vendredi 21 septembre 2012

Porte de la tour Est

Lecture en cours : Le royaume de Tobin "Les jumeaux" - Lynn Flewelling

Après un passage chez le magasin de meubles I. mon Donjon est resplendissant de sublimitude.
Mon compte en banque, beaucoup moins ...

Café au lait et clope.

En plus de faire une fixette sur Docteur Who , j'ai regardé deux films cette semaine. 
Hier c'était donc ciné, et plus précisément Camille redouble (Noémie Lvovsky). Je m'attendais à une petite comédie française rigolote, un peu barrée vu le concept. Le genre de film que tu regarde avec des copines en soirée. Et ben non. 

Enfin il y a des passages marrants, mais à la limite, les moments les plus joyeux sont dans la bande-annonce. Pour le reste et bien... C'est un film sensible, qui met en scène des douleurs d'une grâce incroyable. J'ai eu souvent la gorge serrée. L'ensemble est vraiment très juste.
Camille redouble c'est l'histoire d'une femme qui perd pied. Traumatisée par la mort de sa mère, 25 ans plus tôt, elle se soigne au Whisky et supporte infiniment mal le fait que son compagnon la quitte pour une autre. 
Aprés être tombée dans les vapes, elle se réveille 25 ans plus tôt, à l’hôpital et va revivre une partie de sn adolescence. Essayant de fuir a tout prix l'homme qui vient de la quitter, ne sachant plus être une jeune fille de 16 ans, on la suit dans un quotidien qu'elle a déjà vécu. La relation avec ses parents est vraiment très bien faite. Fascinée de les revoir, elle se comporte avec eux d'une façon qui l'en éloigne. Un peu. 
Bref c'est un beau film, comme je ne m'y attendais pas.

Au niveau BO, j'ai surtout retenu Dis quand reviendra tu  de Barbara. Par ce que c'est une chanson que j'aime d'avance et qu'elle est merveilleusement bien utilisée. Ça résumé assez bien le film, en définitive.
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Cette semaine, j'ai été rendre visite à mon vénérable grand-père, en maison de retraite. L'anectode en soit n'est pas très importante, mais j'ai pu constater avec horreur qu'on laisse le troisème age regarder n'importe quoi. Quand je pense qu'on se plaint de voir les séries télé pourrirent la tête des gosses... Mais en fait ce truc est un fléau pour toutes générations confondues. 
Au moment ou je suis passé devant les trois mamies homnubilées par le petit écran, un connard jouant tragiquement mal était en train de s'exclamer :
"- Mais maman, ils ne vont pas te mettre en prison par ce que tu t'es empoisonnée toi-même." (C'est vous dire le style...) Et l'autre grognasse blonde (qui était clairement vingt ans trop jeune pour jouer le rôle d'une mère crédible) de hurler au désespoir :
" - Bien sur que si ! Empoisonner quelqu'un est puni par la loi. Je n'avouerai jamais ! "
J'étais atterrée. 

Mais si on va par là, dans la série des trucs consternants, il y a aussi Percy Jackson, le voleur de foudre (Chris Colombus). Oui, c'est ça le deuxième film de la semaine. Mais plutôt qu'un long discours, je vais vous raconter un peu le déroulement de cette bouse.

- ATTENTION SPOILEURS -

Alors déjà, le film commence, par deux Dieux de l'Olympe qui taille le bout de gras en haut de l'Empire State Bulding, habillés en Jean/Veste-Hugo-Boss. Non contents d'être absolument pas crédibles, ils causent météo. Apparemment Zeus (le plus blondinet des deux) s'est fait chourrav son éclair, qui lui permet de faire tomber la foudre. Et il accuse le fils de Posséïdon de le lui avoir prit.
Déjà c'est un peu limite, mais ça le devient encore plus par la suite, quand on découvre que Zeus à lui même créer une regle qui interdit aux Dieux de rencontrer leur progéniture terrienne. Mais bon, j'anticipe, veuillez m'excusez. 

Fin de l'intro, on rencontre Percy, un lycéen qui est censé ressemblé à un looseur, mais un looseur classe quand même. Il vit avec sa mère et son beau-père. Beau-père qui a été caricaturé à l’extrême pour être bien conforme à l'image du gros porc misogyne.  Bon bref. 

Voila qu'un beau jour, lors d'une visite au musée avec sa classe, la prof de Percy demande à lui parler seul à  seul dans une salle désaffectée et se transforme en monstre horrible. 
Heureusement, le prof en fauteuil roulant et le meilleur pote de Percy débarquent et lui sauve la mise. 
Percy est un peu perturbé, et leur pose plein de questions, à peu prés censées du genre "C'était quoi ce truc ?" Mais personne ne lui répond. Les autres répètent juste en boucle qu'il en danger et qu'ils doivent le protéger. Personne ne lui explique de quoi, ni pourquoi. Pas chiant les mecs ... 
Au final, Percy, son pote (Rover je crois..) et sa maman chérie prennent la route pour emmener notre héros en sécurité. Malgré les 4,5 heures qu'ils passent à ne rien faire dans la voiture, personne ne lui explique quoi que ça soit.
Dommage par ce qu'ils se font attaquer par un minotaure. Là on découvre que Rover, qui se trimballe avec des béquilles depuis le début, n'en a en fait pas du tout besoin, que c'est juste qu'il a une démarche chelou par ce que c'est un satyre. Je rappelle que c'est le meilleur ami de Percy. Ça veut dire qu'il l'a toujours vu avec des béquilles, depuis sa prime enfance, et qu'il ne s'est jamais posé de questions ? Un peu lent le gamin ...
Bon bref, ils se mettent à courir jusqu'au camp, mais pas de bol la mère de Percy ne peut pas rentrer car elle n'a pas de sang divin dans les veines. Le minotaure la bute, Percy bute le minotaure et il tombe dans les vappes.
Quand il émerge, trois jours plus tard, Rover lui explique enfin : il est un demi-dieu, et ce camp, c'est celui ou tous les demi-dieux s'entrainent pour devenir des warrior (on ne sait pas trop pourquoi ils doivent s'entrainer d'ailleurs..). Pas plus perturbé que ça, Percy encaisse bien sagement l'ensemble.
En visitant le camp, voila que son regard se pose sur une fille sublime, qui se bat tellement bien que tout le monde se retrouve vaincu en moins de deux, en face d'elle. 
Des trucs se passent, finalement, Percy décide de se rendre aux Enfers pour négocier avec Hades le retour de sa mère chez les vivants. Normal. 
Rover et la fille sublime (Anabeth) font du forcing pour l'accompagner. Alors celle là, franchement, si on me l'avait dit, je ne l'aurais pas cru.
Les voila donc en vadrouille pour aller choper trois perles qui leurs permettront de revenir des Enfers.
L'ensemble pullule de clichés et de moments héroïques, par ce que Percy, il est trop fort. 

Ils finissent par arriver à la porte de l'enfer (située à Holywood. Que c'est commode...) 
Alors là. Gros bug. L'enfer de Hades ressemble comme deux gouttes d'eau à l'enfer chrétien, avec des âmes condamnées à souffrir jusqu’à la fin des temps.
Le truc pas débile déjà. 

Je vous avoue qu'a ce stade, j'ai commencé à bien décrocher. Mais bon, grosso-modo, ils arrivent à vaincre Hades, sauver la matriarche de Percy et a récupérer l'éclair de Zeus. Donc là, ni une, ni deux, les voila partit pour l'Olympe. Mais alors qu'ils s’apprêtent à entrer, voila que le vrai voleur de foudre se pointe pour les en empêcher !
 Ah le vil gredin !
S'ensuit un discours passionnant du méchant, d'une originalité à couper le souffle, genre "Je voulais déclancher une guerre entre les dieux pour qu'ils se détruisent et que nous, demi-dieux, devenions les nouveaux maitres. Mouhahaha". Percy lui latte sa gueule à grand coup de torrent de flotte et les voila repartis. 
Ils rendent l'éclair à Zeus et tout s'arrange. Ouf. On ne s'y attendait vraiment pas. 

C'était, comme vous l'aurez compris un grand moment de cinéma.

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Voila, voila. A part ça, rien de prévu que ne mérite une attention folichonne, si ce n'est peut-être ma soirée Sherlock prévu pour ce week end.  
Ah et puis je me suis remise au dessin aussi. J'avais oublié à quel point c'était cool. Le résultat ne casse pas trois pattes à un canard, mais c'est vraiment une activité qui vide la tête. J’envisage la création d'un poulpe géant pour le mettre sur mon mur. Non, par ce qu'il y a une chose a savoir, c'est que d’après un test facebook, j'aurais fait partie de la maison Greyjoy si j'avais été un personnage de Game of Thrones. Franchement, ça me plait bien. Il faut dire que leur devise claque : "We do not Sow"
Ça tombe, bien, moi non plus ! 
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Un petit coup de Cowboys Fringuants pour la forme. Texte tragique sur musique enjouée. Je ne m'en lasse pas.

- Are all people like this ? So much bigger on the inside...

Bien à vous, Scrat

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