dimanche 24 juin 2012

Boudoir


 
Donjon scratien devasté. Je me fraie un chemin entre les cadavres de bouteilles et les cendrillers plein à ras-bord pour arriver jusqu'à mon PC, café au lait a la main.
Ai fêter la fin des partiels avec G. et F., S. et C. hier soir (qui ont gracieusemet payé bequetance).
Puis sortie en ville. Rien de très extraordinaire, si ce n'est ce grand moment anthologique ou j'ai danser avec G. sur Le Jerk. Ah oui et l'irlandais bourré qui a finit par bouffer l'une des roses achetée chez les (désormais celebres) pakistanais-aux-roses.

Bref. C'est les vacances.

Hier, après-midi conte pour les randonneurs de B. Il y avait du soleil et du vent et j'ai raconté dans des ruines. 
Le saviez-vous ? Le son du Samsulla est encore plus joli dans des ruines. C'était sympa. Pas très exaltant, dans la mesure ou les trois histoires racontées sont presque élevées au rang de Chorégraphie, tellement j'en connais chaque rouage par cœur. Mais ce n'est pas désagréable. J’espère en arriver à ce stade, un jour, avec ma version de Giselle (Initialement un ballet de danse de Théophile Gautier, mon préféré sans l'ombre d'un doute)

La scène de la folie, avec la sublime Svetlana Zakharova dans le rôle de Giselle
Version de Jean Coralli  et Jules Perrot / La Scala production


 


Grosse session de ménage donc, en écoutant R.E.M tant qu'a faire. Résultat il est 16h30 (L'heure du Thé..) et je suis toujours en pyjama. Ô bonheur.
Je vais me vautrer dans mon canapé et attaquer  Winterheim  de Fabrice Colin, par ce que le livre me fait de l'oeil depuis un bon bout de temps.
 






Rêve du jour, Bonjour.
J'me souviens d'une espèce de boite de nuit. Tout le monde doit être déguisé. Je suis avec une femme déguisée en léopard, au sous sol de la boite. Elle se remaquille devant le miroir et je la vois à travers ses yeux. Ce maquillage a un sens, marque son appartenance secrète à un groupe. Mais je n'arrive pas à en savoir plus.
A un moment on se cache dans les box des toilettes, je ne sais pas trop pourquoi. Des officiers entrent. Ouvrent la porte derrière laquelle je suis et me disent qu'ils viennent vérifier que personne ne fait de trafic d'eau illégalement. Apparemment je suis suspecte.
La femme-léopard arrive et me sauve la mise en disant : She's here to meet me. She owe me 20 box.
(Pourquoi parle t-elle anglais ? Mystère ! D'autant que je suis tragiquement nulle en anglais).

Je ne sais pas si les hommes nous laissent partir. Soudain, je ne suis plus vraiment moi. J'ai un point de vu surplombant comme si j'étais une caméra qui se déplacerait à sa guise. Il fait nuit, je suis dehors. Plan sur des gens en panique qui semblent se dissimuler dans ce que j'identifie d'abord comme l'entrée de la boite : Un escalier en pierres lisses et noires, cubique, qui s'enfonce dans le sol.
La camera dé-zoom et je peux voir l'atmosphère. C'est l’hystérie. Tout le monde se cache pour éviter les tirs de balles. C'est une guerre. Presque. Entre les deux Gardes (milices) du gouvernement un conflit a éclaté : Les manteaux rouge contre les manteaux dorés (ooh.. Tiens, mais.. cela ne viendrait-il pas de Game of Throne ??). Ils sont nombreux, ils ont les armes pour eux. Le Gouvernement ne pouvait plus les contrôler. Il en est mort. Les civils sont plus nombreux mais ils n'ont pas d'armes. Il fait toujours toujours nuit.
Barricadé derrière un mur bas, je regarde le ponton sur le lac d’où partent les coups de feu. Étincelles. Éclats rouges, éclats dorés. Les explosions sont les manteaux dorés, le sang : les manteaux rouges. Tout se mélange un peu. Je ne m'explique pas comment il est possible qu'avec toutes les morts auxquelles j'assiste, il reste encore des membres de la Garde (milice?) à être debout pour se battre. Leur nombre semble infini.
Il y a du vent. Soudain, une braise s'échappe, une tenture s'enflamme : le palais qui est derrière nous est en train de prendre feu.
Une amie à moi : N. est subitement présente et décide de passer les barrages pour aller prévenir les imbéciles en train de se battre que la ville va prendre feu, qu'il faut fuir. 
Nous la suivons. 
Un garde protège l'escalier de pierre qui longe le lac. Il nous menace. 
N. se met devant le fusil, calme, elle défend son opinion. Le garde jette un regard à la troupe qui l'entoure et dont je fais partie. Je me dis que je ne veux pas mourir, que je ne suis pas prête à mourir même pour elle, même pour le palais. Mais je ne m'enfuis pas par ce que si je survis, je ne pourrais jamais supporter ma lâcheté.

L'union faisant la force (ben voyons..) nous arrivons à passer et nous suivons les divers chemins- tantôt de pierre, tantôt de terre, tantôt de lattes-de bois- accrochés à la parois de la montagne et qui nous mènerons a destination.
Un mec me tient par les épaules. Je trouve ça agréable jusqu'à ce que le mot « couple » me vienne en tête. Brusquement j'ai envie de m'enfuir. Je ne veux pas être une entité faite de deux personnes. Il a l'air sympa, il a l'air parfait. On entend les coups de feu au loin et j'ai envie de lui gueuler que je n'ai pas besoin qu'on me protège. 

Flavor - Girls in Hawaii <3

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There is only one god and his name is Death. 
And there is only one thing we say to Death... “Not today.”

Game of throne - Saison 1 A Golden Crown
Syrio Forel , Maître danseur 

Bien à vous, Scrat

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