dimanche 21 octobre 2012

Balcon de la tour


J'ai toujours eu envie d'avoir une lampe à frange, pour pouvoir en cramer les bouts avec ma cigarette, comme dans La vie rêvée des anges.



Back from London. 

J'ai vu plein de trucs sympas avec L. Même si je regrette gravement de ne pas avoir pu visiter le cimetière des animaux (je veux dire .. lol !), ni d'avoir fait un saut au Whoshop (mais c'était trop dangereux pour mon porte-monnaie)
Le Shakespeare's Globe m'a enchantée, même si finalement, la plupart des infos n'avaient rien de très insolites.
Bref je ne vais pas tout raconter par le menu, par ce qu'on s'en fous un peu. 


L'essentiel est surement que j'ai acheté un baume à lèvres à l’effigie de Yoshi. \o/

Sinon, bon. Pas des masses de trucs. J'ai simplement lu un petit roman jeunesse que j'ai beaucoup aimé. A vrai dire, l'idée était tellement bonne que je regrette qu'une version "pavé de 800 pages" n'existe pas. 
Il s'agissait du bouquin de Eric Sanvoisin : Le petit buveur d'encre rouge.
Je crois qu'il existe un autre ouvrage, du même auteur qui développe un peu l'histoire de ce vampire allergique au sang, qui absorbe les mots des livres pour se nourrir. Il faudrait que je le cherche. 



Pour les films, je suis vachement dans le revisionnage (de Docteur Who surtout, j'avoue..)
J'ai notamment rematé Hunger Games (Gary Ross) hier soir.
Alors oui, bon, comme toujours j'entends le monde entier qui râle par ce que "C'est moins bien que les livres. Et même qu'ils ont trop supprimé des trucs". Ok, les jeunes, donc je vais le dire une bonne fois pour toute : On s'en fout.
Si une adaptation cinéma c'était juste poser des images sur les mots, effectivemment, ça n'aurait aucun interet. Et je suis d'accord, il y a des films qui n'ont pas d'autre objectifs et ce ne sont pas forcément des chefs-d'oeuvres. 
Une adaptation, c'est une lecture de l’œuvre, un prolongement en quelque sorte.Faut arreté de hurler au scandale a chaque fois qu'un truc détonen avec ce que vous aviez imaginé. On peut toujours retrouver ses propres images, alors pas la peine de se la jouer. Aimer les livres, ça ne veut pas dire cracher systématiquement sur la gueule des adaptations.
BREF. Quoi qu'il en soit, pour Hunger Games, je reste sur la même impression que celle que 'avais eu la première fois. Le concept est horrible. Tellement horrible, tellement oppressant que je suis incapable de dire si le film est bien ou pas. L'histoire me terrorise. Ni plus ni moins. 
Du coup l'effet doit être réussis. Même si ça veut dire que je me sens en danger pendant 142 minutes.
Petite mention pour Lenny Kravitz quand même, au passage. Par ce que son perso est sympa, et que c'est cool de le trouver là. 


Et ce soir j'ai regardé un truc dans un style radicalement différent : La vie d'une autre (Sylvie Testud)
Ça se rapproche (un peu) plus de Camille Redouble. Mais à l'envers.
Un matin, Marie se réveille et elle a oublié quinze ans de sa vie. Elle est une femme d'affaire hyper-reconnue, en plein divorce avec son époux. Sauf que le dernier souvenir qu'elle a de lui est celui de leur première rencontre. 
C'est pas mal. 
L'idée, encore une fois, me semble vraiment bonne.
C'est comme si elle se réveillait dans le corps d'une femme qu'elle ne connait pas, qu'elle ne comprend pas et qui lui laisse la dette de mille erreurs passées. La situation est parfois cocasse, mais le plus souvent, triste. C'est un film que j'ai bien aimé. 

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Je vais aller attaquer le tome 5 du Royaume de Tobin (ça m'a manqué) en mangeant des chocapics. 
De toute façon, j'ai plus de cigarettes.


[Elles] disent Ok pour les enfers contre un peu d'paradis sur terre.

Bien à vous, Scrat

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