Je mange mes cigarettes et je fume des chocapics.
Je passe tellement de temps à glander sur internet, que fatalement, je découvre des trucs super nuls des fois. Évidemment, j'adore ! Le Top du moment c'est ça :
1 L’évangéliste de l’extrême
Merci à salut-les-geeks pour cette découverte. Je vous préviens il faut avoir l'estomac bien accroché pour ne pas mourir avant la fin (par contre je ne peux pas vous dire si la cause du décès sera le rire ou le chagrin). Je n'en reviens pas d'avoir été confronté à une horreur pareille \o/
2 PZK -Chuis beau
C'est nul et ils le savent. C'est Dafuck du début à la fin. Je ne suis même pas sure de pouvoir en dire plus sur le sujet. Si ce n'est peut-être citer le père Blaise " Moi ça me bousille les esgourdes [...] j'suis déjà à moitié sourd"
En voila des liens qu'ils vont faire plaisir à tout le monde.
Mais vu que je ne suis pas cruelle, je vais finir sur quelque chose d'un poil plus sympa, même si ce n'est plus une découverte depuis un moment (et en plus j'aime beaucoup le clip).
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Période faste que le mois de décembre au niveau sortie ciné.
Lundi, c'était l'anniversaire de ma M. bien aimée et pour fêter ça dignement nous sommes allés voir Les cinq légendes (Peter Ramsey). C'était sacrément cool. Alors oui, le scénario est cheaté et il y a des fucking incohérences (-SPOILEUR-) Au hasard : Pourquoi les gosses finissent par voir Jack Frost alors qu'ils ne le connaissaient pas ? Ou pire : comment les dents de lait du même Jack peuvent contenir les souvenirs de sa mort ? (-FIN DU SPOILEUR-)
Mais c'est pas tellement gênant en fait. D'abord par ce que visuellement ça claque. Honnêtement, allez le voir sur grand écran ! Ensuite par ce que j'adore les mélange d'univers et je trouve que c'est une pure idée d'abord remixé toutes ces légendes (remixé et ré-assaisonné). Et puis la brochette de personnages est vraiment sympa. Entre le Père Noël biker, le héros Jack (j'en veux un!) et Sab (le personnage qui te rend tellement heureux que tu as l'impression d'être drogué) on ne s'ennuie pas un instant. C'est plein de détails drôles, de petites trouvailles douces. Bref j'ai marché à fond.
Et puis ce soir, c'était Anna Karenina (Joe Wright). Alors là, c'est clair je m'incline devant la mise en scène. On a l'impression d'être au Théâtre, d'être dans une bulle féerique. Le film ressemble à un ballet de danse. La lumière, les décors, les raccords scéniques. C'est brillant.
Donc le film est très bien foutu, déjà de base. Ensuite, les acteurs et les personnages sont parfaits (sans parler de Jude Law qui est excellentissime, j'ai beaucoup aimé la prestation de Matthew MacFayden). Ce n'est jamais oppressant ou chiant. Et la sensualité est omniprésente C'est plein de touches d'humour, d'humanité et ça dresse le portrait poétique d'un lieu et d'une époque... Ou du moins on a aucun mal à le croire.
Mais surtout... Jamais une héroïne ne m'avait autant renvoyé à moi-même.
Anna est dévouée parfois, mais fière aussi, et en définitive, incapable d'appliquer ses propres conseils pour elle même. Elle est pleine de vie, jusqu’à l’indécence, jusqu’à l’insupportable. Pas provocante mais isolée dans ses joies et ses peines au point de n'avoir cure du monde. Jusqu’à ce que le monde la heurte de plein fouet. Et alors elle ne se contente pas de vaciller non. Elle se fissure et se brise. Sa manière de douter... Elle désire être aimée. Ne s'en sent pas digne. Et est folle de désespoir et de rage quand elle croit ne pas l'être. C'est difficile à dire avec des mots. Enfin Tolstoï l'a fait, ce qui me donne plus que jamais envie de lire le bouquin.
Tout au long du film je me suis défiée de Vronsky, comme Anna devait le faire. Et elle avait tort.
Je voudrais mourir avant que tu arrêtes de m'aimer
Bien à vous, Scrat
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