Café au lait et grosse envie de dormir. J'ai vraiment un rythme de vie bivalvaire* ces jours-ci.
En fait mes principales activitées sont :
1) Larver jusqu’à ce que mon appart ressemble à l'île aux fleurs
2) Ranger mon appart de fond en comble.
3) Inviter des gens qui ont une vie pour avoir l'impression d'en avoir une
4) Revenir au petit 1
* Non, ce mot n'existe pas.
Ça plus aller bosser de temps en temps, quand même. Il faut dire que ces temps-ci je suis vacataire pour MES, festival axé autour de la création (théâtrale, musicale, chorégraphique etc..)
Le mega bonus de ce taff c'est que l'on voit les spectacles gratis.
Tant mieux d'ailleurs, par ce que franchement, des fois, ça m'aurait lourder de payer pour ça.
Mais bref, je ne veux dénoncer personne.
Depuis le début de MES , j'ai assisté à deux spectacles.
Le premier s'intitulait The Artificial Nature Project , une création danoise qui aurait pu s'appeler "Faire danser la matière". Les danseurs sur scene sont clairement là pour faire bouger les confettis e, qui sont les veritables stars du spectacle.
Tantot bulle de savon, tantot lave dégoulinante, tantot étoiles filantes... On peut donner une multitude de sens et certaines images sont plutôt jolies. Mais les plans sont d'une longueur...
Soyons franc, je me suis quand même copieusement ennuyée pendant les 2/3 du spectacle.
L'idée est intéressant et parfois, on interprète telle ou telle image forte d'une manière qui ouvre la réflexion, mais dans l'absolu c'est quand même très long pour ce que c'est.
Le second, vu hier soir, m'a déjà plu davantage. Il s'agissait de Les oiseaux dont la particularité est que les acteurs sont des handicapés mentaux.
Pour avoir bosser avec eux, je salue clairement la performance.
Bon, encore une fois j'ai trouvé ça long. La diction des acteurs est un peu difficile et ça demande une concentration qui nous fait sortir de là épuisés.
Mais pour le reste, c'était cool. L'ambiance, l'histoire, la réflexion, la poésie de certaines scènes.
Non, vraiment, c'était assez cool.
D'autant qu'au niveau musical, j'ai bien kiffer. Non content d’interpréter "A la volette" (c'est horrible comment ça reste dans la tête ce machin), la régie à balanceé quatre chansons de Sexy Sushi.
J'adore ce groupe et en l’occurrence leurs textes étaient très bien utilisés. J'ai même découvert un morceau que je ne connaissais pas et qui me tourne dans la tête depuis hier : On devient fou ici
Du coup je ré-écoute Sexy Sushi. Et le plus tragique c'est que les paroles qui correspondent le mieux à mon état d'esprit sont les plus horribles qu'on puissent trouver. Ça s'appelle l’asservissement. L'asservissement à une idée. Et réaliser ça n'est pas très agréable.
J'te donnerai dix euros
Une ampoule, un gode, un mot
Je te ferai des enfants
la vaisselle
des compliments
Je deviendrai la plus belle, la plus docile, la moins rebelle
Je te dirai les mots bleus, les mots qu'on dit quand on est vieux
Tu pourra me taper
Tu pourra m'humilier
Me donner des coups d'poings
Me balancer sous un train
Je t'obéis, je t'obéis, je t’obéis, je t’obérai
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Je n'ai vraiment pas des gouts filmique d'une meuf de mon age. Je veux dire.. Qui parmi mes potes aime le cinéma français ?
Personne. Voila la réponse.
Mais bref, le film est cool. Assez sensible, touche égale de drames et de petits bonheurs, d'humanité un peu bancale. Encore la question de ce qui est juste, laissée sans réponse. J'aime bien ce genre de choses.
Il y a quelques jolies trouvailles, bref, c'était un bon moment. Pas une révélation, mais ça m'a clairement intéressée.
- Allez y, finissez-le je vous en ressert un autre.
- Ah bon ?
- Ah bah la vie c'est deux madame. Minimum.
Je finis mon café sur Iron Maiden. Et faut que j’achète des clopes. J'ai une flemme monstrueuse.
Bien à vous, Scrat
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