Cigarette du matin et bananes plantin !
Nan je déconne. C'est juste un pretexte pour faire une transiton sur mes vacances sous les tropiques
Voila, alors maintenant que vous êtes jaloux, je peux commencer !
Qui dit voyage dit évidemment avion, et qui dit avion dit "films vu dans l'avion". Bon en l’occurrence il n'y avait pas des masse de choix (et étrangement je ne me sentais pas de revoir Hunger Game), donc j'en ai profité pour tenter un p'tit film français : Les saveurs du palais (Christian Vincent).
C'est l'histoire de Hortense, cuisinière dans le Périgord, qui va être choisit pour s'occuper de la cuisine privé du président de la République, un monsieur vieillissant adepte de bonne bouffe du terroir. C'est assez palôt en fait comme film. Du début la fin j'ai eu l'impression qu'il ne se passait rien, à part l'évidence implicite à ce genre de film : on va lui en faire baver par ce que les autres cuisinier sont pas sympas, qu'elle dépense trop, que sa cuisine n'est pas assez dietetique etc, etc. Bon, c'était très bien pour l'avion mais vraiment sans plus, je m'attendais a ce que ça soit plus drole que ça quand même.
Pour resté dans l'esprit "Catherine Frot", j'ai aussi regardé un film sortit il y a un moment : Imogene McCarthery (Alexandre Charlot et Franck Magnier), qui d'après l'affiche me laissait espérer l'une de ces petite comédie policière inspiré de romans anglo-saxons (dans la veine de Mon petit doigt m'a dit ou L'heure zéro). Alors pareil, c'est sympathique mais sans plus. Pas aussi chouette que les deux autres films sus-nommés en tout cas. Lambert Wilson est furieusement dénué de tout charisme et l'intrigue est un peu facile, avec des notes d'absurde qui passent plus ou moins bien. Ça se regarde, mais je pense que d'ici deux mois, j'aurais complétement oublié ce film.
Et puis hier soir, prise d'une envie de sortir après trois jours de boulot légèrement intensif, j'ai enfiler mes pieds, jusqu'alors inutiles, et j'ai marché jusqu'au cinéma le plus proche pour aller voir Libre et assoupi (Benjamin Guedj) , qui n'était pas DU TOUT sur ma liste de film à voir. Et c'était plutôt une bonne surprise. Ca n'a rien de révolutionnaire ou de particulièrement exceptionnel, mais le présupposé de base est un peu original et Baptiste Lecaplain porte très bien le rôle du gentil mec qui ne veut rien faire. Sans être transcendant, le film réussit tout de même a passer à côté d'un certain nombre de clichés et même si ce n'est pas très profond, ça sonne tout de même assez juste. La BO est assez chouette, on se laisse porter, on rigole. Je ne suis pas sur que le film restera dans les annales, mais on passe un bon moment. Petite mention pour Denis Podalydes, plus vrai que nature en conseiller de la CAF conventionnel et adorable qui aime les gens et qui ne colle d'étiquette sur le front de personne.
J'ai aussi beaucoup aimé la scène de la danse , pas jubilatoire mais presque. Extrêmement rafraichissante en tout cas. =)
C'est dommage que la réalité manque d'imagination
Voila pour la partie ciné.
Au niveau bouquin, pas grand chose. Ma collection de Harlequin s'est agrandit avec mon anniversaire et ça fait très joli dans les toilettes. Je vous en raconterait un, un de ces quatre, si vous êtes sages.
J'ai un peu lu aussi, quand je prenais le soleil sur la plage (niark niark niark).
Il y a eu L'amour, roman de Camille Laurens ( dont j'avais beaucoup aimé Ni toi ni toi moi). La dame à l'art de faire de belles phrases et de proposer de jolies réflexions. On sent qu'elle a passé sa vie à essayer de démêler tous les fils de l'amour, de reflechir à ce sujet, de l'analyser en long en large et en travers, et de temps en temps, au détour d'une page on a l'impression d'effleurer la vérité. Mais.
Voila la nouvelle mode : la pensée amoureuse. C'est finis "Je t'aime", ça n'a plus court, bientôt c'est une phrase qui va disparaitre [...] Ce que j'ai pu détester ce verbe au début : penser, lâche substitut d'aimer, partout je n'entendais plus que lui. [...] Je pense à vous, j'ai pensé vous, je penserai à vous - Il est vrai que c'est plus simple à conjuguer sans drame à tous les temps, tandis qu'aimer, a part le présent ... Au fil des mois j'ai accepté cette pensée, ce pansement qu'il mettait sur l'absence. [...] Après tout c'était peut-être ça l'amour : avoir toujours le soin de l'autre? C'était peut-être mieux, au fond, de penser au lieu d'aimer, plus juste : ne jamais employer de mots plus grands que les choses.
Mais j'en ressort quand même avec une impression mitigée. J'avais la sensation de lire un truc que j'avais déjà lu quarante fois. Il y a une espèce de convention dans les nouveaux-romans-un-peu-biographiques-des-auteures-françaises-contemporaines qui aplanit totalement le truc. Elles écrivent bien, elles parlent du corps et de l'amour, comme pour réintegrer des opinions de femmes dans la littérature, mais ces opinions sonnent toujours pareil. Camille Laurens, Valentine Goby, Brigitte Giraud.. C'est toujours un peu la même chose. Ce n'est pas grave, ce n'est pas un mal : toutes ces femmes parlent d'elle-même, c'est juste que "elle-même" ressemble de manière troublante à toutes les autres. Ça me fait chier. Un peu.
D'autant que cela devient impossible de trouver le moindre truc sérieux qui ne fait pas d’amalgame amour/sexe et que ça commence à me saouler profondément. D'ailleurs je remercie Maia Mazaurette pour son article sur l'asexualité. Ça change un peu. Cette femme a décidé de monter dans mon estime cette année on dirait !
Bon aller, je change de sujet. J'ai enfin lu le dernier tome de La trilogie de Bartimeus, signé par Jonathan Stroud. Je ne sais pas si vous vous souvenez mais le deuxième tome, m'avait un peu.. moins plu (on va dire). Et bien La porte de Ptolémé, qui boucle la saga, remonte en flèche. C'était GENIAL ! J'ai dévoré l'histoire. Non, mais sans blague c'est vraiment une excellente trilogie. Ca fait reflechir à des notions sur la politique, le pouvoir, les inégalités, sans jamais que ça devienne rasoir ou moralisateur, l'action reste au top jusqu'au bout, on est embarqué par les péripéties, le rythme est bon et les personnages ne sombrent jamais dans la facilité du bien ou du mal. Les liens d'amitié ne sont pas ridicules et excessifs, au contraire, tout est nuancé et en plus ça regorge de bonnes idées et d'inventions. Ça prend le contrepied de tout ce qui peut être reproché à la fantasy et j’adhère à fond ! La fin est abrupte, on n'arrive pas à croire, que merde, ça y'est, c'est terminé. Je peux difficilement en dire plus sans spoiler donc je m'arrête là, mais franchement, ça vaut le coup !
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(petit coup de coeur pour la musique de la bande annonce de Grace de Monaco
Divineri, signé par Ludovico Einaudi)
A part ça, je rend mes 8 premiers chapitres pas plus tard que demain. Je commence à avoir un peu le trac et à penser que j'ai vraiment écrit un truc minable. Et que ça va me couter super cher en impression aussi par ce qu’après avoir fait un peu de mise en page, j'en suis à 215 pages quand même (+ les annexes). Bon. croisez les doigts pour moi en tout cas.
Bien à vous, Scrat
PS : Et si vous voulez un conseil de bonnes vidéos à regarder sur internet, intéressez-vous à Crossed, la chronique films & jeux vidéo de Karim Debbache. C'est très drôle, très intelligent et j'adore.
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