jeudi 7 juin 2012

Premiere pierre

Lecture en cours : Des choses fragiles - Neil Gaiman

Aujourd'hui c'est Thé/Clope dans le donjon scratien. Il pleut. J'adorerai vous faire l'horloge parlante, mais ça n'a pas le même impact par écrit. A la place je vous propose l'écoute de Chapelier Fou :


Bon. Alors. Hier soir, j'ai finis la lecture de 221b Baker Street de Graham Moore.
L'écriture est pas mal. ça se lit a toute vitessee, le style est clair, c'est distrayant et on a deux ou trois bonnes infos.
Mais.
Mais le suspens n'est vraiment tenu que par la double narration. Deux enquêtes se superposent, ce qui est un procedé interessant, qui evidemment tient le lecteur. Heureusement d'ailleurs car pour le reste... Que ça soit l’enquête mené par Arthur Conan Doyle ou par Harold White c'est fade fade fade.
Les trois quart du temps on a juste envie de dire "Mouais bon... trop facile".
Qu'il y ai des raccourcis de pris de temps en temps, je ne dis pas, mais qu'il n'y ai QUE des raccourcis.. Sans aller jusqu’à un sentiment d'agacement, disons que ça n'est pas très prenant, on a pas de surprise.
 Les personnages sont eux aussi, assez pâlichons. Harold White est relativement dénué de personnalité, tout comme sa "romance" avec Sarah qui est d'une platitude mortelle.
Une dernière chose m'a vraiment fait tiquer. Pour un roman sur les Holmesiens, je le trouve assez approximatif. Sans faire moi-même partie de cette communauté, j'aime beaucoup Sherlock et j'ai quelques menues connaissances sur le sujet. Et déjà quelques éléments m'ont fait grimacer. Harold porte, par exemple, une casquette à double visière pour rendre hommage à son héros. Que le quidam moyen (ou pas si moyen; après tout, on est pas tenu d'être incollable sur Sherlock Holmes) associe Sherlock à ce style vestimentaire, soit. Mais un Holmesien devrait parfaitement savoir qu'a aucun moment Sherlock ne porte cette casquette dans les livres ( Si ce n'est peut-être au cours d'une de ses nombreuses séances de déguisement. Aprés tout, je n'ai pas tout lu...). Et voila un détail qui suffit a ôter au héros la seule caractéristique tangible qu'il avait : être Holmesien.

Bref, sans parler d'un mauvais livre, il s'agit davantage ici d'un roman à lire dans la salle d'attente de votre dentiste plutôt qu'une œuvre haletante qui vous tiendra éveillé jusqu’à des heures indues.


A part ça, je pense que mes rêves du moment sont fortement inspirés par l'ingurgitation des épisodes de "Game of Throne" faite cette semaine.
En vrac, pour cette nuit, il y avait une histoire de tribu (impossible de la décrire plus précisément, vu qu'elle changeait d'aspect en même temps que le décor) dans laquelle moi-même ainsi que quatre compatriotes (Personne de connu. Ils étaient juste crées pour l'occasion \o/) étions retenu en otage. Des otages nourris, logés, soignés, mais tout de même. Nous cherchions à fuir et certain d'entre nous passait à un statut d'otage nettement plus inconfortable (je me souviens d'un certain "Alexis", qui avait été attaché dans un pneu de voiture et suspendu au dessus d'un gouffre. Il faisait de plus en plus froid dans les profondeurs du gouffre et au moindre faux pas, le chef de tribu allongeait la corde. Le pauvre Alexis se mourrait de froid dans son pneu. Mort lente et tragique, on en conviendra.)
La suite est carrément floue, je me souvient juste d'un parc de jeu dans lequel nous nous cachions, puis d'une alliance avec la tribu, quand nous nous rendions compte que les meurtres et autres tentatives d’évasion étaient orchestrés par un ennemi extérieur (Improbable.. je sais.)

"- Are you ok ? 
- I'm allegric to hormones
- What hormones ? 
- Mine." 

Bien à vous, Scrat

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