lundi 11 août 2014

Parcours d'accrobranche

Lecture en cours : Journal d'un écrivain en pyjama - Dany Laferrière

Bureau, fenêtre, et pas de clope par ce qu'en ce moment je n'ai qu'un paquet de roulées et je trouve ça franchement dégeu. Je picole un peu de stress mais bon, ça devrait me passer. 

Période de taff de nuit sur on , je suis déjà complétement déphasée, ça doit être mon grand age. Et en plus je me tape un aller retour dans ma ville d'étude pour faire une fucking visite médicale du travail (et oui ça veut dire que j'ai trouvé un travail pour l'année pro. enjoy.) 

Deux ou trois petites nouveautés en ce début Aout, mais je vais faire court par ce que j'ai un peu la grosse flemme. 
Bon au niveau bouquin rien de fou, j'avance tranquillement dans les conseils aux écrivains en herbe de Mr. Laferrière mais ça se lit vachement moins vite que ce que je pensais.  Du coup je m'octroie des pauses pour lire autre chose et pour l'instant ça donne ça. 
Déjà j'ai enfin prit le temps de lire Nouons-nous de Emanuelle Pagano, dont j'avais eu un aperçut durant mes cours. C'est très très chouette. Il s'agit d'un petit hybride littéraire, recueil de fragments sur l'amour (et ses copains : la rupture, la sexualité... etc).  Certains m'ont peut touché, d'autre m'ont franchement émue, fait sourire.  Ces croquis sur les relations amoureuse font deux, quinze, quarante lignes maximum et c'est étonnant comment ce court format permet une grande justesse. On a plein d'éclat de vie, significatif à leur façon et c'est vraiment un très beau livre. Ca se lit d'une traite en un après-midi mais vous pouvez aussi choisir l'option de lire un fragment par jour, comme une petite pilule de grâce quotidienne. A vous de voir, mais en tout cas ça vaut le détour.

Comment dire à ces gens qui nous aiment 
tellement qu'ils ne nous aiment pas ? 
Comment lui dire que son amour je n'en veux 
pas, que ce n'est pas de l'amour ?

Dans un tout autre style, puisque l'heure est à l’éclectisme, j'ai lu Fées, weed et guillotine de Karim Berrouka, un petit polar de fantaisy urbaine. C'était plutôt cool avec des personnages bien trempés (enfin...surtout Jaspucine, la fée dont ont suit le parcours et Premier-de-la-classe, personnage principal sur le tard). Au coeur d'une enquête complétement barrée, l'auteur s'est amusé, ça se sent dans l'écriture, même si desfois ses touches d'humour m'ont un peu fait sortir du roman. Dommage, mais bon, je chipote, en vrai c'était très sympa. Pas révolutionnaire mais quand même bien mené. Bon ce n'es pas non plus un roman très noir, si vous cherchez des frissons, il vaudra mieux choisir autre chose mais n'empêche, j'aime bien le délire, le fonctionnent sectaire du monde de fée (on imagine pas ça). Et le final était tout a fait chouette. Je ne vous en dit pas plus, vous irez jeter un oeil, ça se lit bien de toute façon.

D'un point de vu ciné j'ai un peu rattrapé mon retard avec Domino (Tony Scott) que j'ai trouvé très moyen, même si j'aime beaucoup Kira Knightley, là ça m'a semblé un peu leger et la mise en scène ne m'a pas conquise et dans un genre plus français Le gout des autres (Agnes Jaoui) que j'ai bien aimé mais qui reste dans la ligné de cette petite équipe d'acteur qu'on retrouve souvent cote à cote et donc qui est rigolo (j'aime beaucoup Bacri même si il joue toujours la même chose), parfois touchant mais globalement assez prévisible.

Sinon j'ai été voir New York Melody (John Carney). C'est typiquement un film sympa avec une idée de base que j'aime bien (un producteur de musique qui perd son influence dans le label qu'il à crée et craque pour la voix d'une jeune femme récemment larguée à qui il propose d'enregistrer un album indépendant sans studio, dans les rues de NYC) C'est loin d'être un coup de cœur absolu mais on sort de là plutôt heureux, content que le film ai évité de trop gros clichés et avec l'envie indéniable de soigner ses problème avec de la musique). Bon voila c'est sympa, j'ai bien aimé mais ça ne tabasse pas non plus.


Hier soir j'ai aussi regardé Turbo (David Soren), un petit film d'animation qui narre les aventures d'un escargot fan de vitesse. Je crois que j'avais surtout kiffé la bande annonce à cause du fond sonore : The eyes of the tiger (.. hem.. oui). Bon j'ai l'impression de me répéter mais ça casse pas trois carapaces à un escargot, c'est sympathique, ça te dit que les rêves c'est bien et qu'il faut y croire et blablabla. J'ai passé un bon moment mais c'est pas le dessin animé Dreamworks du siècle. Y'a quelques vannes marrantes et j'ai beaucoup aimé l'ooombre blanche qui est assez excellent dans la catégorie "personnage secondaire con". Après le scénario est quand même très très minimaliste. Mais du coup c'est pas prise de tête.


_______________________

Mais venons en a ce qui m'amène. Qui dit veille de nuit dit "plein de temps a tuer". Ors, cela ne vous a peut-ètre pas échappé mais parmi les séries que je suis, il en est une dont on a pas entendu parlé depuis un moment : Once upon a Time.  J'ai donc (enfin) regardé la saison 3.
Alors comment être précis ? C'est à chier.
C'est comme si ils avaient prit tooous les défauts de la série et qu'ils avaient décidé de mettre l'accent dessus. Je ne sais même pas par quoi commencer tellement cette saison va prendre cher.

ATTENTION MEGA SPOILER

Bon déjà la saison se découpe en deux parties donc je vais faire ça dans l'ordre. 
Première partie. On retrouve nos joyeux lurons qui partent pour le pays imaginaire afin de retrouver le petit Henry, ce qui pose déjà un sérieux problème vu que le spectateur a surtout envie de le laisser crever dans sa connerie ce môme débile.  Donc voila notre équipe bancale de gentils et de mi-méchants (par ce que c'est vraiment ça) qui part en mission pour affronter Peter Pan. Je pense que les scénaristes ont voulu faire de Peter un personnage vraiment méchant et angoissant mais ça ne marche pas du tout. C'est juste une putain de tête à claques. Sa manière de parler, ses expressions... Raah c'est intenable. Ce qui m’amène au deuxième problème de cette série : les acteurs surjouent. Grave.  Et tant qu'à faire ils surjouent super mal. Et ils prennent à cœur des trucs complétement pathétiques, c'est manichéen au possible. Le mensonge est toujours l'ennemi numéro un, c'est absolument incompréhensible. Si tu mens t'es trop un méchant quoi. Même si tu le fais pour sauver les miches de tout le monde, les garder à l’abri, ne pas les mettre face a des choix impossibles ou même garder des putains de secrets qui ne regardent que toi, rien à foutre : tu mens donc tu pues.
Pareil pour le fait de devenir gentil. Les méchants qui deviennent gentils c'est toujours par amour. Comme si il n'y avait que cette finalité là. D'ailleurs dans l'ensemble cette saison en fait beaucoup trop au niveau niaiserie. Le personnage de Belle tombe dans dans confins de nullitude, l'apparition d'Ariel est un superbe exemple de n'importe nawak sentimental et Blanche neige est plus godiche que jamais. Non mais sérieusement, elle ne m’énerve même plus tellement elle est niaise, j'ai dépassé le seuil de l'agacement pour atterrir direct dans celui de la profonde lassitude. C'est à se trancher les veines.
Quand au magnifique revirement d'attitude de Hook, c'est spectaculaire, du jamais vu. Pour le coup, pas de doute : c'est de la magie. Les scénaristes se sont clairement dit "Tiens et si on changeait totalement la personnalité du personnage" et c'est PASSE ! 

Bon je  vous épargne le final affligeant de cette première partie qui fist la cohérence avec un poing américain (pour ne prendre qu'un seul exemple : Peter Pan vole le cœur de Henry pour rester en vie, mais quand, après que ça ai foiré, il prend possession de son corps (d'ailleurs.. pourquoi ? Je ne vois aucune raison pour qu'il aille foutre la merde a Storybrooke alors que toutes ses actions antérieures sont motivée par le fait de vivre et de contrôler le Pays imaginaire. Ça n'a aucun sens..), aucun des deux personnages ne claque. Alors les heures de Peter Pan sont censé être comptées. WTF ?)


Et a peine ces folles péripéties terminées, V'la ty pas qu'une nouvelle intrigue débarque et alors là.. C'est magistral de faire aussi peu d'efforts pour camoufler un manque d'idée. " Hmm comme on ne sais pas comment relancer l'intrigue on va refaire tout comme dans la première saison mais en inversé ". Je ne déconne pas c'est vraiment ça qui se produit. Donc retour d'une grande méchante (la troisième à faire partie de la famille de Regina... Charmant) retour de la malédiction et donc retour a Storybrooke qu'ils avaient quitté au moins un épisode avant et cette fois c'est Henry qui ne se souvient de rien et Emma qui sait qui est qui. Super les mecs. Il faut savoir s'arrêter quand on en arrive à ce stade, merde ! ...
*Scrat part hurler dans les bois*
Bon alors, la grande méchante c'est Zelena aka La méchante sorcière de l'ouest, et depuis que j'ai lu Wicked... Comment dire... Je suis assez tatillonne sur ce perso. Et là, ce qu'ils en on fait... C'est nul. Nul à pleurer. En plus, elle aussi, elle articule comme une prof de linguistique, à deux millimètre du visage des gens pour avoir l'air plus menaçant (cf Peter Pan). En fait ça la rend juste dégueulasse mais pas plus flippante. C'est frustrant d’être confronté a des personnages AUSSI CONS !!

Bon je pourrais continuer comme ça pendant des heures : il n'y a strictement rien à sauver, aucune histoire d'amour, aucune intrigue, aucun retournement de situation : on voit tout venir à dix kilomètres à la ronde, c'est cheaté à MORT. C'est chiant et en plus on a vraiment l'impression d’être prit pour des connards décérébrés. 
Et attendez ! Là je ne vous parle que du contenu... Mais au niveau mise en scène et effet spéciaux c'est tout aussi déplorable. Les maquillages sont affreux, les décors sont en plastoques et sans déconner, il y a des plans  où on se croirait dans un épisode du JDG (sauf que là c'est pas un truc fait maison pour une chronique cool sur internet, c'est une série ricaine qui déploie des tonne de fric). Tain mais bordel, tu vois les perso devant leur fond vert ! C'est un scandale de se foirer à ce point là !

Quand au twist final... Bah ça confirme qu'ils vont encore ramer pour retrouver une intrigue qui ne se répète pas pour la cinquante millième fois et que cette série n'est pas basée sur les conte originaux mais bel et bien sur les Disney...

Toute cette saison est navrante et encore le mot est faible.

________________________

(aaah.. ça défoule)

Bon aller pour me faire pardonner ce pugilat gratos je termine sur un poil de musique, histoire de repartir vers des contrées de détente et de bonne humeur (et de passage à la médecine du travail..)


Bien à vous, Scrat

PS : J'écris, j'aime ça, je vais bien.

1 commentaire: