samedi 20 juillet 2013

Volière

Lecture en cours : Sandman - Neil Gaiman

Bière, clopes et ventilateur. 
Telle la plante verte j'ai besoin d'être arrosée a intervalles régulières pour ne pas decéder sous l'emprise de la chaleur.
Harassée par la chaleur, la seule activité envisageable pour survivre est "rester vautrée dans mon canapé en buvant des litres de café glacé". Et quitte a ne pas bouger autant regarder des films. (Vous avez vu cette superbe transition ?!)
En l’occurrence j'ai un peu regarder de tout et de n'importe quoi. 

Tout d'abord il y a eu Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé (Les frères Podalydès). Petite comédie douce-amère sans prétention ? Pas sur.
A vrai dire j'ai beaucoup aimé. C'est délicieusement décalé et comme bien souvent c'est de cette manière qu'on parle le mieux des émotions. C'est un peu fou, très doux. Ça me fait penser a la phrase " Mares de chagrin, vagues de joie ". Par ce que c'est quand même un peu ça. Ça parle de rupture, d'amour, de magie, de deuil, de choix à faire, de choix qu'on a pas, du rêve et de la réalité. C'est un petit film qui vaut vraiment le coup. 


Ensuite, il y a eu Poulet aux prunes (Vincent Paronnaud, Marjane Satrapi). Bon je n'avais pas d'attente hors du commun (loin de moi l'idée de retrouver l’émerveillement de Persepolis) mais quand même. Ça se laisse regarder, mais alors vraiment sans plus. Encore une fois, l'histoire d'amour sur laquelle toute l'histoire est censé se baser passe remarquablement inaperçue. On ne crois ni tout a fait a l'histoire, ni tout a fait au personnage. Le heros est un peu chiant. très bien fait mais quand même assez chiant, ce qui dans un excellent film peu être un plus mais qui, dans le cas présent, nous empeche simplement de nous impliquer dans l'histoire. 


Autre déception : Toast (S.J. Clarkson), qui (désolée pour ce jeu de mot déplorable) manque horriblement de saveur. Un gamin ayant perdu sa mère se retrouve a batailler avec sa nouvelle belle-mère pour obtenir l'amour de son père. Je pensais que la cuisine serait un thème assez central. Enfait on l'a au début et la fin mais ça n'a rien de folichon. Les personnage me sont resté assez imperméable, comme si aucun d'eux n'avaient de bonne raisons d'agir, ne communiquant jamais, sourds aux phrases des autres. C'est assez désagréable, mais enfin c'est un point de vu tout personnel. Si le but était de faire en sorte que le spectateur plaigne le héros c'est complémentent raté, on a aucune sympathie pour lui, a aucun moment. Les seuls moments que j'ai aimé sont ceux avec Josh le jardinier, et encore, c'est quand même un peu cliché. 


Et enfin, le dernier mais pas des moindre fut Rock'n rolla (Guy Ritchie). Issu de la sainte trilogie des films de Ritchie que je devais voir ABSOLUMENT. Ayant été convaincue assez largement par Snatch et Arnaque crime et botanique c'est avec plaisir que j'ai découvert ce film là. Et que sans grande surprise, j’ai trouvé ça super. Un peu moins barré et complexe que les deux autres mais tout de même, qui envoie pas mal du rêve, avec cette espèce de violence complétement dingue et cette multitude de perso, dont les relations se dévoilent progressivement. 
Non, y'a pas a dire, ça c'est du film qui déboite et qui donne carrément envie de faire des conneries. Mais en restant classe bien sur, si possible (ce qui n'arrive jamais.. ok... je sais..)


YEAH !



Hem. Bref. Niveau littéraire ma foi... S'ajoutent a ma liste de trucs a lire d eplus en plus de bouquins mais je n'avance pas vite dans la lecture proprement dite. 
Je me suis offert deux ou trois relecture de la série Nils Hazard (by marie-Aude Murail)  ainsi que Stardust de Neil Gaiman. J'ai trouvé ça cool. Assez poétique avec un univers franchement bien goupillé mais un peu trop de raccourcis sont pris par moment. C'est chouette mais loin d'être mon Gaiman favoris. 

Ne pleure pas, regarde moi
On ne meurt d'amour qu'au cinéma

Bien à vous, Scrat

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