De retour au pays du chagrin. Mon chat a retrouvé son hamac velu et je sirote un jus d'orange -dument mérité- en fumant une cigarette, par ce que je suis toujours plus ou moins en train de fumer une cigarette.
Septembre succède à Aout, comme d'habitude, et j'ai finis mes nuits de veille avec de glorieux moments de stress intense.
J'ai très peu lu évidemment, à l’exception du petit recueil Contrepoint, qui rassemble quelques nouvelles à contraintes, tournant exclusivement autour de l'idée "une intrigue sans conflits/violence". Les écrivains ont répondu à la thématique de différentes manières et ont évidemment compris la consigne différemment les uns des autres. L'ensemble est très moyen. On sent l'exercice dans chacun des textes ce qui gâche un peu et les histoires sont minimalistes et manquent d'enjeu. Évidemment la question est donc renforcée : peut-on vraiment écrire quelque chose dénué de conflit tout en créant une tension narrative ? La réponse à l'air d’être "non" mais du coup, je trouve le sujet d'autant plus intéressant.
Suite à ça j'ai aussi lu Le diable l'emporte de Barjavel, qui pour le coup est exclusivement basé sur le conflit. Il s'agit d'une uchronie (... enfin vu la date de publication c'était probablement davantage du roman d'anticipation) qui imagine l'évolution du monde après "l'éclosion de la fleur atomique d'Hiroshima". L'histoire décline plusieurs scénarios à partir d'un simple présupposé post-atomique jusqu’à la destruction de l'humanité. Bon le quatrième de couverture était assez trompeur et je me suis retrouvée à lire une histoire bien différente de ce à quoi je m'attendais, cependant le roman m'a semblé plutôt bon. "Plutôt" par ce que certaines coupes-franches dans l'intrigue m'ont gênées (en fait l'intrigue en elle même est très mineure, l’intérêt du livre tient surtout dans l'univers et son évolution), de même que le manque de relation entre les deux sœurs qui sont les personnages principaux du romans. On ne les voit jamais interagir et ça manque vraiment. Mais voila, ce sont de petits défauts qui ne m'ont pas empêcher de lire ça très vite et avec beaucoup d’intérêt. En même temps, entrant en M2 de Création littéraire, il était grand temps que je commence à lire Barjavel.




Globalement rien de très badass, mais je ferai mieux une prochaine fois ;). et puis j'ai vécu assez de situations toutes nazes ces dernières semaines, alors un peu de platitude rafraichissante, ça ne se refuse pas.
Sinon en glandant sur Internet je suis tombée sur une série complétement par hasard et j'ai commencé à la regarder (vous ne l'aviez pas venu venir hein ?). Bon avant de vous en parler je tiens à préciser que j'ai parfaitement conscience que c'est nul. Je reviendrais là dessus mais je voulais que ça soit clair dès le départ. Il s'agit donc de Reign qui est supposée nous narrer l'histoire de Mary Stuart. Et je dis bien "supposée" par ce que ça devient vite n'importe quoi. Mary Stuart à été confondue avec Mary Sue et un personnage masculin sur deux est amoureux d'elle (j'exagère à peine). Bon je suis loin d'être une spécialiste sur le sujet mais c'est hallucinant le nombre de libertés que prend le scénario par rapport à la réalité historique. Je me demande si à ce compte là, les réalisateurs n'auraient pas eu plus vite fait de prendre des personnages totalement imaginaires. Ça aurait évité un certain nombres de bavures et de visions caricaturale de "l'Histoire Française made in America". Les mecs, avez-vous seulement checker Wikipédia ? Par exemple, il semblerait que vous ayez confondu Catherine de Medicis avec Catherine de Russie et non Nostradamus n'était pas la même personne que Raspoutine ! Vous avez aussi zappez de faire naitre la reine Margot mais n'avez pas hésiter à rajouter un fils bâtard à Henry II, pourtant pas très queutard pour un roi de France. Bon j'en passe et des meilleures, n'évoquant même pas les tenues complétement anachroniques (il faut virer votre costumier) ou la musique qui est en dessous du niveau zéro. Je savais que c'était possible d'atteindre le point minimum d'usage de la musique dans un production cinématographique mais je ne pensais pas qu'on pouvait faire un score négatif : la BO ne se contente pas d’être pâle : elle gêne en permanence et ne colle jamais avec ce qui se passe a l'écran. Les intrigues sont vues et revues, c'est prémâché, c'est bancal, c'est niais. Et pourtant... J'ai beau être très très critique, je n'arrive pas à trouver ça complétement pourri. En fait le truc qui me saute aux yeux c'est que j'aurais probablement adoré cette série quand j'avais dix ans. Et du coup je ne peux pas m'empêcher d'avoir une certaine tendresse pour elle. Donc bon, je matte et je suivrais probablement la saison 2 quand elle arrivera mais je me garderai bien de recommander ce truc a qui que ça soit.
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Enfin voila, mon prochain article contiendra -je l’espère- des découvertes un peu plus substantielles. d'ici là je vous souhaite bonne continuation blablabla etc.
Bien à vous, Scrat
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