Hey !
Ouais je manque cruellement de régularité.
Initialement, je voulais poster direct après mon voyage a Paris. Et puis la flemme faisant, finalement non.
Cela ne m'a pas empêcher de faire des trucs donc.
A commencer par l'exposition sur Jacques Demy, a la cinémathèque française. Ma mère est une fan totale de cet univers. Moi un peu moins mais j'ai carrément adoré l'expo. Bon il y avait certes, plus de "reproduction" que de costumes d'origine mais quand même, globalement, l'atmosphère féerique a tendance a faire plutôt du bien.
Mais enfin, a la base j'allais quand-même à Paris pour une nouvelle pièce a la CF. Cette fois il s'agissait de Phèdre. C'était ma cinquième pièce vu là bas mais ma première tragédie.
Tragédie c'est le mot. J'ai été vraiment vraiment déçue ! Alors bon, ok, Elsa Lepoivre, l'interprete de Phèdre, était absolument lumineuse. Mais c'est a peu près le seul point positif.
La mise en scène était d'une platitude extraordinaire. Respect des règles du théâtre classique ? Peut-être. En tout cas il n'y avait rien a "voir". J'ai mille fois préféré lire la pièce.
Les seules initiatives prises n'ont fait qu'empirer l'ensemble. J'ai carrément faillit partir avant la fin. Oooh ciel! L'annonce de la mort d'Hyppolite.... C'était d'un chiatique. Je sais, je sais. dans le texte il s'agit d'un trés long monologue (pas moins de 3 pages) Mais là quand même.. Ca a prit trois quart d'heure, en jouant sur l'extreme lenteur de la diction censé ajouter du pathos. C'est réusis en un sens. J'ai trouvé ça pathétique. Je ne pouvais m'empecher de lever les yeux au ciel toutes les cinq minutes.
Et puis globalement, aucun dynamisme, aucune implication émotionnelle. Juste du grandiloquent. Un gâchis énorme.
Du coup je note pour l'avenir : Les comédies, les vaudevilles, les drames : Ok. Mais je ne retournerais plus voir la troupe de la Comédie Française pour une Tragédie Classique.
Pour rester dans le visuel, j'ai été au cinéma aussi. Elekrick Children (Rebecca Thomas) est un film étrange. Lent et fou, mais assez léger malgré l'histoire. A l'image de Julia Garner, l'actrice principale, la lourdeur de l'atmosphère ne nous atteint pas. Immunisé par une auréole de sincérité, de naïveté et de lumière, c'est un film vraiment chouette. L'action est presque invisible et certaine réponse manque. La sensualité enfantine resurgit sans cesse, troublante et douce.
Je ne peux pas dire qu'il s'agit d'un coup de cœur absolu mais je ne trouve rien de particulier a reprocher a ce film.
Sinon j'ai enfin vu la saison 7 de Doctor Who. Pfioou. l'attente a été hyper dure mais j'ai tenu bon.
En fait j'ai été un peu déçue. Un peu hein. pas trop. Mais quand même... Déjà, jusqu’à l'épisode de Noël j'ai trouvé ça assez plat.. les episodes allaient trop vite et sans qu'il y ai vraiment de "fil rouge" tissé entre eux. Limite j'aurais pu les regarder dans le désordre. Ça s'améliore avec l'arrivée de la nouvelle compagne du Docteur qui est très chouette. Et avec ce PUTAIN de dernier épisode qui confine a l'épique. Non, c'est sur que le final claque totalement et fait qu'on pardonne les autres défauts de cette saison.
J'ai tellement hâte de voir l'épisode spécial 50 ans...<3 Amour coeur joie.
I said he was me, I never said he was the Doctor [...] My name, my real name, that's not the point. The name I choose is The Doctor. The name you choose it's like... it's like a promise you make
J'ai également été voir 12 ans d'age (Frederic Proust). Ca passe tout seul. J'ai trouver ça assez peu folichon en fait. C'est un film sympa pour se détendre, rigoler un peu, être ému un peu, mais jamais trop, tout est mesuré. La morale est attendue : La vie continue. La vie peux continuer comme ça. Et au fond tout va mieux. On ne change pas, on s'accepte. bref. C'est assez bateau mais ça se regarde tranquillement, sans éclat.
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Rayon littérature maintenant. En plus du tome 18 de Pandora Hearts (Excellent,, mais confus. Il faudrait que je relise toute la série un de ces quatre), du tome 8 de Fables (Franchement cool. Je pense acheter la suite aujourd'hui) et de deux manga yaoï (Sympa mais plutôt médiocre. J'en reviens pas du degré de simplicité des scenarii) j'ai eu le plaisir de dévorer deux romans.
L'un plutot moyen. Ma vie ne sait pas nager est un roman sur le suicide, vu en vase clos dans une famille qui ne communique pas, chacun vivant son chagrin seul avec lui même. J'ai trouvé cette histoire un peu trop... easy. Trop de lieu commun au final, qui fait qu'on ne rentre pas vraiment dans l'histoire et qu'on assiste a la douleur des personnage sans le ressentir un seul instant.
Sans compter que le quatrieme de couverture spoile absolument tout. Bon ça se laisse lire hein.. Mais pas plus.
En revanche, j'ai engloutit en une nuit Dehors, les chiens, les infidèles. J'ai trouvé ça très bien fait. Pas tant au niveau de l'intrigue - qui suit le schéma classique de la fantaisy (Quête - Accomplissement de la quête - Bataille finale) - mais au niveau des personnages. Là on sent une élaboration minitieuse. Détestable mais juste, changeant, ambitieux. Le tout blanc et le tout noir n'existe pas. Ça n’empêche pas de prendre partit, mais rare sont les personnages incompréhensibles, aux agissements absolument injustes. Le fond religieux de l'histoire est surprenant mais bien trouvé, tout comme ces mutants, nés pour survivre a la nuit éternelle.
Quelques excellentes trouvailles donc, et un panel de personnage franchement interessant;
Le jeu le plus impressionnant (pas le plus subtil néanmoins) étant bien sur entre Spérance et Astacie qui soulignent toute la différence entre l'alliance et l'affection. Deux visions différentes des mêmes points, en permanence.
Un questionnement aussi, sur l'écart entre la justice et les agissements aux répercutions positives. Les nœuds terribles de la vérité. La tension entre les vœux et les promesses contradictoire, et sur qui doit être servit. Non vraiment, j'ai trouvé ça assez bien fait.Ce n'est peut-être pas un chef-d’œuvre mais ça reste un livre qui marche du tonnerre
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Je conclue cet article avec le clip délicieusement kitsh de Garkunkel et Oates. Have fun =)
Bien à vous, Scrat
PS : Je suis prise pour mon Master
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