dimanche 16 septembre 2012

Quartier des domestiques

Lecture en cours : L'oiseau moqueur - Sean Stewart

Clope et verre d'eau (Aller hop ! J’innove!)  avec ambiance Royscopp dans le Donjon Scratien. Le clip a un je-ne-sais-quoi de parfaitement badant, mais ça ne m’empêche pas d'écouter ce truc en boucle.


Semaine spécialement chargée. Je me sens super puissante. Je viens même d'en découdre avec une pizza qui me narguait. La malheureuse. Je n'en ai fait qu'une bouchée. Hem.. Je m'égare.

Oui, donc. Non contente de poursuivre mon visionnage boulimique de Docteur Who (petit bonus épique) qui est une série qui me plait de plus en plus (Le couple Pond et le personnage de River Song jouent.. immanquablement); j'ai également -enfin- commencé à regarder la série Queer as Folk.
Oui je sais : je ne suis pas très à jour niveau série mais bon... Toujours est il que j'aime beaucoup. Un peu cheaté à bien des écarts mais ce qui serait impardonnable dans un monde hétéro est assez charmant dans ce contexte-ci.

Bref c'est plutôt sympa mais pas si addictif que je le pensais. J'ai commencé à mater ça avec M. et L. et j'ai du mal à regarder sans elles en fait.  Affaire à suivre donc, aprés tout je n'en suis qu'a la moitié de la saison 1.  Et puis vu que j'en arrive à la fin de la saison 6 des aventures du Docteur, je vais bien devoir m'occuper entre la sortie des épisodes de la saison 7 (et ça.. on en parle pas assez).

- You need to start trusting me. It's never been more important.
- But you don't always tell me the truth. 
- If I always told you the truth, I wouldnt need you trust me. 

Sinon dans la catégorie "mes héros du moment", on compte Leguman. Il est tout a fait flippant mais infiniment drôle. La répétition, l'absurdité de l'ensemble, les bras carottes, le petit coup de basse à l'arrivé du personnage ? Quel est donc le secret qui rend cette micro-série belge issu de Telechat aussi mortellement hillarante ? Aucune idée, mais quoi qu'il en soit plus on en regarde et plus c'est marrant. Démonstration en image :
 Les carottes sont elles cuites ?

Au niveau littérature, rien de transcendant.
J'ai lu (engloutit ?) Le château de Hurle de Diana Wynne Jones. Le livre qui a inspiré le film de Myazaki Le château ambulant. Bon le verbe inspirer est bel et bien celui qui convient. On retrouve les personnages principaux, l'univers en général, mais l'histoire n'a plus grand chose à voir.
Elle est bien aussi, peut-être même mieux à certains égards que le film. Mais est-ce la traduction ? Je ne sais pas trop. toujours est il qu'il y a quelque chose qui m'a déplut dans cette lecture. Le style je pense. Les phrases manquaient de poésie. Elles se contentaient de décrire ce qui se passait, sans aucun sens des émotions. Enfin si les émotions des persos sont présentes. Ce sont celles du lecteur qui font défaut. A aucun moment je n'ai du refermer le livre, en proie à quelque chose de trop vaste.
Ce genre de sentiment n'est pas systématique quand je lis, bien sur,  mais venant d'un univers aussi démentiel, je les espérais. Dommage donc. 

J'ai également attaqué L'oiseau Moqueur mais je n'accroche qu'a moitié. Et puis la série de Lynn Flewelling Le royaume de Tobin me fait gravement de l'oeil. 
Oui, je suis un peu inconstante dans mes lectures ces temps-ci. Ce n'est pas sérieux. 

Sinon, rien à voir, mais j'ai fait la braderie de St M. et j'ai acheté une lampe à pétrole. Je suis sure que ça me servira. Un jour. Peut-être. 
Bref, j'investis utile comme toujours...

Cette nuit j'ai encore rêvé d'un décors scolaire. Ça m'arrive trés souvent j'ai l'impression. Par exemple l'autre jour, j'ai rêvé que j'étais dans un amphi et que mon (merveilleux) (ex) prof de litté du moyen-age, Monsieur H. venait me chercher tout en haut de l'amphi et que nous le descendions en dansant (l'ensemble avait un côté très "coton eyes joe"... C'est vous dire le style.)

 Mais bon, pour cette nuit, même si ça commençait dans un amphi, ce n'était pas la même.
Là ça ressemblait à un état 'urgence. Les profs n'avaient pas le droit de nous laisser sortir avant l'heure habituelle, mais néanmoins on savait qu'un danger couvait, même si personne ne voulait nous dire lequel. Finalement, un surveillant, qui ressemblait de façon troublante a ce mec  ----------------------------------------------->
nous disais qu'on pouvait sortir, rang par rang, le plus vite possible.
Une première cohorte d'élèves sortait, escortée par le directeur (ou un truc comme ça) qui conduisait une tondeuse (oui bon.. dans mon rêve c'était logique).
Galerant pour ramasser mes affaires, je ne me précipite pas dehors. Mais quand je relève la tête, je vois a travers les vitre deux voitures arrivant à fond. Au début je crois que c'est les secours. Puis je vois deux mecs en sortir, les cheveux coupés n'importe comment, des T-shirt trop longs, l'air fou et extatique, des épées à la main. Ils se mettent à courser les élèves. Je ne sais pas pourquoi mais je sais que personne n'a aucune chance. Par contre j'ignore si c'est par ce qu'il sont fous ou par ce qu'ils ont des épées...


Je conclurai sur une phrase empruntée à Beigbeder et  qui résume assez bien mes week end en ce moment.

J'en veux beaucoup aux ascenseurs de t'emmener vers les étages inférieurs.

Bien à vous, Scrat

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