dimanche 19 juillet 2015

Cabane troglodyte


Thé à la vanille et vue sur les arbres. 
J'ai un nouveau chez moi avec option balcon, baignoire, espace et accessoirement coupaings pas loin. 

Même si je n'ai pas pris le temps de faire un article depuis un moment j'ai quand même quelques nouveautés dans ma musette, malgré les aléas d'un déménagement, une soirée de fin d'année disons... instrutive, la recherche d'un boulot...etc etc...



Peu de lecture, j'ai eu la flemme je crois, au bout de dix lignes, je laissais tomber, il va falloir que je m'y remettre un peu mieux que ça, mais j'ai d'abord un mois de sommeil  rattraper. 

Bref. J'ai mollemnt lu le premier tome de la série Le sang des 7 rois de Regis Goddyn. Fantasy pure (je précise car j'ai été un poil plus SF ces derniers temps) avec des qualités : on sent un univers riche, pensé pour reveler progressivement l'action, ainsi que des personnages qui (dans l'ensemble) essaient de s'émanciper un peu des principes manichéens (en fait les "camps" qui s'affrontent sont très poreux, ce qui est a mon avis, assez lucide sur le fonctionnement d'une politique de ce type). Cependant... bon je ne juge pas le roman trop sévèrement parce que d'abord c'est un premier essai de la part de l'auteur et qu'ensuite, c'est pas évident de passer après Jaworsky (faut admettre...), cependant (disais-je) il y a aussi pas mal de maladresses. Notamment un foisonnement de lieux et de personnages que l'on a du mal a suivre. La multiplicité des points de vues permet de donner une vision plus large de l'univers, mais également trop dilué, ce qui fait qu'on doit souvent revenir un ou deux chapitres en arrière pour se remémorer qui est qui, fait quoi etc.. et l'ensemble perd en fluidité. On a également un personnage principal "typique-camera" auquel on ne s’attache pas, s'identifie pas. Le héro n'est pas trop cliché non plus, mais a un côté un peu coque vide, et certaines considération nous manque a son propos. Bref. La saga s'annonce bien, mais sans casser trois pattes à canard pour le moment. 

J'ai également persévérer dans ma fanitude de Freak's squeele, avec le nouveau spin-off de Florent Maudoux : Masiko
Et ça claque. Carrément. Tant d'un point de vue de l'intrigue (qui raccorde avec d'autres éléments de la série, mais sans en faire trop), du personnage en lui-même qui change vraiment malgré la casquette anti-héro qui pourrait semblé facile et qui est super bien traité ou juste visuellement (on retrouve le dessin de l'auteur mais toujours avec cette petite singularité qui différencie un spin-off d'un autre). Le dernier "chapitre" est particulièrement exceptionnel. Je n'en dis pas plus si ce n'est : Lisez cette foutue saga, de A à Z, vous y trouverez forcément votre compte à un moment donné ! 

(C'est l'été, je ré-écoute Goldman, La rue Ket et DSLZ comme à chaque fois que le soleil pointe durablement son nez)

Voila, à part ça, niveau actu, c'est surtout des films et on va essayer de faire ça dans l'ordre (chronologique j'entends). 

Motivé par L., je suis aller voir un film qui me faisait flipper d'avance et que je n'aurais sans doute pas eu le courage d'aller voir toute seule : Un français (Diastème). Et je ne regrette vraiment pas. Je craignais un voyeurisme de violence, mais en fait le film fait cogiter plus qu'il ne choque. La construction narrative m' beaucoup plus, tout en "goutte d'eau". C'est à dire, le film ne raconte pas vraiment une histoire. La caméra est toujours un poil à côté de l'action, ne nous montrant pas tant les changements que les gouttes d'eau qui font déborder les vase, celles qui mèneront au changement. Loin d'être démago, le film ne dénonce pas : il montre, et ce qu'il montre, si ça s'applique pour l’extrême droite, pourrait finalement tout a fait s'implanter dans un autre contexte. L'ensemble est vraiment subtil. Bon le film à surement encore des défauts, quelques scènes qui sonnent un peu toc, mais en fait c'est plutôt réussit à mon sens, car la caméra ne choisit jamais de donné tort ou raison a ceux qu'elle filme. La discussion après la séance à été aussi importante que la séance en elle même, le film se construisant aussi avec la réflexion qu'il ammene et qui peut varier d'une interprétation à l'autre. Quelques phrases chocs, quelque moments frisons, le réalisateur ne tire jamais sur la corde... Non vraiment, je suis heureuse de ne pas être passée à côté. 

T'es pas mort : T'as eu peur. 


 J'ai également regarder Le royaume des chats (Hiroyuki Morita), dans un registre plus smooth et une envie de retrouvé l'univers des studios Gibli. C'était sympathique. Pas complétement planant non plus (je ne me suis pas 100% investie dans l'univers, je crois que le film ne nous en laisse pas vraiment le temps : le rythme est un peu bâtard pour un dessin animé de ce genre) Mais dans l'ensemble, ça rejoint la ligue des dessins-animés a mater un soir d'hivers avec un chocolat-chaud-aux-chamallow, qui fait du bien par là où il passe et qui permet de se déconnecté pendant deux heures, d'un monde pas toujours très folichon. En gros. 

 Sinon... J'ai été au cinéma, parce que, cela ne vous a peut-ètre pas échappé, je m'interesse un peu à ce qui se fait autour du conte de fée d'un manière générale. Et cela ne vous a peut-ètre pas échappé non plus, je suis rarement convaincue par ce que je vois. Le film qui suit n'échappe pas à la règle, quoique pour des raisons assez différentes de d'habitude. En effet Tale of tales (Matteo Garrone) n'est pas un mauvais film a proprement parlé. Il ne sombre pas dans la niaiserie (et pour cause, le  matériaux d'origine n'est pas une production Disney mais du Pentamerone de Giambattista Basile.) On retrouve une esthétique frappante qui sied parfaitement à l'idée que je me fait du conte de fée : sublime et cauchemardesque, haute en couleur et en qualité, faisant flirter l’extrême beauté et l'horreur totale. Le histoire en elles-même sont aussi assez chouettes mais... Bien que les trois intrigues se mettent en place au sein de trois royaume voisins, a mon sens elles ne coexistent pas très bien. L'alternance des intrigues sert un certain suspens mais c'est tout. Non seulement les personnages ne se croisent que de manière très superficielle mais les messages sont aussi peu mis en relation, ce qui manque cruellement au film pour lui donner une unité. L'image prime largement sur le sens, et c'est un peu dommage car le flm avait du potentiel. Bref, ce n'est pas un coup de cœur, mais un espoir disons, pour ce qu'il est possible de faire autour du conte.

Et pour finir, j'ai été voir également le nouveau film de Michel Gondry : Microbe et Gasoil. On retrouve un peu moins l'aspect carton-pâte du réalisateur mais toujours cette petite touche décalée à la cool, où l'humour est toujours un peu plus profond qu'il n'en à l'air. Ce petit road-trip-cheap est une agréable découverte, avec deux héros assez convainquants (surtout Gasoil, qui m'a un peu fait penser à Lucien en version attachante, personnage très secondaire de Un éléphant ça trompe énormément). C'est chouette de voir qu'il est possible de parler d'adolescence sans se taper l'intégralité des clichés du genre et cette fantaisie un peu mélancolique me semble être un beau portrait. Encore un fois, ce n'est pas un film qui va changer ma vie, mais il m'a tout de même fait du bien sur le moment. 

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Pour quitter un peu le format "film", j'ai découvert ce mois-ci la série Gotham (Bruno Heller), recommandé par A. et qui propose une genèse de l'univers Batman. Connaissant très très TRES mal le canon et les comics, je découvre donc tout ça avec un oeil neuf et j'aime assez. Bon attention, la série est uen série policière tout ce qu'il y a de plus classique, et même assez planplan par moment, avec des perso sans grade profondeur. Je pense qu'il y a pas mal de fan-service un peu gratos aussi (personnellement ça ne m'a pas dérangé du tout, car je connais peu l'univers mais ça peu agacer les chevronnés). Les enquêtes en elles-mêmes ne sont pas très intenses, l’intérêt réside surtout dans les histoires de toile qui évolue au fil de la saison. je pense qu'il faut bien compter 4 ou 5 épisode avant de rentré dedans et d'apprécier un peu. Bref, mon avis est plutôt mitigé même si, j'ai bien accroché à la fin et je suis finalement assez impatiente de connaitre la suite. Mais bon, ça reste quand même ce genre de série ou j'ai envie de savoir ce qu'il va se passé, tout en ayant un peu la flemme de me taper les 40 minutes d'épisode pour le découvrir.  Il y a quelques réussites dans les personnages secondaires (j'ai un très gros faible pour Ed Nygma, même si ça manque encore un peu de subtilité). Je vous conseille d'y jeter un œil, ne serait-ce que pour le plaisir de voir comment l'univers à été ré-écrit et comment la série explique l’émergence de Batman (et autre super-vilain ou super-alliés affiliés).



Sur ces belles (?) paroles, je m'en vais me lover dans ce dimanche nuageux, me refaire du café, fumer quelque clopes, glander en pyjama sur la balcon entre le linge étendu et mon chaton qui perd ses poils par poignées.  Bonne vacances à ceux que cela concerne ;)

Bien à vous, Scrat 

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