lundi 28 juillet 2014

Tirolienne

Lecture en cours : Journal d'un écrivain en pyjama - Dany Laferrière


Bureau & Verre d'eau. Ça pourrait être le titre d'un roman contemporain à la mord-moi-le-noeud. 

Mon bébé chat à arrêté de me faire la tronche et je constate avec merveille l'efficacité de la ronron-thérapie. Du coup je me suis remise à écrire. très lentement, par petites touches contrôlées, par prise de note multiple, ça me ré-occuppe enfin l'esprit, ça fait du bien, je prends mon temps, je m'applique.
Je profite de ces derniers jours de solitude tranquille mais j’espère que mon calme du moment ne s'évaporera pas trop vite avec le retour à la vie en collectif.  Au pire il me reste ma pile de bouquins. Qui diminue un peu quand même et c'est drolement cool.


Bon déjà, j'ai terminé la lecture de Aucun souvenirs assez solides de Alain Damasio (Raaah mais ce titre... Je le porterai bien en pendentif tellement c'est beau). J'ai déguste ça lentement, nouvelles aprés nouvelles, chacune d'elle me menant un peu plus loin dans une déconstruction langagière et une construction de poésie. Par ce que c'est dur de trouvé un autre mot, c'est une poésie electronique, un collier de perle de SF. Chaque univers est finit parfait, comme des bulles electronique, une littérature en équation. On découvre des territoires où le langage a été privatisé (!) , où le dernier cercle de l'enfer est une harpe , où la Ville, entité électronique déserte dévore quiconque la traverse, où la lumière s'écrit, se sculpte. L'auteur écrit toujours l'instinct primitif de la liberté, de la beauté. L'écriture est un écrin qui devient sens peu à peu, elle reflechis à sa propre existence, sa propre porté, sa propre liberté et cherche a nous perdre (confusion de temps, de sujets ...etc). 
Bref. Autant j'avais été incapable de lire La Horde du Contrevent, autant j'ai adoré ce recueil de nouvelle. 

- Ca me semble fiable
- Ca me semble friable
- Houla. Tu as l'air de surventiler. On va essayer autre chose. Tu me suis ? [...] Sans tact et sans âme, les mains codent du tac au tac puis fondent. La ville lache ses dogues qui foncent dans la fange.
- Sans tract et sans armes les marins cordent du trac au trac puis frondent . La Vrille lâche ses drogues qui froncent dans la frange. 
- Concentre toi Sam, s'il te plait : Le foc est en toc.
- Le froc est en troc.
- Le nefs sont des naines sous les lames. 
- Les nerfs sont des narines sous les larmes.
- T'es complêtement dephasé fils. Tes mots t'échappent. 
- T'es complétement dephrasé fil. Tes morts t'écharppent.
T'avais tout anticipé bien sur. Chaque phrase tu l'avais ciselé, mot à mot, puisque tu ne supportais plus que Sam déforme dans le vide les syllabes. [...]
- Je t'aime.
- Je t'arrime ...

Les relations aux autres sont toujours interrogée en filigrane, ainsi que l'humanité, la liberté, la question entre réalité et imaginaire. Non, vraiment ce livre tabasse grave. Je ne regrette pas de l'avoir osé. Certaines nouvelles m'ont moins touché ( Le bruit des bagues , Les Hybres) , certaines m'ont littéralement bluffée, laissé le cœur à bout de souffle ( Les Hauts® Parleurs® ; Annah à travers la Harpe ; C@ptch@ ; Sam va mieux). 

Bon heu.. je vais m'arrêter là sinon j'en ai pour des heures et je vais recopier tout le livre en guise de citation. Passons plutôt à la suite.

La suite de cet article mais pas seulement, puisque le livre qui a suivit à été Confession d'un elfe fumeur de lotus (... Oui ça ressemble gravement à ça)  qui est le troisième tome des Extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, signé par Raphaël Albert. *Hhhhh je reprends mon souffle*. 
Bon très honnetement ? J'ai moins aimé que les premiers. pas qu ça soit vraiment moins bon d'ailleurs mais on visite le passé de Sylvo, découvrant d'un coup d'un seul ce qui l'a fait quitter Toujours-Verte. Et.. Bah en fait ça aurait pu carrément être un autre roman.  Cette parenthese est, certes, intéressante dans le background du personnage et il fauta admettre que même si on a la le droit cette fois ci au coté steampunk, l'univers est très bien travaillé et passionnant. Mais il n'empêche que ça reste selon moi une parenthèse et que.. J'espère vivement avoir une suite par ce que l'on est tout aussi frustré a la fin de cet opus qu'a la fin du deuxième Avant le déluge.  Bon voila. J'attends donc. 

Et en attendant je lis d'autre trucs. Ce week end par exemple, c'était Cosplay de Laurent Ladouari , un roman d'Anticipation qui réfléchit à la fois sur l'entreprise et sur le jeu vidéo (mélange que je trouve très intéressant de base). Vu que c'est l'un de mes sujets d'écriture pour l'année prochaine (hinhinhiin), j'avais vraiment hate de voir ce que cela donnait. Dans l'ensemble, j'ai passé un trés bon moment, j'ai beaucoup aimé le concept du Cosplay, de 1T et de la question des masques que nous portons, du mensonge qui révèle la vérité. Mais. Déjà c 'est un peu too much (et je ne peux pas en dire plus sans spoiler mais bon, j'ai l'impression que le livre se spoile un peu lui-même), le final est un peu trop éclatant et idéaliste et "tous-les-morceaux-se-recoupent" pour que ça fonctionne vraiment. Le personnage principale de Katie m'a semblé d'une platitude mortelle. Et puis le style est très moyen. Pas plus pas moins, il y a quelques jolies tournures de temps en temps et l'ensemble est bien construit mais bon, dans l'ensemble l'écriture en elle même est très très classique. (Mais ça me gene peut-ètre par ce que c'est dur d'enchainé aprés Alain Damasio. Je ne sais pas). 
Ça reste néanmoins un super bouquin qui se lit vite, qui peut faire rire et qui fait un poil de crossover anachronique, ce qui est toujours sympa. 

Les livres meurent avec ceux pour qui ils sont écrits


Pour rester un peu dans l'esprit du support vidéo-ludique, je me suis adapté au niveau audiovisuel en regardant le dessin animé Les mondes de Ralph (Rich Moore) que j'avais raté et qui est fort sympathique, assez bienveillant avec le jeu vidéo et malgré quelques trucs un peu clichetons (bon on est dans du disney-pixar, il fallait s'y attendre). En gros ça se regarde très bien, c'est chouette, y'a même un petit moment ou j'ai versé une larmichette.  J'ai enchainé avec la série Sword art online , recommandé par ma coupine F. Je ne vais pas en dire grand chose par ce que j'ai tout juste commencé (j'ai vu deux épisodes quoi..)  mais le concept me bote carrément et ça faisait longtemps que je n'avais pas regarder d'anime. 



Les mondes de Ralph




Sword art online




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Trêve de bavasserie, je vais aller me faire a manger, par ce que quand même il fait faim (surtout que j'ai été obligée de faire un test d'effort aujourd'hui et que cette saloperie porte drolement bien son nom ! )
Je conclus sur un soupçon de musique. Par ce que j'ai envie. Voila


Bien à vous, Scrat

lundi 21 juillet 2014

Terasse centrale

Lecture en cours : Aucun souvenir assez solide - Alain Damasio

Bureau près de la fenêtre du salon, soleil dans le dos, plantes vertes, clope et café.

Rentrée de vacances jeudi dernier ( j'étais là ↘ )                                                                      

 Je reviens toute calme et je vais bien. Sortez le champagne, j'ai l'impression que ce n'est pas si souvent. Bon mon chaton me fait la gueule grave depuis jeudi dernier, ce qui ne manque pas de me rendre stupide ("Mais aller Watson, on redevient copines ! Aller là !")

J'ai allégrement pu profiter de cinquante tonne de soleil, de sable, de nudistes, de ruelle blanches ornées de geranium, de civilisation antique et... Ben des quatre bouquins que j'avais embarqué avec moi.

On attaque donc, avec .. ben déjà le deuxième tome de la série Les salauds gentilhommes. On y retrouve Locke et Jean, toujours aussi cools, attachants et pourtant, humains d'une manière troublante, d'une manière qui fait que de temps en temps on a envie d'aller leur mettre une paire de claque.  Nouvelle ville fluviale, en forme de rose, nouveaux décors, nouvelles règles. L'univers est toujours aussi exceptionnel, riche de détails, les descriptions sollicitent tous nos sens. L'intrigue, à l’instar du premier opus, est un entrelacs d'arnaques, de coups de bluff, d'action et bon sang ! On ne donne pas cher des fesses des personnages.  Des horizons rouge sang est également l'occasion pour l'auteur de nous plonger dans une societé pirate qui roxxe à mort et qui donne foutrement envie de prendre le large. Bref j'ai été complétement embarquée et un peu abimée au passage par la fin en demi teinte, par ce que Scott Lynch l'a compris, les happy end et les victoires éclatantes font plaisir mais éraflent un peu au passage la vraisemblance. J'étais un peu triste en refermant le livre (même sentiment frustrant d'inachevé parfait que pour La trilogie Bartimeus). Cependant, quelle ne fut pas ma joie en constatant qu'un tome 3 venait de sortir (et que 3 autres étaient prévu !). Je suis trop hystérique de bonheur. J'ai super hâte de retrouver Locke. On s'y attache vraiment à ce bâtard.

Sinon j'ai lu comme une bouché de pain le roman-essai d'Agnes Desharte Comment j'ai appris à lire, recommandé par ma collègue littéraire (et soutient moral de master) F.
J'ai beaucoup aimé cette réflexion -très courte- sur le parcours de lecteur, la dissociation avec l'écriture, les associations avec d'autres idées, d'autres événement douloureux. Le style est bon, les reflexions intéressantes. Parfois j'ai eu l'impression de regarder mon rapport a la lecture dans un miroir de mot, mais pas toujours. Dans l'ensemble la manière d'aborder les choses reste subjective et Agnes Desharte ne nous agresse pas avec une vérité qui puisse etre generale. Elle ne parle que de sa réalité de lectrice et le roman ressemble parfois a une enquête, recherche d'indice, pistes de reflexion. Elle reste consciente du rapport trop intime aux choses et j'ai beaucoup apprécié. Bon cela pose aussi une distance avec une écriture simple travaillé mais souvent un peu lointaine. Egoïste peut-ètre ? je ne sais pas, moi ce livre m'a reposé mais il pourrait en agacé certains. Sympa donc mais pas impérissable. Ça se lit bien et le détour n'est pas long (180 pages).

Dernière découverte de vacances (je sais j'ai dix "quatre bouquins" mais le quatrieme est en cours de dégustation), ce fut Les Morues de Titiou Lecoq, acheté au salon du livre en Mars. C'est ce qu'on appelle un bon roman d'été. Pas prise de tête, pas très original (si ce n'est la forme un peu polar... mais c'est light). On suit Emma (personnage que j'ai trouvé très peu sympathique mais bon.. pas suffisamment casse couille pour que ça perturbe ma lecture non plus) dans sa quête d'identité amoureuse et le désir d'élucidé le suicide de sa meilleure amie d'enfance. Accompagné par les morue, son groupe de copines aux velléités féministes, ça donne un petit roman sympa, un peu cliché par moment (a part Fred, les personnages ont tous été vu et revus). L'écriture est assez classique, pas mauvaise mais minimale (au cinéma on parlerai de degré zéro de la mise en scène). bref c'est sympa j'ai bien aimé mis je ne le défendrai pas contre vents et marré loin de là. Pas d'envergure plus importante que celle de passé un bon moment avant d’être oublié dans les mânes de ma bibliothèque.

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J'ai profité de mon retour à la civilisation (et a mon disque dur) pour regarder, avec un poil de retard comme d'habitude, le film Une place sur la terre (Fabienne Godet). La première remarque que j'ai à faire c'est que Poolvorde est vraiment super crédible en personnage dramatique. Bon. Le film. L'histoire est assez basique si on la résume a sa trame minimum (un mec en marge, tombe amoureux d'une fille qui lui redonne un peu gout aux choses et vice versa.. bon). Cela dit.. ben j'ai bien aimé. J'ai trouvé ça très intéressant, cette réflexion permanente sur le mouvement. Avancer dans sa vie, saisir l'art du figé (la photo) dans un film, alors que les photos elles même cherche a se saisir du mouvement sans l'enfermer. Il y avait une multi dimension a cette idée, comme une arborescence et j'ai trouvé ça très chouette. Quelques moment franchement touchants. Les personnages nous restent etrangés, surtout Elena, imperméable à la compréhension, inaccessible. Je m’attendais a quelque chose d'un peu plus fort mais le film ne m'a pas déçu, je l'ai trouvé beau, dans ses non-dits et ses silences, dans ses mouvements arrêtés, rembobinés. J'aime aussi beaucoup la notion de réalité abordé a travers les illusions des personnages. La scène de la piscine, filmant le reflet comme l'image originale était vraiment trop belle (sans doute pas révolutionnaire mais trop belle quand même.) Mon passage préféré reste néanmoins celui de la bande annonce, qui ré-écrit l'histoire de Cendrillon alliant poésie et anachronisme crade.



Voila bon, c'est tout pour les nouveautés. Rien de très foufou, je sais. Sinon j'avance dans Elementary. On s'habitue à la médiocrité de l'ensemble et ceci passé, ça devient plutôt addictif. Je vais essayé de me payé quelques séances ciné avant de commencé le taff en Aout (mais pas sur que mon compte en banque soit d'accord, par ce que j'ai acheté plein de connerie en Grèce... Genre des Cheetos ou du vernis à ongles ..) et du coup bah... Mes finances tirent un peu la gueule. Comme mon chat quoi.

Bien à vous, Scrat

dimanche 6 juillet 2014

Pigeonnier II

Lecture en cours : Les salauds gentilshommes, Des horizons rouges sang - Scott Lynch

Bon alors oui. Je reprend avoir grossièrement été interrompue par moi-même. 

C’était moins bête que ça en avait l'air d'ailleurs puisque cela va me permettre d'évoquer rapidement le spectacle que je viens d'aller voir et qui était une petite merveille (petite par ce que c'était vraiment trop court à mon gout !)  
Dans un cloitre de nature, j'ai pu voir aujourd'hui évolué L'Homme Cornu. Onirique et étrange, ce menteur professionnel nous demande de ne pas le croire, nous parle des mensonges que nous portons comme des masques et qui deviennent réalité. Il donne foi en l'instinct en quelques tours d'illusionniste, entouré de bulles de verre remplies d'eau (ou de poison voleur de mémoire qui transforme les souvenirs en fumée).  La prestation magique fait interagir le public et est presque exclusivement basé sur sa participation ce qui rend le tout bien plus mystérieux et impressionnant, le tout bercé par une contrebasse et ses samples. C'était vraiment super beau, je vous le recommande si vous avez l'occasion. 


Bref,  on  pourrait croire en voyant le titre que je n'ai plus d'inspiration pour nommer mes articles. Ce qui n'est pas faux faux, mais en l’occurrence on va surtout dire que cela me permet d'embrayer sur le monde magique des ... Suites. 
Oui, ce mois ci, j'ai regarder deux suite de dessins animés. Et evidemment je vais en parler un peu. Le premier c'était Moi moche et méchant II (Chris Renaud). Qui n'est pas une trop mauvaise chose il faut le dire mais qui cependant m'a pas mal déplu. Pour moi ce film d'animation c'est du resucé du premier opus, de l'exploitation totale du public, une caisse a fric et c'est trop obvious pour que je fasse l'impasse et puisse vraiment apprécié le bouzin. Dans l'absolu rien de bien méchant (en dépit du titre), Gru est devenu plutôt gentillet mais enfin bon.. on le retrouve. par contre on sent que les producteurs ont ciblé ce qui avait marché dans le premier "On va mettre plein de mignons !! " . Je reconnais que ces petits personnages sont bien marrants mais le fait qu'ils soient au coeur de l'intrigue (et donc présents tous les trois plans) casse completement leur potentiel comique. Les petites touches absurdes qu'il amenaient dans le premier deviennent carrément le sujet du film et .. ben pff, je trouve ça assez bidon. Même effet par rapport à Agnès qui est toujours aussi trognonne mais tellement sur-représentée par rapport a ses soeurs que ça en devient chiant. Et au passage les scénaristes ont décidé de caricaturer les gamines, virant d'un coup d'un seul les chouettes subtilités qu'elles avaient auparavant (exemple avec Edith, qui est devenu un pur garçon manqué, alors que dans le 1 elle était juste un peu plus portée sur la violence que ses deux soeurs.) Bon voila, je pense pas que ça vous ferra passer un mauvais moment hein, ça reste sympa mais ça m'a pas mal déçue.  

Et sinon - évidemment- je me suis jeté dans la première salle de ciné qui passait pour aller voir Dragons II (Dean Deblois). Il est vraiment pas mal. Un peu plus dur que le premier je dirais (ce qui va avec le fait que les personnages sont plus agés) et globalement assez sympa, avec, certes, pas des masses de suspens, mais un bon rythme malgré tout.  Bon pareil, on sent que les scénaristes se sont fait plaisir sur les scènes repompées du premier (entrainement de vol entre Harold et Crocmou par exemple) mais bon, voila ça passe a peu près bien et c'est pas trop lourd. Y'a quand même deux trucs que j'ai trouvé franchement casse-couilles mais je ne peux pas vous en parler sans vous spoiler donc je m'arrête là.  Dans l'ensemble c'est une suite qui se défend bien, j’espère que la prod saura en rester là et ne pas ruiner un des meilleurs dessin animé sortit ces dernières années  (je parle de Dragons, le premier, bien sur.).

Et enfin, pour finir, j'ai découvert Ferris Bueller's Day Off (John Hughes) qui est clairement un film qui va trouver sa place dans mon dossier "Film qui rendent heureux". Pas une révolution en soit (quoi que.. en 1986..) mais c'est très sympa, que ça soit au niveau des personnages ou de la mise en scène. Les  retournements de situations sont assez cools et permettent de créer de petits moments de stress qui font qu'on reste accroché. Quoi que simple, le fond et le message sont agréables et font du bien et ça se regarde tout seul. Et en plus, même si un certain nombre de retournements narratifs sont attendus, je n'ai jamais eu l'impression que le film était cliché. Les personnages s'en sortent bien et ne tombent jamais das le total stéréotype, pas même Ferris, qui pourtant accumule les caractéristiques attendu chez un héros adolescent. Bref c'est très cool et si comme moi vous êtes totalement arriéré et que vous ne l'avez pas encore vu, vous pouvez vous y mettre tout de suite. 

Life moves pretty fast. If you don't stop and look around once in a while, you could miss it. 



Et sur cette sage leçon, je m'en vais en vacances pour dix jours avec ma coupine M.  Cette fois, je ne pars pas aux antilles mais je garde le cap sur les îles avec les cyclades. J'ai vais boire mon poids en café glacé. Enjoy \o/ . Et vous, vous faites quoi pour les vacances ? ;)

Bien à vous, Scrat 

PS : Oui ce lien était un gros troll

samedi 5 juillet 2014

Pigeonnier

Lecture en cours : Les salauds gentilshommes, Des horizons rouges sang - Scott Lynch
(je sais je sais : j'avance pas !)


Lit et chaton bouillotte sur les pieds. 

En ces jours de gloire précédent mon départ en vacances (HELL YEAH !), je me suis dit qu'il serait peut-ètre de bon ton de faire un petit recap de mes découvertes du mois passé. C'est pas très fou fou d'ailleurs. 
Du coup je vais attaquer avec un clip méga classe, ça devrait aider a créer une ambiance. 

 

Bon. Ca c'est fait.  Attaquons l'aspect bouquinage de cet article. Faut admettre que j'ai pas été très assidu avec mes salauds gentilhommes, ce qui a eu le mérite de me faire découvrir deux série généralissimes (mais alors dans des genres furieusement différents)
Le premier coup de coeur c'est pour la magnifique bande dessiné Freaks'Squeel  de Florent Maudoux.
J'aime le format, le dessin, le concept, les persos, les histoires. Bref c'est vraiment la BD a manger a boire et a respirer ces temps-ci. Bon je n'en suis qu'au tome 2 par ce que.. bah je suis en grande pauvreté et que je n'ai ps les moyen de m'offrir l'integrale (soit 6 tomes) + le spin off sur Funéraille. Et c'est une source de frustration sans limite pour moi, sachez le ! 

La deuxieme découverte est dans un style nettement plus absurde, avec, il faut l'admettre, un style de dessin carrément moins léché. Cela dit c'est drôle, un peu trash sur les bord et je trouve ça excellent : les aventures de Francis le blaireau farceur by Claire et JAKE. 
Et plutôt qu'un long discours, je vous joins un extrait. par ce que c’est difficile d'expliquer le concept sans ça !

Hahaha ! Je m'en lasse pas ! Haha ! .. Ha.. Haem.. Bref.

Bon heu oui, sinon j'ai finalement regarder la saison 4 de Dowton Abbey (par ce que bon.. quand même.) et c'était sympa; Sympa sans plus, ça s’essouffle un chouillat à mon gout.
Non, vous ne rêvez pas.
Cette affiche est un putain
de copier coller de l'affiche
de Docteur House, qui est
d'ailleurs une série inspiré
par Sherlock Holmes !
Ca boucle la boucle...
Je suppose.
Mais dans la catégorie "série télévisé de la télévision" j'ai surtout (enfin) regardé la Saison 1 de Elementary (curieusement traduit par "Elémentarés" dans la VF...). Bon je ne vais pas en faire des tonnes sur le sujet par ce que ça se regarde franchement bien. C'est une bonne série policière. Voila. Rien qui justifie Sherlock Holmes enfait. Les enquêtes sont a peu prés celles qu'on retrouve dans n'importe quelle série du genre avec un nombre limité de perso par épisode et un effet de surprise trés trés modéré au moment des résolutions. J'adore le concept de faire de Watson un perso féminin mais a part ça j'ai très peu d’intérêt pour cette nana que je trouve assez chiante.
Voila, bon, je ne vais pas m'attarder davantage sinon je serais tentée de conclure par " c'est de la série ricaine quoi ". Et ça serait un peu méprisant et consensuel (et vrai).  


J'ai aussi découvert avec un retard assez exceptionnel le superbe film de Spike Jonze : Adaptation. 
Et  c'est bon. Trés trés bon. Une mise en abîme de l'écriture avec une recherche sur la déception, et la beauté, le tout enrobé d'un humour assez incisif.  C'était vraiment trop cool. Le côté retors du truc vient évidement du fait que le scénario, écrit par Charly Kaufman, met en scène un personnage nommé Charly Kaufman, lui même scénariste. On a l'impression d'assister à l'écriture du film qu'on est en train de voir et c'est foutrement cool, même si clairement, ça ne sert a rien que je développe puisque le film est sorti en 2003 et que j'ai donc 10 ans de retard !  

There are too many ideas and things and people. 
To many directions to go. 
I was starting to believe the reason it matters to care
 passionately about something, 
is that it whittles the world down to a more manageable size.



  
Bon. Mon ventre cri famine. Je conclue donc cet article ici et terminerai demain, car je ne doute pas que mon avis sur tout et n'importe quoi vous passionne follement. 

Bien à vous, Scrat