Sublime illustration by Senyphine |
Café et lait et pain perdu.
Oui je déjeune tard, mais je suis en mode "Veille de nuit".
Avant ça, j'ai pas mal bossé à la médiathèque des CL, au rayon ado. Du coup j'ai emprunté quelques trucs.
Parmi lesquels F comme garçon de Isabelle Rossignol. Il s'agit d'un petit roman, collection Medium, qui se lit fort vite et qui aborde l'homosexualité enfantine. C'est assez étonnant. D'abord par ce que l'on parle très peu de sexualité enfantine, et encore plus rarement d'homosexualité. Pourtant il me semble que c'est quelque chose de fréquent, cette espèce d’éducation-sexuelle-jeu, beaucoup de gosses l’expérimentent, sans même vraiment avoir conscience de ce dont il s'agit.
C'est peut-être ça qui m'a un peu dérangé dans ce roman. Notre héroïne a une conscience très aiguë de ce qui est en train de se passer. Alors certes, à 12 ans, on est plus totalement innocent, mais j'aurais préféré lire une histoire ou le glissement se faisait inconsciemment.
Cela parle aussi de cette fameuse "Phase lesbienne" par laquelle les filles peuvent passer et qui est temporaire. En l'occurrence, Zoé se retrouve confrontée à des filles pour qui c'est le cas, alors que pour elle il s'agit d'une réelle orientation. On la voit gandir au fil des pages, des rencontres, des événements. Peut-être pas de manière assez réaliste mais quoi qu'il en soit, je suis contente de voir ce genre de thème abordé dans les bouquins jeunesse. Personnellement, quand j'étais plus jeune, les histoire d'amour homo me touchaient davantage que les autres. D'ailleurs j'en profite pour recommander avec vigueur Tous les garçons et les filles de Jérôme Lambert qui est peut-être l'une des histoire d'amour la plus douce et la plus subtile que j'ai lu.
- Tout va bien les amoureux ? On vous dérange pas trop ?
Silence de l'assemblée qui attendait avec stupeur la suite des événements. Clément lui a lancé un regard noir et méprisant. J'ai essayé de trouver l'enchainement.
- Pourquoi tu dis ça ? T'es vraiment débile Roussier, ai-je lancé en prenant conscience que ce n'était pas la meilleure phrase de mon répertoire.
- Pour rien, Lemeur, pour rien.
- Et bien si tu dis des choses pour rien tu pourrais peut-être tout simplement fermer ta gueule, ai-je dis dans un large sourire. [...] Roussier a répliqué après deux secondes d'effarement.
- C'est juste que ça fait bientôt vingts minutes que vous êtes là a vous regarder dans le blanc des yeux en souriant comme deux cons. Ca me fait marrer, c'est tout.
pour le coup j'ai eu du mal a enchainer. [...] Clément n'a rien dit, s'est allumé une cigarette dont il a recraché la fumée au visage de Roussier.
pour le coup j'ai eu du mal a enchainer. [...] Clément n'a rien dit, s'est allumé une cigarette dont il a recraché la fumée au visage de Roussier.
- Si ça te fait marrer, comme tu dis, c'est plutôt une bonne chose, a-t-il énoncé en regardant ostensiblement l'activité de la rue derrière les vitres du café. On peut donc continuer.
Et puis sinon, j'ai commencé a lire la série de Victor Dixen Le cas Jack Spark.
J'ai lu le premier tome (Eté Mutant) à une vitesse folle, par ce que l'intrigue était vraiment sympa et les personnages plutôt cools. Il y a de très bonnes choses. Une action progressive et bien menée. Un personnage principal auquel on a parfois envie de donner des claques... Et ce qui es formidable, c'est que c'est voulu. C'est vraiment bien fait à cet égard. On s’inquiète pour nos héros, on s'interroge, on s'investit.
Bon malheureusement il y a aussi de gros, très gros défauts. Des facilités scénaristiques par exemple.
C'est un peu dommage de se donner autant de mal pour introduire des éléments mystérieux, et de tout résoudre, tout expliquer en deux monologues de trois pages qui décrivent l'univers. Pour expérimenter moi-même un peu l'écriture, je sais que c'est tentant, de pondre un pavé ou tu expliques tout ce qu'il y a savoir et ainsi, présenter exhaustivement ce que tu as imaginé. Mais à la lecture ça ne passe pas. Du tout.
Il y a, comme je le disais une assez bonne maitrise des personnages, en particulier celui de Josh qui m'a beaucoup plu dès le début.
Mais en commençant le Tome 2 (Automne traqué), je me rend compte que le temps que l'auteur a prit pour introduire ce perso, il le gache en bâclant une histoire, pour le moins improbable, et qui permet de créer des liens à la va vite entre des personnages qui n'en avaient pas tant. Pourtant la scène du "Oui" était bien. Mais ça n'aurait pas été un mal qu'elle arrive plus tard, bien plus tard, et encore une fois que les révélations n'arrivent pas d'un coup de manière miraculeuse. Bon.. Affaire à suivre. J'en reparlerai quand j'aurais avancé dans la série.
-Pause musicale de transition par ce que je ne sais pas faire les transitions-
Sinon, je fais des veilles de nuit. Bon. J’espère que vous vous en foutez, mais ça me permet de passer pas mal de temps a regarder des séries.
Cette semaine, je me suis donc fais l’intégrale des deux saisons de Once Upon a Time. J'avais repéré cette série avant qu'elle ne sorte et je n'avais encore jamais pris le temps de la regarder. Je ne sais pas si vous aviez remarqué que j'étais un peu branchée Contes ? Bon en tout cas, c'est clair que le concept me botte grave.
Les histoires croisées entre le présent a Storybrooke et le passé, dans la foret enchantée c'est plutôt cool (même si j'ai remarqué qu'a part quelques histoires spécifiques, les passages dans la foret enchanté m'ennuient assez).
C'est tout le paradoxe de cette série. Les intrigues sont bien trouvées, j'ai carrément envie de savoir la suite MAIS... Ben 9 fois sur 10 ça me gonfle de devoir me taper le matage des épisode pour savoir ce qu'il se passe. Si je n'avais pas des nuits à occuper, je pense que ça fait un bail que je serais aller lire le spoiler des épisodes sur Wikipédia. L'histoire se traine et... Bon il y a bien quelques personnages que j’apprécie beaucoup (Rumplestelskin, Belle, Red...). Le soucis c'est qu'il y en a aussi qui me sortent par les yeux. Mais vraiment hein. Si je pouvais entré dans l'écran pour aller leur éclater la tête contre le mur, ça serait avec grand plaisir.
En tête de cette liste on trouve Snow-White et David. Sans déconner, ces deux là... Mais je les hais au delà de toute mesure. Ils sont chiant, ils sont niais, il sont mous, ils sont débiles et en plus... Tout le monde les kiff comme si ils avaient la classe.
L'autre personnage qui m’insupporte c'est Hook. Cet espèce de beau gosse, créer pour avoir la classe et pour assouvir le fantasme du pirate.. AAARG ! Mais brulez lui la tronche avec de l'acide par pitié !
Bref, la sur-présence de ces persos m'a rendu le visionnage de la saison 2 carrément pénible.
L'ensemble est globalement beaucoup trop caricatural. Le personnage de Regina (The evil queen) est complétement sous-exploité. Cela dit, l'univers me plait, et la fin de la saison me donne horriblement envie de connaitre la suite de l'histoire. Ils ont intérêt a relever le niveau par ce que il y a du potentiel.
Dans un style très (très) différent, j'ai été au ciné hier pour voir Wolverine, le combat de l'immortel (James Mangold) Alors soyons clair, je ne m'attendais pas à un bon film... J'y allais pour voir Hugh Jackman transpirer de la testostérone par les yeux, hein, il ne faut pas se le cacher. Globalement j'avais bien raison. c'était assez pitoyable. Attention : j'ai passé un bon moment. Mais c'était quand même très nul.
On a le droit a toutes les erreurs et les clichés possibles :
Un gros dur, hanté par son amour perdu et sa culpabilité, des yakuzas et des ninjas, un grand méchant machiavélique qui se fait niquer comme un con, un gros robot indestructible, une romance improbable et violemment cheatée, une héroïne needy, une héroïne super indépendante, des clichés racistes sur le Japon, des changements de fringues impossibles d'un plan a l'autre, des punshlines, des sous-fifres de méchant idiots, un méchant qui devient gentil a la fin et qui crève comme une merde pour se racheter. On va de rebondissements creux, en scènes d'action tellement improbables qu'elles sont drôles, en passant par des moment sentimentaux d'un réalisme a couper le souffle;
Non, non, c'était convenablement pourri. Je ne suis pas déçue de ma soirée =D.
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I know who you are. I know I'm quiet ans I know... I should speak more.
But if you knew th things that were in my head most of time, you'd know what I really meant.
How... How much we're alike and.. How we've been thought things...
And... you're not small. You're beautiful.
Bien à vous, Scrat
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