Café au soleil et clopes au lait sur balcon... Attendez... Heu...
Le mois de juillet, c'est finit, le temps passe vite maintenant que je suis vieille. Bon. Quoi de neuf ? Pas grand chose proportionnellement au temps libre qui m'est accordé. Mettons que c'est parce que c'est l'été et donc les vacances (le chômage c'est bien des genre de vacances hein ?)
J'ai (enfin) pu lire la fin de cette merveilleuse saga qu'est City Hall, avec les tome 6 et 7. Je continue à trouver les scènes de baston assez confuses mais pour le reste... C'était formidable. J'ai lu ce manga au compte-goutte, au fur et à mesure des sorties et je pense me refaire l’intégrale d'une traite un de ces quatre pour le plaisir de la linéarité, mais de toute façon le manga, quoique complexe par moment, est assez bien foutu pour que même avec un an de pause entre deux tomes, on puisse aisément retrouvé le fil de l'histoire. Le potentiel sympathie des auteurs (que j'ai rencontrer à Geekopolis. Je vous ai dis que j'avais été a Geekopolis ? :p) ne gâche rien évidemment. Donc pour les amateurs de steampunk, d'action couplé à de l'intrigue et de réécritures en clin d'oeil, sautez sur l'occasion : la saga est terminée, profitez-en pour la lire, plus rien ne vous retiens. Enfin j'ai cru comprendre que des spin-off étaient en projet mas j'apprécie le fait que les auteurs ne tirent pas sur la corde. =)
PS : en plus pour une fois le personnage d'Arthur Conan Doyle n'est pas affreusement relou. C'est une aubaine !
Autre série de bande-dessinée (découverte et suggérée par F.) : Fairy Quest de Jenkins et Ramos, classé dans le rayon jeunesse et qui nous propose une jolie alternative du monde des contes de fée, ici appelé "Bois-des-contes", ou les personnages, dirigés par la main de fer de Grimm doivent encore et toujours respecter le scénario de leurs contes. Mais à force de vivre toujours la même histoire, certain personnages aspirent a plus de liberté, comme la petite Chap', qui s'est lié d'amitié avec le grand méchant loup... Bien qu'assez simple, l'intrigue est rythmée, les illustrations sont classes et la ré-écriture est globalement très chouette. Bref je suis plutôt enthousiaste face à cette adaptation et j’attends impatiemment le tome 3.
J'ai également lu un roman, qui m'a un peu fait sortir des sentiers de la fantasy/SF (ce qui n'es pas un mal). Quoique je ne sois pas fan de littérature policière/thriller, j'ai beaucoup aimé La fille du train de Paula Hawkins. Je l'ai gobé en fait : en 24h c'était plié, ce qui est toujours bon signe. Le point de départ de l'intrigue est assez original et j'ai trouvé l'ensemble bien construit, avec ses chapitres et ses temporalités en alternances. Les personnages eux-même sont peu sympathiques, mais sans être caricaturaux. C'est à dire, ils sont ambivalents, ils ont plusieurs facettes, ils nous agacent mais sont crédibles et sonnent vrais. Les portraits étant subtiles et justes, cela a évidemment accroché mon intérêt. Les multiples points de vue brouillent quelques peu les pistes, mais surtout, il y a un très beau travail sur l'attente, le suspens et le morcellement de l'histoire. Très réussit à mon sens donc. Mais vu le buzz que fait ce bouquin, j'imagine que je ne suis pas la seule à avoir passé un bon moment.
La vie n'est pas un paragraphe. La mort n'est pas une parenthèse.
J'ai aussi maté quelques films, comme toujours, à commencer par Dallas Buyer Club (Jean-Marc Vallée), recommandé par L. Le sujet n'est pas évident (le sida a une époque ou l'on pensait que ce mal était réservé aux homosexuels) mais est traité sans pathos grandiloquent, probablement grâce au personnage principal qui refuse d'arrêter de se battre, qui s'adapte, qui survit, qui se convainc qu'il suffit de le vouloir pour vivre. C'était une belle découverte, assez émouvante, avec un duo d'acteur parfaits (Matthew McConaughey en cow-boy incontrôlable et Jared Leto, absolument sublime en travesti libéré.) Le film est a la fois sensible et intéressant, abordant, l'air de rien, une foule de sujets, tout en gardant une légerté assez optimiste qui n'est jamais débile ou surfaite. Ça vaut le coup d’œil je pense.
J'ai aussi été au cinéma à deux reprises. La première fois, c'était pour voir Je suis mort mais j'ai des amis (Guillaume Malandrin). C'est un film assez gentillet, qui ne casse pas trois pattes à un canard et qui nous présente une équipe bancale de punks un peu à côté de leur pompes. C'est un film un peu sur l'amitié, un peu sur le fait de devenir adulte, un peu sur le deuil, un peu sur la vie. C'est le problème je crois. L'histoire est toujours "un peu" et ça donne un gout fade a l'ensemble. Pas mauvais, mais juste un peu fade et assez attendu, malgré l'aspect délirant que va prendre le road-trip. J'ai beaucoup aimé le personnage de Wim cependant, et on passe un moment sympa. Cela dit je pense que le film reste trop "conventionnel" pour servir correctement son message. Il l'aurait fallut beaucoup plus wtf ou beaucoup plus dramatique pour qu'il ai réellement de l'impact. Rien de méchant mais je pense qu'il va rapidement atterrir dans un recoin sombre de ma mémoire a long terme et qu'il n'en sortira pas souvent.
The last (but not the least comme qui dirait), à été Comme un avion (Bruno Podalydès), qui met un peu de douceur partout. Feel good movie sauce française, on se marre pas mal, tout en gardant une certaine tendresse pour les personnages, leur moments absurdes et cette petite touche de nawak poétique, qu'on apprécie qu'au cinéma (enfin en général). Je ne sais pas trop quoi en dire sans spoiler. Il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose, mais c'est un "petit rien" très bien fait, qui évite plein de stéréotypse, qui joue avec lui même et qui nous invite a lâcher un peu prise. Ce n'est rien de révolutionnaire, attention, mais ça fait juste du bien, la lumière reste en tête. J'ai beaucoup beaucoup aimé et je vais m'empresser de le ranger dans ma vidéothéque "a regarder en cas de coup de blues".
Je vais m'empresser de finir cet article car il commence à faire VRAIMENT trop chaud sur ce balcon (et mon clavier me brule les doigts... oui.)
Je me suis refait l'intégrale de Community afin de me lancer dans la saison 6, j'ai de nouveau chialer au cours des saison 3,4 et 5 et je me suis rappeler combien j'adorais cette histoire. On aurait pu s'attendre à un échec cruel pour la S06, la moitié du casting ayant quitté le show. Mais en fait l'histoire s'en sort étonnamment bien, jouant à fond la carte méta qui faisait déjà le sel de la série. Moins d'émotions que précédemment c'est vrai... mais je n'ai pas trouver cela moins drôle ni moins plaisant. A voir et à revoir et à faire découvrir. Les séries format 20minutes étant rarement aussi intelligentes et originales.
#andamovie
Je suis curieuse de la suite s'il y en a une et satisfaite de la conclusion s'il n'y en a pas =).
Sur ces bonne paroles (et ces dernières taffes de cigarettes), je vais aller me mettre à l'ombre de ma nouvelle tanière et je vous laisse sur un petit clip qui ne manque pas de charme (ni de technique...) .
Bien à vous, Scrat
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