-Glace de Jean Philippe Blondel en deux heures (pauses incluses). 
L'histoire répond au classique de la littérature ado : Un mec de 17 ans ayant vécu un drame atroce revient au monde grâce à une amitié improbable. Rien de très nouveau.
Mais c'est très bien écrit. Déjà. La langue est belle, l'attente de la révélation bien mené, les personnages assez réalistes. Et puis comme je suis une collectionneuse de phrases, je peux vous assurer que ce bouquin là a son comptant de paragraphes qui valent le coup. 
Surtout que vu mon humeur un peu approximative et les soucis qui m'occupent j'ai tendance à vachement me reconnaitre dans certains textes mi-figue mi-raisin. 

Je me sens comme ce mec en haut de la montagne. Je ne veux pas regarder en arrière mais devant ça m'effraie aussi, alors je reste là tout au bord du précipice, je joue avec l'idée de me jeter dans le vide et de trouer les nuages, mais je ne le fais pas par ce qu'il y a une partie de moi qui a vraiment envie de vivre, de vivre des trucs extraordinaires, de vivre à plein poumons, simplement je ne sais pas comment faire, voila, je ne sais pas comment faire.

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A part ça ciné. Avec une thématique récurrente de la notion de pureté. 

Déjà j'ai été voir Gatsby le magnifique (celui de Baz Luhrmann cette fois). C'est assez bizarre de voir la même histoire mais dans deux adaptations différentes à moins d'une semaine d'écart. On retrouve, comme on s'en doute beaucoup de points communs. Et de divergences. 
Ce qui m'amuse c'est que ces films sont les portraits d'une époque. Mais pas celle de la prohibition. De la leur.  
Dans le film avec Robert Redfort, on reconnait les années 70 avec ses sentiments en retenue, ses baisers passionnés cachés par des plan hors-cadre, ses femmes fragiles aux yeux qui brillent. Alors que dans le film avec Léonardo Di Caprio il n'y a pas de doute à avoir : on est au 21e siècle hollywoodien, avec ce faste proche de l'orgie, des couleurs criardes et des émotions brutales sur-exposées. 
J'ai bien aimé les deux versions. Les personnages n'ont pas du tout l'air d'être les même en fait ce qui en fait deux histoires très différentes je trouve. Nick est moins doux, plus enfantin et Tom un grand salaud dans la version de 2013, Jordan est plus sensuelle, plus femme que fille et Daisy possède une aura de folie dans la version de 1974.
Pour le point bonus du nouveau Gatsby, je me suis aperçue qu'on ne voit plus trop Di Caprio sourire dans ses films. Non par ce que qu'on ne vienne pas me dire qu'il a "vraiment" vieillit. Di Caprio quand il sourit, il ressemble encore au jeunot de Roméo+Juliet. Décidément j'aime les sourires. 
Par contre je n'aime pas les films en 3D. C'est vraiment une horreur, ça m'a gonflé pendant toute la séance : l'image es moins nette. Sans compter que les gens qui vont voir des films en 3D ont l'air d'être aussi ceux qui bouffent des m&ms et du popcorn en chuchotant pendant tout le film... (ouais ouais je suis un peu aigrie. C'est mon coté bibliothécaire surement =P ) 


Le même jour j'ai regardé un film très différent (mais en fait.. bon attendez je vais y venir plus tard) : Alceste à bicyclette (Philippe Le Guay). Y'a pas des masses à dire sur le sujet. C'est un bon film. On cherche sans cesse à répondre a cette question "Qui est Alceste?"  On oscille sans vraiment savoir. 
Qui donc est ce personnage rageur mais pur; le seul "véritable optimiste qui croit pouvoir faire changer les gens en leur disant la vérité" ?
Il y a quelques ficelles un peu grosses mais j'adore le jeu de Luccini en ermite bougon, un peu casanier, moqueur plus qu'hypocrite. C'était franchement sympa. 
On retrouve du coup un thème commun avec Gatsby : Quel personnage trompe les autres ? Qui est bon dans toute cette histoire ? Quels rêves se cachent sous les actes ? 

Bref.
Sur ces bonnes paroles et ces critiques un peu creuses, je m'en vais attaquer un nouveau bouquin de ma liste. Faudrait voir à ne pas être trop you you non plus. 

Bien à vous, Scrat

Ps : Donnez-vous la patate : A pic !

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