Retour à la baraque familiale avec ses grande vitres qui font entrer la chaleur, ses murs blanc et gris, le bocal de bonbon remplit juste pour moi, posé sur la table de nuit, la boule de bain de chez Lush qui parfume la chambre et que je réserve pour le 1er janvier, les plantes en pot, les guirlande qui clignote et mon chat qui reconnait un peu la maison et qui dort contre mes jambes.
Pas de clope à l’intérieur, a la place je mange les truffes au chocolat maison que M. m'a offert ce week end. Je vais bien. Ces temps-ci, il y a pas mal de ces moments de réconfort qui me font salement du bien. Je me sens fatiguée, mais une fatigue saine, reposante.
J'ai passé un chouette week end à Paris ou j'ai fais les magasins avec F. été bruncher à la REcyclerie avec A. (je vous recommande l'adresse) et évidemment été me lovée dans les fauteuils de velours carmins de la CF.
Je suis donc allé voir Le Misanthrope de Molière et j'ai trouvé ça assez chouette. J'ai eu un doute au début. Je trouvais que le personnage d'Alceste manquait de charisme, avalant les mots et caricaturant la gestuelle. Mais bon, c'était l'une des premières représentations il me semble alors mettons que je pardonne. D'autant que les acteurs prennent en assurance par la suite et ces défaut s'estompent. Dans l'ensemble j'ai trouvé le casting super. Arsinoë et Célimène surtout.
Célimene est même carrément adorable sous les traits de Georgia Scalliet. La mise en scène choisit d'en faire un personnage vraiment sympathique malgré sa "mauvaise langue". Le final confirme la tendresse que le metteur en scène avait pour ce perso d'ailleurs.
Bref j'ai passé un bon moment, j'ai parfois rit, mais pas tant que ça. Molière sous ses airs de comédie, cache beaucoup de sérieux. je le savais déjà, mais c'est particulièrement évident sur scène
Après le théâtre, le cinéma. J'avance dans la série Merlin malgré son immense médiocrité, et je regarde quelques films.
Par exemple Le prénom (Mathieu Delaporte) , qui fait une excellente transition puisqu'il s'agit à l'origine d'une pièce de théâtre. bon on m'avait un peu raconté toute l'histoire donc l'effet de surprise et d'humour n'a qu'a moitié marché. J'ai trouvé ça divertissant, avec quelque réflexions interessante mais sans plus. certaine remarques m'ont fait grincé les dents, peut-ètre parce que certain personnages me sont bizarrement familiers et que cela m'a rendu un pu triste. Et ne vous laissez par impressionner par Patrick Bruel, il se débrouille bien, n'ayez pas peur. En résumé c'est un film raisonnablement bon mais pas plus.
Autre style. Carrément autre style même avec Innocence ( Lucile Hadzihalilovic) un film complémentent étrange. Pas barré mais surprenant. Ce qui compte ici ce n'est pas l'histoire, pas même les personnage mais vraiment l'ambiance. Je pense que beaucoup de spectateurs ne s'y retrouveraient pas, moi-même, un autre jour, j'aurais pu m'ennuyer terriblement, mais je me suis laisser prendre par l'ambiance, par ces mystères, ce calme flippant, cette violence qu'on attend, que l'on est pas certain d'entrevoir. l'ensembe est très dérangeant sans qu'on sache jamais pourquoi. Cette espèce de pureté semble un motif d'horreur et on s'imagine sans cesse le pire. Tout semble malsain, mais je ne pense pas que ça soit tant la mise en scène ou le sujet que nos esprit a nous, corrompu par des attente de voyeur. Ah c'est vraiment spécial. la métaphore globale n'est rien de plus que celle des années "close" de l'enfance, jardins merveilleux, terrain d'apprentissage, mais ou plane toujours des doutes et des question (les adultes l'oublient et finissent par fantasmé cette période mais pourtant, en effet elle est souvent pleine d’inquiétude et d'incompréhension). Bref cela m'a plu, sans me remuer, cela m'a simplement enveloppée, comme une couverture, le temps que dure le film.
Et pour finir, le soir de Noël, alors que je dinais en solitaire, j'ai décidé de m'injecter un peu de joie de vivre et j'ai regardé We want sex equality (Nigel Cole), qui se présente comme un petit feelgoodmovie, nous racontant l'histoire d'une gréve de femme face à l’inégalité des salaires qui a presque immobilisé l'économie en GB. Partant d'une histoire réelle mais follement romancée (ça se sent dans la narration et dans certain décalage de propos) c'est effectivement très agréable a mater, ça donne le sourire. Ca ne me marquera pas au fer rouge cependant, malgré le sujet. Mais c'était parfait pour un 24 décembre si on est pas d'humeur à être tatillon sur le réalisme et qu'on a envie de s'endormir avec un petit gout d'espoir idéaliste sur la langue.
Théâtre et cinéma : check ! Passons aux livres.
Malgré ma résolution d'avancer dans mes lectures en attente, je n'ai pas pu résister a me lancer dans Les mille et une guerres de Billy Milligan, suite des mille et une vies bien entendu.
Ca a été très différent. Enfin... l'écriture de Keyes est la même et est toujours aussi parfaite mais ce second tome s'éloigne des "habitants" qu'on voient beaucoup moins (Allen et le professeur sont les principaux protagonistes de l'histoire). Je m'en suis réjoui pour Billy, mais pas seulement, le manque que lui même ressent, on ne peux que le comprendre. Et puis, même si le premier opus était déjà bien gratiné, le second est bien pire, puisqu'on suit de beaucoup lus près la vie carcérale de Billy. L'ensemble est donc plus dur et étant d'humeur sensible, j'ai souvent du refermé le livre pour que les émotions s'estompent un peu. On a beaucoup de tendresse pour le personnage en fait et tout le livre tourne autour de ça. C'est difficile de rester indifférent. L'apport des points de vu extérieur sont aussi troublant (j'ai retrouvé des formule qui m'ont bcp rappelé le taff que je fais l'été, auprès de personne handicapées mentales...).
Je ne tiens plus qu'à un fil. Le plus fragile.
J'ai adoré, vraiment, ces deux livres sur Billy. Et qu'importe ou et comment sa vie se soit déroulé par la suite, j'espère qu'elle a été heureuse.
Encore toute bouleversé par ma lecture, je me suis empressée d'enchainer le nouveau roman de Neil Gaiman qui promettait plus de merveilleux que de fantaisy, ce qui me faisait fort envie, avec sa jolie couverture et son poème-titre : L'océan au bout du chemin.
On retrouve des thèmes chers à Gaiman et l'ambiance un peu particulière qui était déjà présente dans Nobody Owen et Coraline. Un roman sur l'enfance en général et ses cauchemars, ses plaisir, son immortalité. Et puis sur une enfance en particulier avec ses aventures, sa magie, son suspens. Les personnages sont en nuance, parfois simplement défiguré par des miroirs déformant mais jamais classé chez les gentils ou chez les monstres, et ou les end ne sont ni vraiment sad ni vraiment happy . C'est poétique, une poétique du mauvais rêve. Vraiment je raffole de cet univers.
Les adultes suivent les chemins. Les enfants les explorent.
Et pour conclure cet article, deux Bande Dessinée.
La première était Ernest & Rebecca de Bianco et Dalena. ne vous fiez pas oux couvertures trop flashy. Le dessin est plutôt doux et l'intrigue de départ plutôt originale (une petite fille de 6 ans au caractère bien affirmé mais aux défense immunitaires faiblounettes va sympathiser avec un petit microbe dynamique nommer Ernest...). Tantôt drôle, tantôt sensible, c'est ne très chouette BD jeunesse que j'ai dévoré en un après-midi au boulot (... bah oui la semaine de Noël, ça se désemplit) qui, malgré certain thèmes assez attendu, se sort quand même des niaiseries fadasses qu'on peu trouver dans le rayon en général. Bref c'est cool. je vais guetter la suite maintenant ;).
Et la seconde était mon CADEAAAAAU DE NOWEEEEL : La deux premier tome de Funérailles le spin-off de Freaks squeeles.
J'ai tout lu cet aprés-midi et je suis déjà en manque et je veux trop lire la suite. Ca défonce. Plus sombre, plus fantastique que la série "régulière", Funéraille est vraiment prometteuse. L'intrigue, les perso, l'univers, les illustrations : tout me parait excellent. C'est vraiment extrêmement cool d'en apprendre davantage sur le personnage de Funérailles, mais pas que. Très vite on se plonge dans l'intrigue entièrement et c'est bourré d'idées passionnantes ! Je ne sais pas si on aura le "point de jonction" entre les deux séries un jour mais ça me plairait vraiment.
Je vous recommande vraiment trés trés tréééés chaleureusement toute la saga.
Et bien, j'ai massacrée les truffes, il n'en reste plus rien et j'ai besoin de me nicotiner un peu le museau avant que la nuit ne vienne geler la terrasse.
Très bonne Saint Sylvestre et Joyeuse année 2015. Peut-être.
Très bonne Saint Sylvestre et Joyeuse année 2015. Peut-être.
Bien à vous, Scrat
Ernest & Rebecca <3
RépondreSupprimerJ'adore, j'adore (je lis les aventures depuis un moment grâce au magazine Spirou ;P) et le poster de ma salle de bains c'est Rebecca dans un jardin d'enfants :)