Vous avez déjà passé des journées entières à ne rien foutre ? C'est usant !
Heureusement, mon rythme de vie absolument pas sain me laisse le loisir de regarder pas mal de films.
Dans les dernière aventures de l’extrême tester par la Scrat-compagnie : Movie's night avec J.
Cette fois, je sais pas trop ce qui nous à prit mais on a choisit le thème "What the Fuck?"
Et j'aime autant vous dire que la présence d'Inception (Christopher Nolan) dans le programme était surtout là pour nous permettre de regarder un truc tranquille. C'est vous dire le style de la soirée.
Mon cerveau a fondu en cours de route.
Trois découvertes en ce qui me concerne.
Commençons par Rubber (Quentin Dupieux). J'en avais déjà ouïe dire bien des choses et vu le concept du film je pensais que ça serait LE film trash de la soirée. Finalement non, mais je vais y revenir.
Rubber donc.. Qu'est-ce que c'est ? Et bien ni plus ni moins que l'histoire d'un pneu serial-killer. Comme je vous le dit ! Les bases sont posées dès le début avec un flic qui nous fait un speech sur le fait que de multitudes de choses se produisent sans raison. Inutile donc de passer le film à se demander "Mais.. Pourquoi ?" la réponse est là dés le départ : Pas de raison.
On retrouve finalement un truc a peu prés construit au déroulement logique, pour peu qu'on accepte sans rechigner tous les présupposés de base. J'ai bien aimé la mise en abîme du spectacle et du spectateur. Et au final on s'est quand même bien marré. N'hésitez pas à le regarder mais en étant prévenu. Sinon c'est un coup a abandonner avant la fin (et ça serait dommage par ce que la dernière image claque)
Ensuite, on a enchainé sur Kaboom (Gregg Araki). J'en avais aussi beaucoup entendu parler. Évidement c'est complétement givré et .. Disons le : SUPER FRUSTRANT! On passe tout le film à pataugé totalement, et à ne rien comprendre, quand brutalement, à 10 minutes de la fin, on commence à avoir toutes les explications d'un coup, avec de supers idées, qui auraient pu en faire un fucking good film plein de rebondissements. Sauf que non, aller, paf, on torche le tout pour le final. C'est déroutant, c'est drôle mais quand même... Merde, ça donne un peu l'impression de lire un roman policier, et au moment ou l’enquêteur va révéler le nom du tueur, bim, on tombe sur une parenthèse qui explique d'un coup d'un seul tous les indices parlants qui n'avaient même pas été évoqués dans le reste du bouquin)
Gros final qui te fusille les neurones donc, avec du Placebo en fond sonore, ce qui me rappelle cette ambiance chelou dans laquelle je vivais quand j'étais au collège.
Impossible de dire si j'ai aimé.
Et alors après... La palme de la palme : Mind Game (Mazaaki Yuasa)
Et là je me pose une question ... Ils sont élevés avec quel genre de drogue les japonais ? Non par ce que croyez moi, ce machin là n'a pas été écrit pas un esprit normal.
Grosso modo, on reste perplexe pendant une heure quarante. Visuellement ça part dans tous les sens, scénaristiquement ça part dans tous les sens. C'est juste absolument NAWAK ! Je n'ai jamais autant halluciné en regardant un truc.
Ne le regardé surtout pas si vous êtes un peu déprimé, ça donne des envies de défenestration.
Je m'en suis un peu douté, quand, après un petit quart d'heure de "Oh Gosh... que c'est bizarre", J. m'a dit "Bon à partir de là, je te préviens ça se barre un peu en live". Je ne pensais pas que c'était possible et bien si... En vrac vous y trouverez, des yakuzas, un dieu métamorphe, une baleine, un vieux givré style Robinson, le monstre du Loch Ness, du sexe, de l'art, du voyage dans le temps et plein d'autres trucs aussi improbables.
En gros vous pourriez bien prendre dix cartons de LSD, ça ferait le même effet.
On a finit par un truc un peu plus smooth que je n'avais pas regardé depuis longtemps : La science des rêves (Michel Gondry) C'est toujours aussi délicat et sublime et à coté de la plaque.
Celui là, il ne faut le manquer pour rien au monde.
Sinon, indépendamment de cette soirée film, j'ai été faire un tour au ciné.
J'avais envie de voir Le monde de Charlie (Stephen Chbosky) même si j'en attendais pas grand chose de plus qu'un p'tit divertissement sympa.
En fait c'est beaucoup plus profond que ce que j'avais cru. Beaucoup plus vrai et triste aussi, comme il se doit je suppose.
Bon ça reste un film avec une base un peu bateau : le passage à l'age adulte d'un gamin un peu looser etc etc. Sauf que.. Il y a de très belles réflexions, il y a un fond assez complexe et bien construit. Le film est monté de telle manière qu'on se laisse vraiment surprendre.
J'aime bien tomber sur des trucs comme ça, surtout quand je ne m'y attend pas.
We accept the love we think we diserve
Le personnage de Charlie est attachant et crédible. Comme quoi Logan Lerman est capable de bien jouer (cf Percy Jackson). Et j’apprécie aussi la performance de Ezra Miller qui est juste trop cool là dedans.
I know there are people who say all these things don't happen.
And there are people who forget what it's like to be sixteen when they turn seventeen. And know these will all be stories someday and our pictures will become old photographs and we'll all become somebody's mom or dad.
But right now these moments are not stories.
This is happening.[...]
This one moment when you know you're not a sad story, you are alive.
And you stand up and see the lights on buildings and everything that makes you wonder, when you were listening to that song on that drive with the people you love most in this world.
And in this moment, I swear, we are infinite.
And there are people who forget what it's like to be sixteen when they turn seventeen. And know these will all be stories someday and our pictures will become old photographs and we'll all become somebody's mom or dad.
But right now these moments are not stories.
This is happening.[...]
This one moment when you know you're not a sad story, you are alive.
And you stand up and see the lights on buildings and everything that makes you wonder, when you were listening to that song on that drive with the people you love most in this world.
And in this moment, I swear, we are infinite.
Bien à vous, Scrat
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