samedi 29 septembre 2012

Etagère

Lecture en cours : Jack - A.M Homes

Café au lait, clope, etc...
Longue conversation sur le féminisme avec G. hier soir. Au final on a pas trouvé de solution, mais je maintiens que tant que le mouvement se présentera sous un aspect de négation de la gonzesse telle qu'elle a été stygmatisée, ça ne marchera pas. Par ce que si être féministe c'est juste vouloir que les femmes ai le droit de se conduire comme des mecs, et pas l'inverse, alors le monde est encore plus macho que ce que je pensais.

Mais ne parlons pas de malheur, après tout, dans la vie il y a des trucs bien qui arrivent aussi. 
Genre j'ai réussis à emprunter l'intégrale de Watchmen, les gardiens !



=)

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PS : Tu es un peu comme la tirade d'Orphée dans l'acte I de l’Eurydice d'Anouilh. Tu es un peu la folie de l'Ophélia de Shakespeare. Tu es comme les stratagèmes cruels de Camille et Perdican. Tu es la complainte intransigeante d'Andromaque, la jalousie de Figaro, le Godot attendu par Beckett, le désespoir de Bérénice, le suicide de Roméo et Juliette. Tu es Cordélia qui ne sait pas jouer la comédie. Tu es Buck le créateur de merveilles, le lapin blanc de Lewis Caroll. Tu es comme la beauté moqueuse de Célimène, comme le dernier livre brulé dans Les combustibles, 
Tu ressemble à Antigone, jetant sa jeunesse au visage de Créon, à la perfection de l'Oedipe de Cocteau, oscillant entre rire et drame, au prince pour lequel Giselle danse jusqu’à l'aube, à l'élan insurmontable de vouloir se changer en Rhinocéros décrit par Ionesco, aux aphorismes savoureux d'Oscar Wilde, à la fille du directeur qui rend fou le Poprichtchine de Nicolas Gogol et au décalage poétique des œuvres de Melquiot. 

Mais surtout, tu es ce matin qui se lève dans la dernière scène du dernier acte d'Electre. Ce matin où tout est dévasté mais où les méchants agonisent dans un coin du jour qui se lève. 
Oui, tu es surtout cela : L'aurore de Jean Giraudoux. 

Bien à vous, Scrat

jeudi 27 septembre 2012

Bureau

Tisane et Rothmans. Soirée de luxe quoi.

J'en profite avant que les fumeurs ne deviennent des cancrelats de la société, bons à pendre pour conduite outrageuse.
Cela dit, il nous reste un peu de temps, puisqu'au niveau régression, on se concentre surtout sur le droit à l'avortement ces temps-ci. Oui, je sais : ça pique.

Pour me remonter le moral, j'écoute Nina Simone (btw cette chanson fait partie de la formidable série Sherlock).

Quelque découvertes filmiques cette semaine.
La première est un dessin animé japonais : Origine (Keiichi Sugiyama). L'action se déroule dans un futur lointain, ou l'homme ayant déséquilibré l'ordre des choses jusqu'au point de non retour, la nature s'est vengée. La forêt toute puissante, attaque qui ose pénétrer en son sein, et fait de la rétention d'eau. 
Deux sociétés humaines aux idéaux radicalement opposés y vivent. Les uns souhaitant cohabiter avec la forêt, les autres voulant réduire la menace en esclavage. 
Aux niveaux des idées, c'est plutôt bon, et visuellement aussi, ça claque, pour peu qu'on aime le style. Mais bon les persos... Sans surprise, avec une héroïne carrément needy, ce qui ne manque jamais de me gonfler. Un avis un peu mitigé du coup. C'était trop long pour ce que c'était (cette phrase est ratée).

Sinon, petite soirée avec C. au cours de laquelle nous avons découvert Christopher and his kind (Kevin Elyot). Cette fois, on est dans le passé, suivant la montée d'Hitler au pouvoir par les yeux de Christopher, jeune anglais homo qui part s'installer à Berlin. 
C'est un bon film, même si j'ai déploré un peu le manque d'intensité. Mais indépendamment du fait que voir Matt Smith faire des bisous à des garçons est très plaisant,  on y retrouve des échantillons de vies, qui partent lentement en lambeaux, sans éclats, sans drame. 
On voit cette partie du peuple, non pas pro-nazi, mais qui laisse couler "Un jour c'est lui, un jour c'est un autre. Nous devons tous nous en accommoder"
Le personnage qui a le plus de couille est une nana, qui sans soulever des foules, refuse. Elle refuse de laisser les gens s'habituer à l'horreur, aux rafles, aux insultes, aux passages à tabas. 
Et la pire scéne du film est bien entendu celle de l’autodafé. Aucun humain ne subit le moindre coups et pourtant, voir bruler Thomas Mann, Oscar Wilde et tous les autres... C'est une des choses les plus violente que j'ai vu au cinéma. 
Je ne parle même pas de ceux qui jetaient les livres au feu. Ceux qui me consternent, ce sont les spectateurs. 
Peut-ètre que ce film manque "d'intensité", par ce que justement, il est toujours hors cadre. L'action se cache dans les ellipses. On assiste qu'aux résultats. 

Quel dommage n'est-ce pas ? Qu'on ne puisse pas faire l'amour.. 
Après tout il n'y a rien d'autre a faire.
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A part ça, reprise d'activité à la bibliothèque des CL. Il y a les nouveaux, comme par exemple cette dame, qui après avoir fait un tour au rayon jeunesse, celui du rez de chaussé, est venue me voir penaude pour me demander si il y avait un rayon adulte quelque part. 
Je l'ai rassuré sur le fait qu'il y avait au moins quatre étages un peu plus "adulte". 

Et puis il y a les habitués. Celui qui gagne la palme cette fois-ci, c'est Napoléon. Alors oui, bon, qui est Napoléon me direz-vous (enfin dans le contexte). Et bien c'est un usager qui porte systématiquement des veste de marine, qui a les cheveux tellement gras qu'ils ont l'air peints sur son crane et qui ne vient à la bibli que pour surfer sur le net, et plus précisément sur des sites qui parlent des guerres du XXe siècle. Quand il ne peut pas avoir de poste, il s'installe derrière l'épaule des autre usagers et matte leurs ordis. Bref. On ne l'aime que modérément.
Mais histoire d'ajouter un petit côté caustique à l'ensemble, l'autre jour il est passé au bureau, une enveloppe à la main, pour nous prévenir qu'il revenait tout de suite mais qu'il avait un truc à poster.
A la limite on s'en fout, mais pourquoi pas. C'est mon collègue qui a attiré mon attention sur le fait que l'enveloppe en question était adressé à ... Sheila. (oui, oui : elle)
Ni  plus ni moins. 
Je ne vous raconte pas la barre de rire. C'est pas tout le temps, mais y'a des jours, j'adore mon job !

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L'une de mes bonnes résolutions de l'année est de lire un livre par semaine. 
C'est fort de cette décision que je viens d'achever le premier tome de la série Le royaume de Tobin. C'est officiel donc, j'aime beaucoup l'univers de Lynn Flewelling. Même si ce bouquin se trouve loin derrière Nightrunner (série du même auteur), il n'en est pas moins vraiment bien foutu, avec tout ce que j'aime dans la fantaisy : du mystère, des personnages ni tous noirs, ni tous blanc, différentes sortes de magie, un univers qui à presque l'air historique tant il est bien fait, une réflexion sur la féminité et la sexualité tout en sous entendu, de l'action, du suspens et c'était rat, et c'était rat...

Du coup, même si la traduction est un peu pompeuse par moment, j'ai super hâte de lire la suite. Mais je ne m'y autoriserai que quand j'en aurait finit avec la -palpitante- lecture du BBF. C'est pas tout ça, mais j'ai un concours à passer l'année prochaine, et vingt ans de culture générale a rattraper..

Et encore une fois, histoire de lutter contre l'angoisse provoquée par cette perspective, j'en remet une couche avec Nina Simone. Et je regarde les vidéos de Julfou.

              Oh, I'm feeling good
                    


Bien à vous, Scrat

vendredi 21 septembre 2012

Porte de la tour Est

Lecture en cours : Le royaume de Tobin "Les jumeaux" - Lynn Flewelling

Après un passage chez le magasin de meubles I. mon Donjon est resplendissant de sublimitude.
Mon compte en banque, beaucoup moins ...

Café au lait et clope.

En plus de faire une fixette sur Docteur Who , j'ai regardé deux films cette semaine. 
Hier c'était donc ciné, et plus précisément Camille redouble (Noémie Lvovsky). Je m'attendais à une petite comédie française rigolote, un peu barrée vu le concept. Le genre de film que tu regarde avec des copines en soirée. Et ben non. 

Enfin il y a des passages marrants, mais à la limite, les moments les plus joyeux sont dans la bande-annonce. Pour le reste et bien... C'est un film sensible, qui met en scène des douleurs d'une grâce incroyable. J'ai eu souvent la gorge serrée. L'ensemble est vraiment très juste.
Camille redouble c'est l'histoire d'une femme qui perd pied. Traumatisée par la mort de sa mère, 25 ans plus tôt, elle se soigne au Whisky et supporte infiniment mal le fait que son compagnon la quitte pour une autre. 
Aprés être tombée dans les vapes, elle se réveille 25 ans plus tôt, à l’hôpital et va revivre une partie de sn adolescence. Essayant de fuir a tout prix l'homme qui vient de la quitter, ne sachant plus être une jeune fille de 16 ans, on la suit dans un quotidien qu'elle a déjà vécu. La relation avec ses parents est vraiment très bien faite. Fascinée de les revoir, elle se comporte avec eux d'une façon qui l'en éloigne. Un peu. 
Bref c'est un beau film, comme je ne m'y attendais pas.

Au niveau BO, j'ai surtout retenu Dis quand reviendra tu  de Barbara. Par ce que c'est une chanson que j'aime d'avance et qu'elle est merveilleusement bien utilisée. Ça résumé assez bien le film, en définitive.
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Cette semaine, j'ai été rendre visite à mon vénérable grand-père, en maison de retraite. L'anectode en soit n'est pas très importante, mais j'ai pu constater avec horreur qu'on laisse le troisème age regarder n'importe quoi. Quand je pense qu'on se plaint de voir les séries télé pourrirent la tête des gosses... Mais en fait ce truc est un fléau pour toutes générations confondues. 
Au moment ou je suis passé devant les trois mamies homnubilées par le petit écran, un connard jouant tragiquement mal était en train de s'exclamer :
"- Mais maman, ils ne vont pas te mettre en prison par ce que tu t'es empoisonnée toi-même." (C'est vous dire le style...) Et l'autre grognasse blonde (qui était clairement vingt ans trop jeune pour jouer le rôle d'une mère crédible) de hurler au désespoir :
" - Bien sur que si ! Empoisonner quelqu'un est puni par la loi. Je n'avouerai jamais ! "
J'étais atterrée. 

Mais si on va par là, dans la série des trucs consternants, il y a aussi Percy Jackson, le voleur de foudre (Chris Colombus). Oui, c'est ça le deuxième film de la semaine. Mais plutôt qu'un long discours, je vais vous raconter un peu le déroulement de cette bouse.

- ATTENTION SPOILEURS -

Alors déjà, le film commence, par deux Dieux de l'Olympe qui taille le bout de gras en haut de l'Empire State Bulding, habillés en Jean/Veste-Hugo-Boss. Non contents d'être absolument pas crédibles, ils causent météo. Apparemment Zeus (le plus blondinet des deux) s'est fait chourrav son éclair, qui lui permet de faire tomber la foudre. Et il accuse le fils de Posséïdon de le lui avoir prit.
Déjà c'est un peu limite, mais ça le devient encore plus par la suite, quand on découvre que Zeus à lui même créer une regle qui interdit aux Dieux de rencontrer leur progéniture terrienne. Mais bon, j'anticipe, veuillez m'excusez. 

Fin de l'intro, on rencontre Percy, un lycéen qui est censé ressemblé à un looseur, mais un looseur classe quand même. Il vit avec sa mère et son beau-père. Beau-père qui a été caricaturé à l’extrême pour être bien conforme à l'image du gros porc misogyne.  Bon bref. 

Voila qu'un beau jour, lors d'une visite au musée avec sa classe, la prof de Percy demande à lui parler seul à  seul dans une salle désaffectée et se transforme en monstre horrible. 
Heureusement, le prof en fauteuil roulant et le meilleur pote de Percy débarquent et lui sauve la mise. 
Percy est un peu perturbé, et leur pose plein de questions, à peu prés censées du genre "C'était quoi ce truc ?" Mais personne ne lui répond. Les autres répètent juste en boucle qu'il en danger et qu'ils doivent le protéger. Personne ne lui explique de quoi, ni pourquoi. Pas chiant les mecs ... 
Au final, Percy, son pote (Rover je crois..) et sa maman chérie prennent la route pour emmener notre héros en sécurité. Malgré les 4,5 heures qu'ils passent à ne rien faire dans la voiture, personne ne lui explique quoi que ça soit.
Dommage par ce qu'ils se font attaquer par un minotaure. Là on découvre que Rover, qui se trimballe avec des béquilles depuis le début, n'en a en fait pas du tout besoin, que c'est juste qu'il a une démarche chelou par ce que c'est un satyre. Je rappelle que c'est le meilleur ami de Percy. Ça veut dire qu'il l'a toujours vu avec des béquilles, depuis sa prime enfance, et qu'il ne s'est jamais posé de questions ? Un peu lent le gamin ...
Bon bref, ils se mettent à courir jusqu'au camp, mais pas de bol la mère de Percy ne peut pas rentrer car elle n'a pas de sang divin dans les veines. Le minotaure la bute, Percy bute le minotaure et il tombe dans les vappes.
Quand il émerge, trois jours plus tard, Rover lui explique enfin : il est un demi-dieu, et ce camp, c'est celui ou tous les demi-dieux s'entrainent pour devenir des warrior (on ne sait pas trop pourquoi ils doivent s'entrainer d'ailleurs..). Pas plus perturbé que ça, Percy encaisse bien sagement l'ensemble.
En visitant le camp, voila que son regard se pose sur une fille sublime, qui se bat tellement bien que tout le monde se retrouve vaincu en moins de deux, en face d'elle. 
Des trucs se passent, finalement, Percy décide de se rendre aux Enfers pour négocier avec Hades le retour de sa mère chez les vivants. Normal. 
Rover et la fille sublime (Anabeth) font du forcing pour l'accompagner. Alors celle là, franchement, si on me l'avait dit, je ne l'aurais pas cru.
Les voila donc en vadrouille pour aller choper trois perles qui leurs permettront de revenir des Enfers.
L'ensemble pullule de clichés et de moments héroïques, par ce que Percy, il est trop fort. 

Ils finissent par arriver à la porte de l'enfer (située à Holywood. Que c'est commode...) 
Alors là. Gros bug. L'enfer de Hades ressemble comme deux gouttes d'eau à l'enfer chrétien, avec des âmes condamnées à souffrir jusqu’à la fin des temps.
Le truc pas débile déjà. 

Je vous avoue qu'a ce stade, j'ai commencé à bien décrocher. Mais bon, grosso-modo, ils arrivent à vaincre Hades, sauver la matriarche de Percy et a récupérer l'éclair de Zeus. Donc là, ni une, ni deux, les voila partit pour l'Olympe. Mais alors qu'ils s’apprêtent à entrer, voila que le vrai voleur de foudre se pointe pour les en empêcher !
 Ah le vil gredin !
S'ensuit un discours passionnant du méchant, d'une originalité à couper le souffle, genre "Je voulais déclancher une guerre entre les dieux pour qu'ils se détruisent et que nous, demi-dieux, devenions les nouveaux maitres. Mouhahaha". Percy lui latte sa gueule à grand coup de torrent de flotte et les voila repartis. 
Ils rendent l'éclair à Zeus et tout s'arrange. Ouf. On ne s'y attendait vraiment pas. 

C'était, comme vous l'aurez compris un grand moment de cinéma.

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Voila, voila. A part ça, rien de prévu que ne mérite une attention folichonne, si ce n'est peut-être ma soirée Sherlock prévu pour ce week end.  
Ah et puis je me suis remise au dessin aussi. J'avais oublié à quel point c'était cool. Le résultat ne casse pas trois pattes à un canard, mais c'est vraiment une activité qui vide la tête. J’envisage la création d'un poulpe géant pour le mettre sur mon mur. Non, par ce qu'il y a une chose a savoir, c'est que d’après un test facebook, j'aurais fait partie de la maison Greyjoy si j'avais été un personnage de Game of Thrones. Franchement, ça me plait bien. Il faut dire que leur devise claque : "We do not Sow"
Ça tombe, bien, moi non plus ! 
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Un petit coup de Cowboys Fringuants pour la forme. Texte tragique sur musique enjouée. Je ne m'en lasse pas.

- Are all people like this ? So much bigger on the inside...

Bien à vous, Scrat

dimanche 16 septembre 2012

Quartier des domestiques

Lecture en cours : L'oiseau moqueur - Sean Stewart

Clope et verre d'eau (Aller hop ! J’innove!)  avec ambiance Royscopp dans le Donjon Scratien. Le clip a un je-ne-sais-quoi de parfaitement badant, mais ça ne m’empêche pas d'écouter ce truc en boucle.


Semaine spécialement chargée. Je me sens super puissante. Je viens même d'en découdre avec une pizza qui me narguait. La malheureuse. Je n'en ai fait qu'une bouchée. Hem.. Je m'égare.

Oui, donc. Non contente de poursuivre mon visionnage boulimique de Docteur Who (petit bonus épique) qui est une série qui me plait de plus en plus (Le couple Pond et le personnage de River Song jouent.. immanquablement); j'ai également -enfin- commencé à regarder la série Queer as Folk.
Oui je sais : je ne suis pas très à jour niveau série mais bon... Toujours est il que j'aime beaucoup. Un peu cheaté à bien des écarts mais ce qui serait impardonnable dans un monde hétéro est assez charmant dans ce contexte-ci.

Bref c'est plutôt sympa mais pas si addictif que je le pensais. J'ai commencé à mater ça avec M. et L. et j'ai du mal à regarder sans elles en fait.  Affaire à suivre donc, aprés tout je n'en suis qu'a la moitié de la saison 1.  Et puis vu que j'en arrive à la fin de la saison 6 des aventures du Docteur, je vais bien devoir m'occuper entre la sortie des épisodes de la saison 7 (et ça.. on en parle pas assez).

- You need to start trusting me. It's never been more important.
- But you don't always tell me the truth. 
- If I always told you the truth, I wouldnt need you trust me. 

Sinon dans la catégorie "mes héros du moment", on compte Leguman. Il est tout a fait flippant mais infiniment drôle. La répétition, l'absurdité de l'ensemble, les bras carottes, le petit coup de basse à l'arrivé du personnage ? Quel est donc le secret qui rend cette micro-série belge issu de Telechat aussi mortellement hillarante ? Aucune idée, mais quoi qu'il en soit plus on en regarde et plus c'est marrant. Démonstration en image :
 Les carottes sont elles cuites ?

Au niveau littérature, rien de transcendant.
J'ai lu (engloutit ?) Le château de Hurle de Diana Wynne Jones. Le livre qui a inspiré le film de Myazaki Le château ambulant. Bon le verbe inspirer est bel et bien celui qui convient. On retrouve les personnages principaux, l'univers en général, mais l'histoire n'a plus grand chose à voir.
Elle est bien aussi, peut-être même mieux à certains égards que le film. Mais est-ce la traduction ? Je ne sais pas trop. toujours est il qu'il y a quelque chose qui m'a déplut dans cette lecture. Le style je pense. Les phrases manquaient de poésie. Elles se contentaient de décrire ce qui se passait, sans aucun sens des émotions. Enfin si les émotions des persos sont présentes. Ce sont celles du lecteur qui font défaut. A aucun moment je n'ai du refermer le livre, en proie à quelque chose de trop vaste.
Ce genre de sentiment n'est pas systématique quand je lis, bien sur,  mais venant d'un univers aussi démentiel, je les espérais. Dommage donc. 

J'ai également attaqué L'oiseau Moqueur mais je n'accroche qu'a moitié. Et puis la série de Lynn Flewelling Le royaume de Tobin me fait gravement de l'oeil. 
Oui, je suis un peu inconstante dans mes lectures ces temps-ci. Ce n'est pas sérieux. 

Sinon, rien à voir, mais j'ai fait la braderie de St M. et j'ai acheté une lampe à pétrole. Je suis sure que ça me servira. Un jour. Peut-être. 
Bref, j'investis utile comme toujours...

Cette nuit j'ai encore rêvé d'un décors scolaire. Ça m'arrive trés souvent j'ai l'impression. Par exemple l'autre jour, j'ai rêvé que j'étais dans un amphi et que mon (merveilleux) (ex) prof de litté du moyen-age, Monsieur H. venait me chercher tout en haut de l'amphi et que nous le descendions en dansant (l'ensemble avait un côté très "coton eyes joe"... C'est vous dire le style.)

 Mais bon, pour cette nuit, même si ça commençait dans un amphi, ce n'était pas la même.
Là ça ressemblait à un état 'urgence. Les profs n'avaient pas le droit de nous laisser sortir avant l'heure habituelle, mais néanmoins on savait qu'un danger couvait, même si personne ne voulait nous dire lequel. Finalement, un surveillant, qui ressemblait de façon troublante a ce mec  ----------------------------------------------->
nous disais qu'on pouvait sortir, rang par rang, le plus vite possible.
Une première cohorte d'élèves sortait, escortée par le directeur (ou un truc comme ça) qui conduisait une tondeuse (oui bon.. dans mon rêve c'était logique).
Galerant pour ramasser mes affaires, je ne me précipite pas dehors. Mais quand je relève la tête, je vois a travers les vitre deux voitures arrivant à fond. Au début je crois que c'est les secours. Puis je vois deux mecs en sortir, les cheveux coupés n'importe comment, des T-shirt trop longs, l'air fou et extatique, des épées à la main. Ils se mettent à courser les élèves. Je ne sais pas pourquoi mais je sais que personne n'a aucune chance. Par contre j'ignore si c'est par ce qu'il sont fous ou par ce qu'ils ont des épées...


Je conclurai sur une phrase empruntée à Beigbeder et  qui résume assez bien mes week end en ce moment.

J'en veux beaucoup aux ascenseurs de t'emmener vers les étages inférieurs.

Bien à vous, Scrat

vendredi 7 septembre 2012

Escalier Est

Lecture en cours : Les rêves - Paul Suks
                              Garçons de cristal - Bai XianYong

Haha. Ça y est, je suis moderne : j'ai installé Skype ! Une nouvelle ère commence les enfants ! Célébrons-là avec gloire !

Non plus sérieusement moi ça va, merci et vous ?
Semaine bien chargée mais à vrai dire ça ne fait pas de mal. Comme le veut l'adage "Après l'effort le réconfort" (que ferais-je sans mes phrases toutes faites ?) c'est donc ainsi que j'ai atterri au ciné hier soir avec J. 
Gros fans de Kaamelott, nous voulions découvrir ce que donnait les productions de Monsieur Astier  sur un format de long-métrage. 
Comme pour Kaamelott, Alexandre Astier s'occupe à peu prés de tout : Écriture, réalisation, musique et interprétation. Le résultat c'est David et Madame Hansen et c'est pas mal. Pas vraiment une claque mais un bon moment. 
On reconnait la patte de l'auteur (Dans les répliques notamment). L'ensemble est plutôt léger même si certains plans sont oppressants. Il y a la note de décalage essentiel pour rendre un sujet un peu grave très largement supportable, même si au final l'ensemble est un peu sans surprise. On évoque la manière de surmonter un traumatisme en sortant des sentiers battus. Inapplicable en réalité, puisque cela nécessite un cas-par-cas très spécifique mais ça fait du bien quand même.

- Est-ce que je suis chiante ?
- Non.
- Mais tu réponds directement. T'as même pas réfléchis là !
- Surtout pas ! "Est-ce que je suis chiante", réponse : non.

 
 Pour rester dans le domaine ciné, cette semaine j'ai enfin vu Wall-E (Andrew Stanton) qui est, comme promis un petit conte robotique très poétique.
Je me plains souvent de la trop grande simplicité des dessins-animés, mais celui-ci a un je-ne-sais-quoi de parfaitement génial. Le personnage central ne parle pas, mais est adorable et cela offre une jolie réflexion sur le rapport entre l'Humain et la Terre.




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Nina Simone - Feeling good

A la bibliothèque rien de neuf. La clim est poussé à fond et c'est usant. Il y a des gens cools, d'autres moins, et encore d'autres complétement à coté de la plaque.

Je ne peux toujours pas m’empêcher d'emprunter quinze mille documents. J'ai même craqué pour un ouvrage de Jung, alors je n'ai jamais réussis, à ce jour, à lire un bouquin de psycho en entier. 

Lors de mes insomnies, j'ai aussi pu lire les deux premiers tomes de la bande dessinée "Seuls" qui fait sont petit bout de chemin. Le concept proposé par Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti me plait beaucoup : Des enfants qui se réveillent un matin dans un monde déserté par le reste de l'humanité. C'est mystérieux, parfois drôle. Vraiment très sympa. 


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Dans les petites découvertes improbables je vous propose également F.I.P. 
Oui, je sais, tout le monde connait cette radio, mais ce qu'on peut entendre dessus ne cesse de me surprendre. Aussi, je me suis tapé le fou-rire du siècle avec ma rouquine préférée l'autre jour en tombant par hasard sur les Lenningrad Cowboys et leur interprétation de "Happy Together" (avec -excusez moi du peu- les chœurs de l'armée rouge) Follement surpris nous étions. Et en plus le résultat est franchement bon. Surprenant mais assez addictif. \o/ 



- Tu crois que j'ai combattu à la guerre pour qu'une grande gueule dans ton genre me traite de lâche ?!
- Tu n'as toujours pas compris hein ? Tu as combattu le fascisme : des gens te disant comment vivre, qui pouvait être tes amis, de qui tu pouvais tomber amoureux. Qui pouvait vivre ou mourir. Tu ne comprends pas ? Tu t'es si bien battu que des crétins comme moi peuvent faire ce qu'ils veulent, dire ce qu'ils veulent. 

Docteur Who - Saison 2 The idiot's lantern

Bien à vous, Scrat

PS : J'ai remarqué que mes personnages ne savent pas être tristes, alors je les écris en colère.

mercredi 5 septembre 2012

Petit salon

Lecture en cours : Les garçons de cristal - Bai Xianyong

Flemme de me faire à bouffer. Je me permettrais même cette petite exagération extravagante : MEGA flemme de me faire à bouffer.

Cette merveilleuse introduction était en réalité, simplement là pour souligner le fait qu'en rentrant du boulot je me suis arrêtée au chinois du coin de la rue (Pourquoi sont-ils toujours au coin de la rue ? Mystère. Sans doute leur côté fourbe...).
Les nouilles chinoises remplacent donc exceptionnellement le café-clope traditionnel de début d'article. Et ça me permet d'aborder un problème récurent chez moi.  Très souvent j'ai des grosses envies de manger chinois. Je ne sais pas pourquoi. ( Ça m'arrive de temps en temps avec les burger et les noisettes aussi...). Bref, en jeune  princesse moderne attentive à ses désirs, je craque et je me retrouve face à un plat que j'abandonne en deux minutes par ce que j'oublie systématiquement que je suis une lopette et que c'est trop épicé pour moi. T_T


Mais il n'y a pas que la nourriture dans la vie. Non, il y a aussi Docteur Who
En vérité il n'y a probablement pas grand chose à en dire. C'est toujours aussi kitsch, mais pas moins addictif pour autant. Je trouve quand même que depuis qu'il a hérité du charmant physique de D. Tennant, le Docteur est devenu un putain de loveur qui a tendance à se bécoter avec un peu tout le monde. (Je veux dire... même Donna ! Bon ok, c'était pour la bonne cause, mais elle aurait pu trouver moins cliché nom de nom !) 

Malgré, donc, les innombrables défauts de cette série je continue à adorer. 


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A part ça, j'ai raté la rentré de la fac. Haha. Superchouette. Comme quoi, elle et moi on se comprend toujours aussi bien. Heureusement il reste la bibliothèque, qui continue à me faire rêver. 
Au hasard, ce week-end, alors que je glandouillais gentiment au bureau, un homme vient me voir, l'air pas trop réjoui. 

- L'ordinateur là [me dit il en désignant l'objet du crime] y marche pas ? 

C'était autant une question qu'une accusation de mon incompétence si vous voulez mon avis. Mais faisant l'impasse, je jette un oeil. 

- Ah heu.. ben c'est a dire que ça c'est un poste d'Autoformation. Il faut vous inscrire pour les utiliser. 
- Non, non mais moi je veux juste mettre ma clé USB et travailler sur mon document, sur word.
- Oui, mais ces postes là ils sont particuliers. Vous ne pouvez pas les utiliser si vous n'êtes pas inscrits
- Mais.. Bien sur que si. Ça fait plusieurs semaines que je viens ici et que je travaille sur ce poste 
- Ah bon... Mais par exemple là, comment vous l'avez réservé le poste ?
- De quoi réservé ? Mais enfin mademoiselle, qu'est-ce que vous me chantez? 

Là, le bonhomme commençait à être sacrément vénère et râlait pas dessus mes explications, ce qui, en plus d'être très chiant, ne simplifiait pas la compréhension de la situation

- Et bien oui. Il faut que vous fassiez une réservation sur le poste pour obtenir un code d’accès.
- Mais une reservation de quoi ?
- Ben des ordinateurs. Mais pas de celui là, par ce que celui là, en plus il faut avoir une inscription spéciale pour pouvoir l'utiliser.
- Vous dites vraiment n'importe quoi. 

Il commençait sérieusement à me gonfler, mais je suis resté professionnelle. De toute façon je commençais aussi à m'embrouiller totalement.

- Bon, peu-importe. Je vais annuler la réservation - s'il y en a une- sur ce poste et je vais vous en faire une autre, avec un nouveau code d'accès. 

Il me file sa carte de lecteur en maugréant. Je sentais sa foi en l'être humain faiblir. 
Aprés avoir maté les disponibilités, je le préviens :

- Bon par contre ça sera pas ici, il faut que vous alliez à l'étage en dessous. 
- Ah non ! C'est cet ordinateur là que je veux. 
- Oui mais je vous ai dit, celui là, il nécessite une inscription spéciale. Par ce qu'il propose des logiciels qui ne sont pas présents sur les autres postes. 
- Mais qu'est-ce que vous me racontez ? Je veux travailler sur word moi ! Et puis je veux cet ordinateur là, par ce que je suis sur qu'il marche. 

Légèrement abasourdie j'étais.

- Qu'il marche ? 
- Évidemment. Les autres ils ne fonctionnent pas. Je le sais, j'ai essayé. De toute façon la moitié des ordinateurs ici ils sont HS.
- OU ALORS PEUT-ÊTRE QU'IL TE FAUT UN CODE D’ACCÈS POUR QUE CA MARCHE CONNARD ?!

Bon ok, en vrai je n'ai pas dit ça. J'ai encore essayé de lui expliquer comment ça fonctionnait mais il en avait rien à foutre. Il voulait cet ordi là et pas un autre et c'est tout. Au bout d'un moment il s'est barré en disant qu'il reviendrait quand ça ne serait plus moi qui bosserai a cet étage.

Epuisant. 

Après je me plains mais il y a aussi des gens sympas. Genre un lecteur  dont le nom de famille est Goujon et ça me fat mourir de rire à chaque fois à cause de Kaamelott et de Urgan l'homme Goujon (justement), mythique entre les géniaux. 

Ou alors ce vieux mec tatoué et qui porte toujours dix cravates, six casquettes, deux paires de lunette et qui nous offre systématiquement un truc en partant. Le plus souvent c'est un carambar mais j'ai eu le droit à une boite d’allumette une fois.
Aujourd'hui il m'a filé un marque page en levant les deux pouces en l'air "Vous êtes extra".





Je n'arrive pas trop à me remettre à La horde du contrevent. L'univers a beau être super riche toussa toussa.. J'arrive pas a me laisser porter. Il y a un peu trop de choses d'un seul coup et je galère un peu pour m'accrocher. Je le garde néanmoins de côté pour quand j'aurais le courage de faire des efforts en lisant.
Pour pallier à ça, j'ai emprunté Les diaboliques de Barbey d'Aurevilly que je n'ai pas lu depuis la seconde. J'avais adoré.

J'ai très envie de me fumer une clope mais je suis trop pauvre pour pouvoir m'acheter du tabac. Ma vie n'est qu'une succession monotones de drames. 

En plus, F. a mis les voiles pour le Quebec.

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Musicalement je suis toujours québlo sur Renaud. Surtout l'album "La belle de mai" qui a l'art de contenir toute mon enfance en musique. C'est dingue comme les premières chansons marquent. 

"Le jour ou j'mourrirais, puisque c'est écrit qu’après l'enfance, 
c'est quasiment finit"

Je me passe aussi souvent le thème de Pénélope, issu de la BO d'Une arnaque presque parfaite. C'est le genre de musique pas bien extraordinaire mais qui donne envie de se lever le matin. 


Raaaaaaaah ! Mon royaume pour une cigarette !!!

Bien a vous, Scrat