Bureau près de la fenêtre du salon, soleil dans le dos, plantes vertes, clope et café.
Rentrée de vacances jeudi dernier ( j'étais là ↘ )
Je reviens toute calme et je vais bien. Sortez le champagne, j'ai l'impression que ce n'est pas si souvent. Bon mon chaton me fait la gueule grave depuis jeudi dernier, ce qui ne manque pas de me rendre stupide ("Mais aller Watson, on redevient copines ! Aller là !")
J'ai allégrement pu profiter de cinquante tonne de soleil, de sable, de nudistes, de ruelle blanches ornées de geranium, de civilisation antique et... Ben des quatre bouquins que j'avais embarqué avec moi.


J'ai beaucoup aimé cette réflexion -très courte- sur le parcours de lecteur, la dissociation avec l'écriture, les associations avec d'autres idées, d'autres événement douloureux. Le style est bon, les reflexions intéressantes. Parfois j'ai eu l'impression de regarder mon rapport a la lecture dans un miroir de mot, mais pas toujours. Dans l'ensemble la manière d'aborder les choses reste subjective et Agnes Desharte ne nous agresse pas avec une vérité qui puisse etre generale. Elle ne parle que de sa réalité de lectrice et le roman ressemble parfois a une enquête, recherche d'indice, pistes de reflexion. Elle reste consciente du rapport trop intime aux choses et j'ai beaucoup apprécié. Bon cela pose aussi une distance avec une écriture simple travaillé mais souvent un peu lointaine. Egoïste peut-ètre ? je ne sais pas, moi ce livre m'a reposé mais il pourrait en agacé certains. Sympa donc mais pas impérissable. Ça se lit bien et le détour n'est pas long (180 pages).

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J'ai profité de mon retour à la civilisation (et a mon disque dur) pour regarder, avec un poil de retard comme d'habitude, le film Une place sur la terre (Fabienne Godet). La première remarque que j'ai à faire c'est que Poolvorde est vraiment super crédible en personnage dramatique. Bon. Le film. L'histoire est assez basique si on la résume a sa trame minimum (un mec en marge, tombe amoureux d'une fille qui lui redonne un peu gout aux choses et vice versa.. bon). Cela dit.. ben j'ai bien aimé. J'ai trouvé ça très intéressant, cette réflexion permanente sur le mouvement. Avancer dans sa vie, saisir l'art du figé (la photo) dans un film, alors que les photos elles même cherche a se saisir du mouvement sans l'enfermer. Il y avait une multi dimension a cette idée, comme une arborescence et j'ai trouvé ça très chouette. Quelques moment franchement touchants. Les personnages nous restent etrangés, surtout Elena, imperméable à la compréhension, inaccessible. Je m’attendais a quelque chose d'un peu plus fort mais le film ne m'a pas déçu, je l'ai trouvé beau, dans ses non-dits et ses silences, dans ses mouvements arrêtés, rembobinés. J'aime aussi beaucoup la notion de réalité abordé a travers les illusions des personnages. La scène de la piscine, filmant le reflet comme l'image originale était vraiment trop belle (sans doute pas révolutionnaire mais trop belle quand même.) Mon passage préféré reste néanmoins celui de la bande annonce, qui ré-écrit l'histoire de Cendrillon alliant poésie et anachronisme crade.
Voila bon, c'est tout pour les nouveautés. Rien de très foufou, je sais. Sinon j'avance dans Elementary. On s'habitue à la médiocrité de l'ensemble et ceci passé, ça devient plutôt addictif. Je vais essayé de me payé quelques séances ciné avant de commencé le taff en Aout (mais pas sur que mon compte en banque soit d'accord, par ce que j'ai acheté plein de connerie en Grèce... Genre des Cheetos ou du vernis à ongles ..) et du coup bah... Mes finances tirent un peu la gueule. Comme mon chat quoi.
Bien à vous, Scrat
Contente que ça t ait plus ^^
RépondreSupprimerDes bisous de la dame de hauteuh savoie