dimanche 1 juillet 2012

Escalier central

        Lecture en cours : Winterhein - Fabrice Colin
(Re) Lecture en cours : Hamlet - William Shakespeare

Heureusement, le dimanche matin, il y a Nancy Sinatra


Longue discussion avec Q. l'autre soir duquel est ressortit une phrase dont la naïveté n'a d'égal que la justesse.
- Faut être deux pour être amoureux. Être amoureux tout seul c'est pas possible.
- Ah bah si...
- Et bah y faudrait pas. Voila. C'est nul !

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Movies'night traditionnelle avec J. (qui en plus d'être roux est pâtissier, ce qui est fort appréciable). 
Aprés une soirée "Films qui rendent heureux"; "Films de Hippie"; "Révolutions"; "Films sur l'écriture" et "Disneys", le thème d'hier soir était : "Films de Super-héros"
Oui, je sais : c'est vaste, la sélection a été ardue mais finalement on s'est mis d'accord pour :
- X-Men (the first)
- Watchmen
- KickAss
- Les Indestructibles

Sur les quatre films, il y en avait deux que je n'avais pas vu.
A ma grande honte, Watchmen (Zack Snyder) a donc été une découverte. Je regrette infiniment de ne pas l'avoir vu au cinéma.
Version longue, ce film est vraiment un des meilleurs en matière de Super-héros. Les personnages sont comme je les aime : en demi-teinte. Ni totalement bons, ni totalement méchants.
Adrian Veidt et Jon Osterman ont particulièrement attiré mon attention.
Mais ma préférence va sans hésitation au personnage le plus timbré et sociopathe : Rorschach.
Il est cinglé mais une folie presque censée. J'ai un peu du mal a l'expliquer. Il a un bonus "classe" assez surprenant.
 " No compromise ! " 
Évidement, ça semble stupide, inapplicable. Il est capable de plonger l'humanité dans le chaos pour la justice. Et quelle que soit la réponse, on s'interroge. Qui a raison ? Qu'est-ce que le bien ? Si la justice s'oppose a la survie. Si sauver des millions de vie inclut un mensonge, une honteuse manipulation... De quel côté la balance doit-elle pencher ?
La BO aussi est absolument magique  (Nat King Cole, Bob Dylan, Simon and Garfunkel, Jimi Hendrix, Nina Simone, et j'en passe... On a même du Wagner !)
Gros bémol néanmoins pour la scène de sexe. C'est le truc le plus kitch que j'ai jamais vu. Honnêtement, ça m'a fait penser au pire James Bond imaginable: Moonraker. Ça vous donne tout de suite une idée de l'ambiance.
Mais ceci mis à part j'ai beaucoup aimé.


 
Seconde découverte : KickAss (Matthew Vaughn). ça se regarde facilement, et j'aime bien la figure de l'Anti-Hero, mais bon, il y a des trucs qui sont franchement abusés. 
Cela dit, c'est distrayant, et une fois le côté totalement improbable du truc passé, on s'attache aux personnages et on se laisse, si ce n'est surprendre, du moins porter par l'histoire. 
La BO aussi est sympa.



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What Else ? 
J'ai attaqué l'écriture de mon Chapitre 2. Nettement plus facile.
La lecture de Winterheim m'a fait réaliser un truc important au niveau procédé d'écriture. Dans une histoire à la troisième personne, ce sont les points de vue extérieurs qui donnent de la profondeur au personnage. Je vais tenter d'exploiter ça. 
J'ai aussi ré-écris le plan jusqu'au chapitre 10. Je ne sais pas trop comment je vais m'en sortir pour tenir compte de tous les changements, mais vu le côté bordélique initial, ça devrait quand même aider.
Il faut tout de même que j'évite de trop simplifier, puisque comme le dit G. "Plus l'univers est riche et complexe, plus c'est long à écrire, mais plus c'est sympa à lire"


Je conclurais sur une découverte que j'ai faite la semaine dernière et dont je ne me lasse pas : 

Et dont mes favorites sont les suivantes : Des Chrétiens présents à la Gay Pride (Chicago) pour s'excuser du comportement de l'église envers les homosexuels.
C'est un des rares combats pour lequel j'ai envie de me battre et je trouve le geste parfait. Ainsi que les réactions. Bien sur.
L'humanité n'est donc pas perdue. 


- Et bien ! Où est Polinius ?
- A souper.
- A souper ! Où donc ?
- Quelque part où il ne mange pas mais ou il est mangé : une certaine assemblée de vers politiques es attablée autour de lui. Le ver, voyez-vous, est notre empereur pour la bonne chère. Nous engraissons toutes les autres créatures pour nous engraisser; et nous nous engraissons nous-mêmes pour les vers. Le roi gras et le mendiant maigre ne sont que variété dans le menu : deux plats pour la même table.


Hamlet - Acte VI , scéne III
William Shakespeare

Bien à vous, Scrat

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