jeudi 30 août 2012

Placard

Trop de café, trop de clopes, trop de temps avec le pc sur les genoux, trop se stress et pas assez de sommeil.
Trop de films et de séries aussi, surement, puisque comme toute substance addictives, c'pas bien bon pour les Scrat.

Mon corps sature.

Mais on s'en tape par ce que dans la vie, des fois y'a des miracles. Genre Garden State ...

 

Ce film, je m'en lasserai jamais je crois. Vous pouvez l'aimez tout de suite. 
En number one il y a le premier matin du monde, et juste après il y a Garden State =)

Bien à vous, Scrat

Serre suspendue

Lecture en cours :  La horde du contrevent - Alain Damasio (un peu un point mort il faut l'avouer)

Traditionel café-clope et réveil difficile.
Décaler son rythme de sommeil est, en définitive, plutôt aisé, mais le remettre à l'endroit ...

En ce moment, je regarde les Docteur Who (la deuxième série).
Honnêtement, au début je n'ai pas accroché. Il faut dire que c'est quand même méga kitsh. Ça pullule d'effet spéciaux pourris, de raccords-histoires illogiques et les extraterrestres sont super dégueulasses et pas originaux.  Mais étonnement a partir du moment où c'est David Tennant qui joue le Docteur, la série gagne en intérêt (Moi ? Superficielle, vous avez dit ?). 
De plus, au début, je ne pouvais pas supporter Rose. Mais depuis l'arrivée de Martha, elle me manque. C'est dommage pour Martha d'ailleurs par ce qu'elle à un bon potentiel. Elle est intelligente et a souvent de bonnes réactions (et ce, bien plus vite que Rose). Si elle n'était pas aussi ridiculement éprise du Docteur, elle serait nettement moins agaçante.
Mais bon je prends sur moi par ce qu'au final, comment résister à ce sourire là (et aux autres, à la réflexion...) ?

J'en profite aussi pour faire une mention spéciale sur Harry Lloyd qu'on connait surtout pour son interprétation de Viserys Targaryen dans Game of Throne. Mais c'est aussi lui qui joue le -très doux- Will dans la série Robin des bois de la BBC. Et après l'avoir vu en extraterrestre flippant dans Docteur Who, je me dis que ce mec à l'air d'être capable de jouer n'importe quoi. Qualité que j'apprécie chez les acteurs.
Tout ça pour dire que j'ai hâte de le voir dans autre chose que des séries.

Aller, paf, j'ai pas peur, pour faire la transition, aujourd'hui, ça sera Alice Cooper

Bon, quoi d'autre ? 
Ah si. Comme annoncé à la fin de mon dernier post, j'ai lu Plastic Jesus qui se révèle être méga-court !
J'ai bien aimé. Au final les noms ont été changé, et même si on devine les Beatles derrière les Kydds, il est tout a fait possible de le lire comme une histoire différente.
C'est un récit très calme en dépit de la violence de certains événements racontés. Par ce que l'on est dans le souvenir narratif et que c'est Peyton (avatar de Paul McCartney) qui raconte. Malgré son incroyable simplicité c'est un beau livre que Poppy Z Brite signe là. Très touchant, peut être justement par ce qu'il ne s'arme d'aucune fioritures. 

Il pensait qu'être petit et soigné était infiniment préférable a être grand et débraillé. 
Il avait vu Seth comme quelqu'un de grand et débraillé, même si ça n'était pas le cas. [...] C'était sa présence qui était grande et débraillée; elle débordait partout, s'étendait sur les choses, le faisant sembler plus élancé qu'il n'était en réalité. 

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Mon cendrier regorge d'allumettes par ce que j'ai la flemme d'aller chercher mon briquet (et ce depuis deux jours...) 

Et je fais des rêves ridicules. Cette nuit, encore une histoire de salle de classe, plus ou moins. Mi-BU, Mi-salle d'art plastique. Je passais devant les différentes tables, les bras chargés de livres (afin d'étudier les nombres premiers... Ouais je sais j'ai arrêté les math en première...). A l'autre bout de la salle, K. faisait de l'aquarelle en discutant avec une fille devant lui. 
Il venait me parler à la pause avec ses cheveux dans les yeux et j'étais embêtée par ce que c'était l'heure de Docteur Who et que cette fois, il était dans la série. Bref j'étais déchirée entre sa présence réelle et sa présence fantasmée. 
Le rêve se termine sur la quête de mes godasses, qui s'avère être des sneakers au motif de Oumpah-pah le peau rouge. Et laissez moi vous dire que si je les trouve en vrai un jour, je les achète direct !

A part ça, pas de grosse nouveauté au niveau ciné, excepté Associés contre le crime le nouveau Pascal Thomas sur les aventures de Prudence et Bélisaire. 
J'avais clairement adoré les deux premiers, mais cette fois j'ai été déçue. Le film est drolement long pour une histoire dont on devine les coupables à la première rencontre. J’espérais que cela serait compensé par la découverte du tour de passe-passe permettant de faire rajeunir. Sauf que... DÉCEPTION ! Voila, qu'on rentre dans le surnaturel. J'adore le surnaturel hein... Mais là, ça ôte juste tout intérêt a l'histoire.
Heureusement, on ne passe pas un mauvais moment, par ce que le duo central reste très drôle.

Bon, je vais aller chercher mon briquet, par ce que dans la vie des fois il faut prendre des decisions drastiques. Ça y'est, je suis un homme ! 


Pour conclure, une citation d'un livre que je n'ai pas encore lu, mais ça ne saurait tarder par ce que ce passage, même isolé du reste, me bouleverse au delà du delà.

En attendant la fin d'un hivers séculaire, nous ferons pousser la vie sur des sols arides. 
Des coquelicots pour Lionne, des tournesols pour Lou

L'apocalypse de Jonathan - Samuel Dock

Bien à vous, Scrat

vendredi 24 août 2012

Pont de verre

Lecture en cours : La horde du contrevent - Alain Damasio

Tchaï Latte Soja, Clope et Nuages.
C'est fou ce que la baisse me température me réjouit.

Avec une moyenne de deux films par nuit, voila ce que ça donne :

Ayant été séduite, avec Kickass, pour l'aspect Anti-Super-Hero, j'ai emprunté deux DVD dans cette veine là a la bibliothèque des CL.
Le premier était Super (James Gunn), choisi en majeur partie pour la présence d'Ellen Page et de la clé à molette.
Ce n'est pas vraiment un coup de cœur. Je m'attendais au côté délirant du truc, mais c’était un peu too much pour moi je pense.  Le personnage de Libby est chiant en définitive. Elle gueule sans cesse. Et de même pour le héros, qui a surtout l'air très débile. Bon évidemment, ça ouvre la porte à des situations cocasses, qui m'ont fait bien rire. Au hasard, cette scène épique ou Libby, en sous-vêtements, prend la voiture pour sauver son "mentor" : L'éclair cramoisi, et qu'elle broie les jambes d'un mec contre un mur avec une quantité démesurée de gaité.
J'attendais presque qu'elle s'exclame "Haha, tu fais moins le malin sans bras et sans jambes". Mais bon, ça c'est une phrase labellisée par G. lorsqu'il joue sur son PC.

C'est là qu'on est maintenant. Entre les cases.



J'ai été nettement plus convaincue par Scott Pilgrim (Edgar Wright). Là aussi c'est clairement déluré, et j'aurais du être gênée par une foule d'incohérences. Et puis non. L'ensemble claque. Le héros, son colloc gay, son groupe, sa dulcinée.. Tout ce petit monde est vraiment sympa, l'ambiance "jeu vidéo" est assumée et justifie quasiment tous les écarts de logique.
J'ai été prise par l'ambiance, intriguée et amusée. Bon, c'est une réussite en somme.



J'ai également vu le surprenant film de Bertrand Bonello : L'Apollonide. Le film est un peu (trop) long ou du moins c'est l’impression que l'on a, car tout est très lent. Mais l'effet est réussit : on a réellement l'impression d'être enfermé avec les filles

- Je veux travailler ici pour gagner de l'argent, devenir indépendante, être libre...
- Ha ! Libre ? C'est une maison close ici, la liberté c'est dehors.

Je pose une mention spéciale pour la scène du deuil que j'ai vraiment trouvé d'une beauté à couper le souffle.
Pour le reste.. Bon c'est quand même très dénué d'espoir tout ça. Ça m'a manqué je suppose.
La plupart du temps, les images sont quand même vraiment, vraiment belles

Dernière découverte Nowhere Boy (Sam Taylor-Wood), supposé nous raconter la jeunesse de Lenon. Bon en fait je pense que le film m'aurait davantage plus si je l'avais simplement vu comme une chronique familiale. On cherche John Lenon dans le personnage central.. Et personnellement je ne l'ai pas trouvé. Mais sinon il y a de belles choses, la mère de John est d'une beauté a coupé le souffle, a  cause de tout le bonheur enfantin qu'elle affiche. On sent aussi l'instabilité en elle, dès le début.
L’interprétation de Kristin Scott Thomas est également très juste.
Par contre, ils n'en finissent pas de fumer là dedans, c'est une horreur d'avoir du se retenir !

Restant donc un peu sur ma faim au niveau "Lenon", j'ai décidé d'attaquer le roman de Poppy Z.Brite, Plastic Jesus, dont le postulat ne peut que me séduire :
J'ai toujours pensé que le monde aurait été meilleur si John et Paul avait été amants 

En voila une idée qu'elle est bien ! Pour fêter ça j'écoute Renaud, même si je vous accorde que ça n'a aucun lien =)




Bien a vous, Scrat

mardi 21 août 2012

Salle des cartes

Lecture en cours : La horde du contrevent - Alain Damasio

Lit, clope, café au lait (au moins le dixième en 24h) et volet clos.
J'ouvrirais quand le soleil en aura marre de tabasser mes fenêtres.
Non par ce que la chaleur ça va bien cinq minutes ... Mais au sommet du Donjon Scratien ça commence à être sacrément étouffant.
Vous avez déjà été vous promener dans un four ? Ben pareil.

Le rêve du jour s'est amusé a mélanger des univers totalement différents. C'était un alliage subtil entre la bibliothèque, Pottermore, OhMydollz et un réfectoire en sous sol (mais ça ressemblait plus à une salle de classe). A un moment, il fallait faire un jeu pour débloquer le magasin de potions. 
Contre un mur biscornu, une petite chaine était attachée en zigzag et à coté il y avait un toboggan construit en boucle. Toutes les deux minutes, un Ours apparaissait au sommet du toboggan et lançait un rat sur la chaine. Le rat se mettait a courir et le but était de réussir à cliquer dessus avant qu'il n'arrive en bas. Au bout de quatre rats d'attraper, on avait accès au magasin de potions. J'étais en équipe avec deux couples. L'une des nana était Diane Kruger et elle fumait des roulées.
Soit dit en passant, cette femme est vraiment trop belle. 
Bref a un moment l'un des ours pétaient un câble et commençait a lancer les rats partout après les avoir broyé de ses mains. Je vole au secours de l'un deux, escaladant le toboggan pour le rattraper avant qu'il ne tombe. 
Il ne s'agit plus d'un rat mais d'un garçon-loup. Alors que je le hisse tout en haut de la structure il me présente ses excuses
- Désolé de ne pas avoir tendu les bras pour vous aider à m'aider, mais ils sont brisés.

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En ce moment j'écoute Arvo Pärt ou l'autre moyen de s'envoler.
C'est fou ce que j'aime cette musique. Ce le genre de truc... Tu as beau mettre le volume au maximum, pousser les basses a fond, ça ne sera jamais, jamais assez fort.
Je voudrais me fondre dans la musique, devenir les violons qui hurlent vers le ciel, comme on lance des grappins.
Franchement, écouter ça le matin en rentrant chez soi, avec le jour qui se lève sur l'autoroute, ça reste un des moyens les plus gratuitement cool de rester vivant.
Ça faisait bien deux ans que je n'avais pas écouté Arvo Pärt. A l'époque je me passais en boucle les Fratres pour Cello and Piano. Et je sais encore exactement pourquoi. Ce n'est pas le genre de musique dont on se lasse.

- Les statistiques le prouvent : les gens meurent plus souvent le dimanche
- Et vous, vous faites quoi le dimanche pour rester en vie ? 

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Voyages Poétiques au niveau filmique.

Le premier était Wu ji, la légende des cavaliers du vent (Chen Kaige). J'avais flashé sur la bande annonce il y a six ans mais je ne l'avais jamais regardé. Bon, honnêtement, je n'avais pas manqué grand chose. Autant je continue à aimer Tigres et Dragons, autant là, l'intrigue m'a semblé assez insignifiante. Et dans ce genre de circonstances, la plupart des scénes estéthiquement sublimes ont juste l'air absurdes.
J’exagère, visuellement ça claque, mais à ce compte là, mieux vaut virer carrément les dialogues. Bref je n'ai pas été embarquée dedans, même si le petit clin d’œil au supplice de Tantale et la toute, toute fin m'ont fait plaisir.


Le second voyage a été nettement plus satisfaisant. Par ce que dans le genre images magnifiques, Brendan et le secret de Kells (Tomm Moore) se défend assez bien.
L'histoire est sympa, logique. Même l'abbé n'est pas diabolisé. C'est dingue comme visuellement on part loin, dans un monde de lignes et de couleur. C'est de la poésie en image pure et simple. Bref c'est un vrai plaisir à regarder.
Le chuchotement du début nous précipite directement dans ce monde délicat.

J'ai vu passer bien des temps.  Et par les yeux du saumon, de la biche et du loup; j'ai vu les vikings envahirent l'Irlande, détruisant tout sur leur passage pour trouver de l'or. J'ai vu la souffrance dans les ténèbres
Mais j'ai aussi vu naître la beauté dans les lieux les plus inattendus.
J'ai vu le livre. Le livre qui a transformé les ténèbres en lumière.

.
 

Suite aux conseils avisés de F. j'ai aussi regarder la série de la BBC North and South.


 
Je ne pense pas en avoir grand chose à dire, sinon qu'elle m'a plu. J'adore ces univers de toute façon, ces romances dans l’Angleterre du dix-neuvième.
Les malentendus se mêlent, compliquant au possible chaque relations sociales. Et a un moment un fil se dénoue et tout finit merveilleusement bien. On y croit pas trop mais, Gosh! ça fait super plaisir. Je salue l’interprétation de Armitage, qui décidément joue incroyablement l'homme tout en colère rentrée. J'ai vachement hâte de le voir dans Bilbo.





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Sinon, j'aime écrire.
Je veux dire par là que j'aime toutes les étapes. Le premier jet, celui ou tout est encore possible, ou il faut aller a toute vitesse pour ne rien perdre des images que l'on a en tête.
J'aime la première relecture, celle ou l'on aplanie l'ensemble, ou l'on adapte le vocabulaire, supprimant les répétitions et les tournures trop lourdes.
Et puis j'aime cette étape bien plus tard ou l'on insère de nouvelles idées, des détails qui vont donner un souffle à l'ensemble, le rendre moins anecdotique.
Bref je m'éclate et le temps passe vraiment  à une vitesse folle. Le soucis c'est que ça me manque horriblement de ne pas pouvoir fumer quand j'écris. C'est comme si la fumé avait un pouvoir sur les mots. =)

La lecture ne relève pas de l'organisation du temps social; elle est comme l'amour :
 Une manière d’être.

Bien a vous, Scrat

jeudi 16 août 2012

Deuxieme chambre des invités

Lecture en cours : La horde du contrevent - Alain Damasio

Café au lait et envie de dormir pendant 100 ans. Mais ça serait un peu cliché alors je reste vaillamment éveillée !

Écoute de la semaine : Janelle Monae.  Vu que je suis incapable de défendre les trucs que j’apprécie je ne vais pas en faire des tartines sur le sujet. Je crois que de toute façon, ça me fatigue cette époque ou il faut défendre les choses qu'on aime, de devoir justifier tout ça.

Writing about music is like dancing about architecture

J'ai lu le premier tome de la BD Otaku Blue (Richard Marazano et Malo Kerfriden). J'ai emprunté ça sur un coup de tête, par ce que j'aimais la couverture. Bon au final le dessin s'est avéré décevant. Pas mauvais hein, juste pas à mon gout.
L'histoire quand a elle ... Oh bah c'est sans surprise non plus. Bon je ne vais pas crier victoire trop vite, après tout, le tome 2 va peut-être me surprendre. Mes spéculations sont peut-être complétement erronées. Mais pour le moment je n'ai pas été embarquée par le suspens.


Au niveau film, rien de très nouveau sous le soleil. Je continue a regarder The Big Bang Theory finalement, par ce que ça se regarde vite et que ça ne prend pas la tête. Mais bon, je pense qu'il faudrait que je me mette à autre chose. 
J'hésite entre Breaking Bad ; Awake et Once upon a time. A suivre. 

Bon quand je dis qu'il n'y a rien de neuf ce n'est pas tout a fait exact, puisque j'ai quand même regardé Les amours imaginaires (Xavier Dolan). Je n'ai été qu'a demi convaincue. 
Outre le fait que j'ai un peu de mal à m'habituer à la langue québecoise, j'ai trouvé les personnages plutôt antipathiques. 
Enfait ce qui m'a plu dans ce film ce sont les intermèdes, présentés comme des extraits d'interview sur les relations sentimentales. C'était plus intime que le reste. Certaines réflexions me semblaient lointaines, d'autres moins. Le concept était intéressant.

Ca existe pas. C'est le concept que t'aime. T'aimes plus le concept que l'autre, c'est con non ? 
T'es amoureux d'la distance. 
Quand y'a plus d'océan a traverser pour aller voir l'autre et que t'as juste a traverser le couloir... C'est finit. 

J'ai aussi regardé Le Bucheron des mots. Un joli court-métrage d'Izu Troin. On est dans le conte poétique, parlant d'un monde ou les gens se nourrissent de lecture. Mais de lecture apaisée. Les oeuvres trop engagées, créant de trop fortes émotions sont proscrites. 
ça m'a rappelé un livre lu quand j'étais gamine : L'île des rêves interdits (Monica Hugues). Je ne me souviens pas de tout, si ce n'est du principe : l'interdiction des rêves et des histoires, considérés comme des mensonges, entrainant des passions. Les passions risquant , par leur intensité, de détruire l'équilibre. 
J'imagine que c'est vrai. Mais histoire d'enfoncer une porte ouverte, je me demande s'il y a encore un intérêt à vivre sans ça. C'est la même question que pose ce genre d’œuvre. Et la réponse semble clairement être que non, il n'y a pas d’intérêt. 
Mais est-ce vraiment si evident ? On ne manque pas de ce qu'on a jamais eu. 
Je ne dis pas que je pense vraiment qu'un monde comme ça doit être mis en place, vu que l'idée me traumatise. Simplement c'est comme pour Le meilleur des mondes de Huxley. 
Lorsqu'on l'avait étudié en troisième, le prof nous avait fait faire une rédaction dont l'intitulé était "On vous offre un poste d'Alpha dans le meilleur des mondes. Ecrivez votre réponse"
J'avais répondu "Non, merci, sans façon". Et aujourd'hui ma réponse est la même. Mais néanmoins, je me dis que s'il me suffisait d'appuyer sur un bouton pour avoir la garantie d'être heureuse, quel qu'en soit le prix, je le ferais peut-être. Si j'ignore ce prix, je le ferais même surement. C'est une lâcheté assez commune je suppose... 



Si j'avais le temps je partirai dans un délire incendiaire sur l'Edito de Ouest-France paru le samedi 11 aout. 
Je ne comprends même pas qu'on ai pu laisser passer une horreur pareille. Pour vous donner un ordre d'idée, ci-joint un extrait : 

" La formule du Pacs n'a-t-elle pas été élaborée justement pour garantir, à bon droit, un minimum de sécurité dans la relation de personnes qui, homosexuelles ou non, désirent vivre ensemble ? On ne voit pas bien ce que le mariage apporterait en plus. Par contre, on voit bien que la notion même de mariage serait encore plus dévaluée et même privée de son sens profond qui est, croyait-on jusqu'à présent, d'assurer dans de meilleures conditions la prolongation de la vie de la société en garantissant une certaine sécurité, notamment aux femmes et aux enfants, qu'ainsi l'homme ne peut abandonner au gré de ses désirs."

Ca s’appelle de la régression pure et simple. L'esprit humain atrophié au maximum  Le pire c'est que le ton de l'article n'est pas polémique. Non, non, tout cela semble juste être d'une évidence absolue.  
Je crois que je ne m'y ferais jamais. Rien que le fait qu'on ai besoin de se poser la question me scandalise. Evidemment que le mariage devrait etre accordé aux gays. Se poser la question est tout aussi débile que s'interroger sur la légitimité d'autoriser le mariage entre deux personnes qui auraient les cheveux blonds. Autrement dit c'est absurde. 

Je concluerai sur un texte que je trouve assez bien construit et qui résume parfaitement ma vision des choses. 
Je suis complètement pour le mariage des catholiques.
Je trouve que c'est une erreur et une injustice d'essayer de les en empêcher.
Le catholicisme n'est pas une maladie. Les catholiques, bien que beaucoup ne les aiment pas ou les trouvent bizarres, sont des personnes normales et doivent avoir les mêmes droits que les autres, comme s'ils étaient, par exemple, informaticiens ou homosexuels.

Je conviens que beaucoup des comportements et des traits de caractère des personnes catholiques, comme leur attitude face au sexe, puissent nous paraître étranges à nous autres. Je sais même que quelques fois , on pourrait brandir des arguments de santé publique, comme leur dangereux et délibéré rejet du préservatif.Je sais aussi que nombreuses de leurs coutumes, comme celle qui consiste à
exhiber des images de personnes torturées, puissent en incommoder certains.Mais cela n'est pas une raison de leur interdire le mariage, même s'il s'agit d'une image plus médiatique que réelle.

Certains pourraient dire que le mariage des catholiques, n'est pas un vrai mariage, car c'est pour eux un rituel et un précepte religieux devant leur dieu, et pas une union entre deux personnes. D'ailleurs, étant donné que les enfants " hors mariage " sont gravement condamnés par l'église, certains pourraient penser. que laisser les catholiques se marier augmenterait le nombre d'unions pour le " qu'en dira-t-on " ou pour la simple recherche du sexe ( interdit également hors mariage), faisant exploser les violences conjugales et les familles déstructurées. Mais nous devons nous rappeler que cela n'arrive pas seulement dans les familles catholiques et que , comme nous ne pouvons pas nous mettre dans la tête des gens, nous ne devons pas juger leurs motivations.

D'un autre côté, dire que cela n'est pas un mariage et qu'on devrait lui donner un autre nom, n'est qu'une manière lamentable de détourner le débat derrière des questions de sémantique qui n'ont rien à voir avec le sujet : bien qu'il s'agisse de catholiques, un mariage est un mariage, et une famille est une famille.Et puisque nous parlons de famille, j'aborde un autre sujet récurrent, et
j'espère que mon avis ne sera pas jugé trop radical : Je suis également pour l'adoption d'enfants par des couples catholiques.

Certains seront sans doute scandalisés par cette affirmation. Et on entendra certainement des personne s'exclamer : " Des catholiques qui adoptent des enfants ? Ces enfants pourraient devenir catholiques ! "
J'entends ce genre de critiques et je réponds : Il est vrai que les enfants adoptés par des catholiques ont plus de chance de devenir eux-mêmes catholiques ( contrairement à ce qu'il se passe dans l'informatique ou l'homosexualité), mais j'ai déjà dit qu'à mon sens ce sont des gens comme les autres.
Malgré les arguments et les recherches de certains, rien ne prouve de manière valable que les parents catholiques soient mal préparés à
l'éducation d'un enfant, et que l'atmosphère religieuse de leur foyer ait une incidence néfaste . Il faut savoir en plus que les agréments sont délivrés par les tribunaux individuellement après enquête, pour déterminer les capacités des adoptants.

C'est pour cela, et contrairement aux idées de certains, que je crois qu'il faut donner le droit aux catholiques de se marier et d'adopter.

Exactement comme aux informaticiens et aux homosexuels.

Bien a vous, Scrat

dimanche 12 août 2012

Couloir du deuxième étage

 Lecture en cours: La horde du contrevent - Alain Damasio

Thé et Pain perdu.
Comme quoi, ne rien avoir ans le frigo et faire avec ce qu'on trouve dans les placards, finalement.. c'est plutôt cool.

Après un gros coup de stress hier soir j'ai finalement réussis à passer une nuit des plus convenable en lisant tout d'abord La ligue des gentlemens extraordinaires de Alan Moore, recommandé par F.
J'ai trouvé ça sympa, ce melange d'univers, cousu en un seul.
Bon, je l'ai peut-être lu trop peu de temps après La Brigade Chimérique et du coup, ça perd un peu en intensité. Mais bon, ça se lit avec plaisir. Je pense que plus que l'histoire c'est la manière dont tout les univers se recoupent qui m'a enchanté. 

Nuit de veille. D'habitude je matte des séries mais là, j'avais décidé de révolutionner ma manière de bosser et j'ai regardé des films.

Cette nuit donc, ça a été Beginners (Mike Mills) Je n'ai pas été emballée. Je pense que le personnage interprété par Mélanie Laurent y est pour beaucoup. C'est le genre de rôle qui est censé être léger, décalé, rafraichissant, mais que l’interprétation rend grave. Bon, au moins ça change, mais j'ai eu du mal à voir pourquoi les deux protagonistes se plaisaient.
Et puis j'ai beau adorer les films de meuf, ça me gonfle la rapidité des romances. Et la rapidité avec laquelle les couples finissent au plumard.
Enfin... disons que ce qui me gène c'est l'idée que la "confirmation" de la relation ne se fasse qu'avec le sexe.

Pourquoi parles-tu toujours de ça comme s'il s'agissait du seul aboutissement possible de l'amour ? 

Finalement, ce qui m'a le plus touchée dans cette histoire c'est le personnage du père Je dirais que des deux histoires qui s'entrecroisent, c'est celle-ci qui vaut le détour.


Le deuxième film était dans un genre radicalement différent : Sucker Punch (Zack Snyder). Beaucoup de retenue vis a vis du résultat final. Il y a pas mal de choses qui m'ont semblées très incohérentes et qui m'ont carrément gêné. Genre, au hasard, comment les potes de Babydollz peuvent se retrouver avec elle dans ses transes au-dela-de-la-danse ? ça m'a complétement échappé. Enfin peut-être que je n'ai juste pas compris, mais ça m'a parasité. Et puis, le coté extrême des persos m'a bien gonflé aussi. 
Quand à la "morale" je la trouve totalement vide, un enchainement de jolies phrases, censées nous montrer que l'on est un des rouages de la machine de la vie. Ou autre chose. En fait je n'ai vraiment rien bité à ce discours final. Je l'ai trouvé tellement absurde et sans aucun rapport avec le reste...
Bon, vu d'ici on pourrait croire que j'ai détesté, et ce n'est pas le cas. C'est quand même marrant, le coté vidéo-game du machin est carrément plaisant et j'ai quand même apprécié la résolution de l’énigme finale. C'était  assez bien vu et plutôt original. Pas de sauvetage de dernière minute, j'ai trouvé ça bien.
En gros c'est un film qui se regarde d'un oeil avec des potes.

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Anectode de la semaine, bonjour. 
En rentrant chez moi je me suis faite abordée par un mec qui m'a subtilement fait remarquer que "j'avais un truc sur les oreilles". C'était mon casque audio. Déconcertée par tant de lucidité je me suis arrêtée pour répondre à la question débile qui n'allait pas manquer de suivre :
- Qu'est-ce que vous écoutez ? Vous me faites découvrir ?
Moi, docile, je lui colle le machin sur les oreilles. Au bout de quelques secondes, j'ai récuperé mon bien, avec une charmante remarque:
- C'est détestable. Je n'aime pas du tout. 
- Ok. Et ben tant pis, bonne journée quand même. 

Bref c'était un relou. Là où je trouve ça marrant c'est que cinq minutes plus tard un autre mec m'a arreté pour me demander :
- He ! C'quoi ton son ? 

Quel engouement pour mes gouts musicaux, me suis-je dis. Moi qui n'y connais rien... 
Et si jamais vous vous interrogez, vous aussi, avec fébrilité sur ce que j'écoutais, c'était ça : 
 
Girls in Hawaii - Found in the ground (vous n'êtes pas obligé de regarder la vidéo..)

Sinon, j'ai découvert un petit test sympa : Quel genre d'écrivain êtes-vous ?
Question angoissante, on en conviendra, a laquelle il fallait absolument trouver une réponse.
Mes profils sont donc les suivants 

JACARANDA :

Vous faites partie des derniers romantiques... 
Ou des nouveaux peut-être.

Votre sensibilité se manifeste dans une 
écriture retenue, toute en demi-teintes, comme
votre sensualité à fleur de ligne s'accommode 
d'une certaine pudeur. Les aléas du coeur, 
leurs tortures et leurs enchantements sont 
votre pain quotidien; l'aventure votre élixir.

Un brin de mélancolie se conjugue avec 
l'intuition que, malgré tout, la vie peut 
recéler des trésors d'élégance, de charme et 
d'harmonie.

CIGALE :

Vous écrivez pour le plaisir, pour raconter 
et partager votre vécu. Votre écriture vive 
et limpide va de pair avec vos dons 
d'observation.

Vous êtes doté d'une nature riche et poétique,
 propice à des élans glorifiant le simple, 
l'authentique. Vous êtes sincère, vous 
n'écrivez ni pour l'argent ni pour la gloire.

Votre style fluide séduit qui vous lit ou
 vous écoute,car avant tout vous êtes un conteur.

A vrai dire, je suis assez fière de moi.  Niark Niark Niark. 

Mon appartement ressemblant assez à un monde post-apoccallyptique je vais aller tenter de ranger tout ça avant de partir bosser. Juste comme ça, tac ! Bim ! (dixit la fille qui va très probablement retourner se coucher).

Bien à vous, Scrat

Post-Scriptum: 

mercredi 8 août 2012

Porte du deuxieme étage


 Autoportrait. Prévert en Ménine

Depuis sa carte postale punaisé au mur, Jaques Prévert me regarde. Peut-on espérer considération plus bienveillante ?

Oui, je suis d'humeur un peu emportée, mais hey, vous savez quoi ? Ce soir j'ai survécu à la fin du monde.  Pour la peine je me grille une clope.

Bref. Pour vous situer le contexte, j'ai commencer mon job de veilleuse de nuit et afin de ne pas  décaler mon rythme de sommeil durement acquis, j'ai décidé de profiter de ma soirée de congé imprévue pour aller au cinéma. A la séance de 22h (je fais des trucs un peu foufous comme vous pouvez le constater). 

Au programme: Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare (Lorene Scafaria), quoique pour une raison que j'ignore, le titre anglais me plait davantage (Seeking a friend for the end of the world). 
Je m'attendais bel et bien à ce genre d'histoire, à une romance décalée sur fond de pré-apocalypse. On ne peut donc pas parler de grosse surprise à proprement parler.
J'ai même pensé plusieurs fois au court du film que ce n'était pas aussi bien que je l'avais espéré. Et pourtant en sortant de là, je vous assure, tous les gens que j'ai croisé profitaient de la vie avant la fin du monde. Ma vision était distordue. J'avais beau savoir qu'il n'y avait pas d'astéroïde Mathilda fonçant sur la terre, ça ne m’empêchait pas de voir cela et rien que cela. Pour résumer, sans que je ne m'en aperçoive, ce film m'a totalement transportée ailleurs. 

Évidement, cela m'a fait réfléchir à mon petit moi personnel. Que fait on quand on sait qu'on va mourir et qu'on en connait même la date ? Me connaissant, je ne sais pas si je serais capable de faire quoi que ça soit. Je serais tellement rongée d'angoisse... C'est peut-être pour ça que j'ai tellement accroché avec le personnage de Penny. Jusqu'au dernier moment elle se croit immortelle. Elle a beau accepter rationnellement l'évidence, jamais son cœur ne cède. Elle va vivre. Elle va forcément vivre.

A la réflexion, trois choix semblent s'offrir à nous :

1) Le suicide (afin de se donner un dernier sentiment de contrôle, et sans doute pour abreger la souffrance de l'attente.)

2) Faire des choses qui n'ont aucun sens (par ce que plus rien n'a aucun sens. )

3) Faire des choses qui ont du sens.

En fait, même si la romance est courrue d'avance, j'aime ce qu'elle nous dit. Quand on croit que tout est finit, on veut revenir en arrière, sauver le passé, rattraper ses erreurs. Au lieu de construire. On peut construire jusqu'au bout. C'est ce que j'ai entendu. Je ne sais pas si j'y crois, mais j'aimerais y croire. Je trouve ça réconfortant. 

- J'aurais voulu te rencontrer plus tôt, quand nous étions enfant, pour avoir plus de temps. 
- On aurait jamais eu assez de temps. 

Au final c'est un genre de film que j'aime. A aucun moment on est vraiment surpris par la tournure des événements. Mais ça rend heureux.

( Et c'est sans doute la première fois que j'ai trouvé Steve Carell beau. Comme quoi, tout arrive. )

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Dans la série "Scénario qui fait réfléchir", je voudrais La Brigade Chimérique. J'ai terminé la lecture du sixième tome hier ou avant-hier. 
J'ai apprécié jusqu'au bout, les illustrations, l'histoire, les références utilisées. 

Sous la strate des complexes et des souvenirs individuels, il en existerait une autre plus ancienne, plus profonde, et pour ainsi dire, impersonnelle. La strate des mythes. La pensée de l'espèce.
Dans la psyché d'un homme en crise, la conscience individuelle s’effondre. Les mythes prennent le pouvoir et la crise devient universelle.

La révélation finale est une claque. Rien n'est explicitement dit mais on prend cher. On relit les dernières pages, incapable d'admettre, dans un premier temps, que ça se termine ainsi.  Mais George Spad accepte et on a plus qu'a en faire autant, se résigner à cette fin d'autant plus violente qu'elle se fait sans révolte. 

En gros, en ce moment je consomme des trucs bien. 


J'en viens a me demander si je ne vais pas cesser de mater les The Big Bang Théory. Par ce que bon, c'est sympa mais au final, c'est furieusement palichon. 

Par quoi pourrais-je conclure ? Disons ça : 


Tu te dis que tu aurais pu me sauver même si tous les médecins te prouvent le contraire.
Mais mon amour, tu m'as déjà sauvée.
Tu m'as sauvée d'un monde établi sur des préjugés et des morales absurdes pour m'aider à m'accomplir entièrement.

Le bleu est une couleur chaude - Julie Maroh

Bien à vous, Scrat

dimanche 5 août 2012

Escalier de la tour Ouest

Lecture en cours : La Brigade Chimérique - Lehman, Colin, Gess, Bessonneau

Salut folle jeunesse. C'est un peu l'aridité d'un point de vu portefeuille dans le Donjon Scratien ces jours-ci.
La chose est regrettable d'autant que j'ai la ferme intention de fouiller le net et de depenser tout l'argent qu'il faudra pour acquérir les Méduses Lamps signés Géraldine Gonzales.
 Voila, c'était la réflexion inutile du jour.

Semaine sous le signe du dessin (enfin si on veut). 
D'un point de vu ciné, un dessin animé : Rebelle (by Mark Andrews et Brenda Chapman), que j'attendais depuis fort fort longtemps (depuis mon royaume fort fort lointain).
Bon.
C'est... Sympa. 
Voila. Pas plus, pas moins. La chevelure de la princesse est trop cool, le reste un peu moins. Je continue à avoir l'impression qu'on prend un peu les gamins pour des débiles. La vérité c'est sans doute que je commence à être trop vieille pour voir ce genre de truc s'il n'y a pas de double-lecture. 

Pour faire court, Rebelle c'est l'histoire d'une petite princesse des Highlands qui préfère chevaucher, escalader des montagnes et tirer à l'arc plutôt que faire de la broderie et apprendre le luth.
Le pire c'est que j'ai rêvé d'une princesse comme ça toute mon enfance et qu'elle arrive trop tard. Par ce que maintenant ça me parait cousu de fil blanc. On y retrouve tous les clichés nécessaires sur la parentalité. Une mère psychorigide et un père qui va s’entêter et refuser d'écouter sa fille au moment où il le devrait. Alors certes l'élément perturbateur du film est assez original, même si on le sent venir à des kilomètres. mais c'est un peu tout. 

Quand on y réfléchit la "rebelle" en question en l'est pas tant que ça. C'est juste une ado en crise. Le personnage de Belle dans La belle et la Bête ou celui de Raiponce sont autrement plus rebelles que Merida.
De toute façon, après Raiponce, je pense que plus aucune princesse ne fera le poids. =/

Bon ça se regarde bien hein. Mais ce n'est pas forcément un dessin-animé qui marquera les mémoires.


Détail amusant, en allant au ciné, j'ai eu droit aux vingt minutes de pub réglementaires entrecoupées de Bandes-Annonces. Celle de Frankenweennie m'a bien fait rire. Soyons clair, j'ai hâte de le voir, par ce que je me dit que je vais peut-être retrouver Tim Burton comme je l'aime, mais par contre, la BA annonce fièrement "Par le réalisateur de Alice aux pays des merveilles et Dark Shadows". Honnêtement, ce ne sont pas les films que j'aurais choisi pour donné envie au spectateur de se précipiter au cinéma.

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D'un point de vu lecture, j'ai aussi fait dans le dessin, puisque je suis en pleine lecture de La Brigade Chimérique. 
Les illustrations sont assez délicates, et l'histoire commence à bien me plaire. J'ai hâte de voir ce que ça va donner. J'ai toute confiance ! Yes we can ! 

Je fais toujours autant de rêves chelous (pléonastique.. je sais). Et en voici un petit aperçu. 

J'ai rêver de Docteur House mais version scolaire. Soit avec House en prof (la bonne blague) et Cuddy en directrice du lycée. House engeulait sa boss qui, apparemment, couchait avec un des élèves de la classe de Sport (oui, il y avait une classe spécialisée pour chaque matière). 
Changement de décors total, je suis dans un genre de voyage de classe mais avec mes collègues des CL. Comme dans un RPG, il y avait des étapes à valider, des missions à accomplir. Je me rappelle d'un hôtel assez cosy, qui évoquait fortement les bordels de début de siècle. 
La dernière mission avait lieu dans un autre établissement scolaire. Repartis par petits groupes, nous entrions dans le self, qui ressemblait davantage à un restau de luxe, et nous devions aller interviewer les élèves sans qu'ils ne se doutent de rien. Étonnement, je réalisais que mon meilleur pote d'enfance (qui ne bosse pas du tout avec moi, évidement) faisait partie de mon groupe et qu'il était un atout majeur pour embobiner les élèves et leur cacher qui nous étions vraiment. 
Une grosse majorité de mes collègues arborait le style gothique. 
En sortant du bâtiment, soudain, nous étions face à un lac, dont l'eau était magique, à la fois maléfique et bénéfique.

Je me demande quel genre de message caché on pourrait trouver la dedans...

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En ce moment j'écoute mon vieux Vinyle de Renaud ainsi que Odezenne et je ne fume que les miettes de mes vieux paquets de roulé. C'est un peu spartiate comme mode de vie.

 (Chewing gum - Le clip continu a me laisser perplexe)

Elle se dit qu'un jour viendra un sourire de star,
un qui aura le Stetson, la gueule d'Humphrey Bogart.
Un qui lui soufflera des mots doux poopoopeedoo,
qui la fera marcher à cloche-pied sur les rayons de lune,
un qui la prendra dans son Teddy North Carolina,
un qui pour être beau n'aura pas besoin de gomina... 


[Sans transition] J'ai décidé de faire la vaisselle régulièrement (dans un élan d’auto-flagellation avancé). A ce propos, j'ai longtemps affirmé que les passoires étaient les trucs les plus chiants à laver. Je profite de ce blog pour réitérer cette affirmation, et la compléter par : Les passoires sont les plus les plus chiants à laver à égalité avec les râpes à légume (Qui n'en font qu'a leur tête et malgré leur fonction première ne se gênent pas pour râper ton éponge et tes doigts au moment fatidique du lavage.)
Ma vie est tout à fait fascinante !

Bien à vous, Scrat


mercredi 1 août 2012

Salle de Bal

Lecture en cours : L'homme qui était Sherlock Holmes - Ely M.Liebow


Tartine de fraise et Chaï Latte Soja (Tout pareil qu'au starbucks !)
La recette est d'une simplicité enfantine :

- Mettez une dose proportionnelle d'eau et de lait de soja (ex : 1 tasse de lait +  1 tasse d'eau) à ébullition avec des épices de votre choix (perso je tourne avec ce que j'ai : cannelle, muscade, clou de girofle) et du sucre (environ 1CaS pour un mug) .
- Une fois que la base est prête, sortez du feu et faites infuser du thé noir dedans pendant 5 minutes.
- Filtrez.
- Buvez.

Voila, voila. Pas des masses de nouveautées en ce moment. J'ai finis de lire Winterheim et je confirme mes impressions sur le sujet.
L'univers est riche et superbe, plein de bonnes idées, notamment au niveau des lieux.
Entre Dolor, le pays des larmes, où sourire est un affront et Lys, le pays des chevaliers-poètes, qui partent à la nuit tombée dans le royaume des rêves pour y chercher des essences rares... Il y a largement de quoi voyager, rêver.

Le style littéraire de F. Colin est toujours impeccable et il manie les mots avec une grâce incroyable.
Cet univers m'en a évoqué beaucoup d'autres, par petites touches. J'ai parfois penser à Game of Throne, l'Anthamenion rappel  l'anneau de pouvoir et le mode de fonctionnement des cuisines du Kzaar m'ont même évoqué l'île W de Perec.

Mais il y a un gros bémol : Les héros ne sont pas attachants. Pas le moins du monde. Jane le héros est totalement transparent, tout repose sur lui et on a pourtant jamais l'impression qu'il est là.
Livia, sa belle, n'est pas moins fade, quoiqu'elle soit aussi totalement agaçante de par sa fragilité impassible . Leur amour ne m'a pas semblé vrai un seul instant, ce qui est quand même dommage pour un livre qui tourne grandement autour de la romance.



Bref, une impression très mitigé. Ça m'ennuie un peu : jusqu’à présent Fabrice Colin ne m'avait jamais déçue. 
Du coup, pour pallier a tout ça, j'ai emprunté les deux premiers tomes de La Brigade Chimérique, une bande dessinée cette fois. 







En parlant BD, j'ai lu la duologie Les Orphelins de Cyril Knittel.
L'histoire est un peu sans surprise, vu que l'on devine très rapidement ce qu'il va advenir de nos deux héros, mais les illustrations sont vraiment a couper le souffle.



















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Période faste pour le cinéma. Enfin si on veut. Disons que plusieurs des films que j'attendais depuis des mois sortent en ce moment.
A commencé par Jane Eyre (Cary Fukunaga), vu dimanche soir. J'ai été un peu déçue. 
Le film est en soi est un film de gonzesse plutôt sympa, mais rien de vraiment extraordinaire en fait. Mia Wazikowska est ravissante et la manière de filmer aussi. 


Pour le reste.. Je m'attendais à plus de mystère, à un sentiment accru de surnaturel. Et encore une fois, à une romance un peu moins .. cheaté. Mais bon, le film est déjà long, j'imagine que ça aurait été compliqué d'en faire des tartines supplémentaires sur le sujet. 
Quand au maitre des lieu, dont Jane Eyre s’éprend.. On voit bien qu'il a été voulu lunatique, tantôt charismatique, tantôt imbuvable, tantôt vulnérable.
Tout le problème réside justement dans le fait que l'on voit les transitions. L'ensemble manque un peu de naturel même si Michael Fassbender ne se défend pas mal dans le rôle du charmant salaud. 
 
J'ai du être parasitée par l'image de Magneto qui me revenait régulièrement. 
(tout de suite.. ça casse un peu)





Mon problème en fait ces derniers temps c'est que je relis/revisionne plus que je ne cherche à découvrir de nouveaux trucs. Mais bon, je me console en pensant aux paroles de Mr. W., mon estimé prof de littérature du XXe siècle : "La relecture est un acte militant"
Disons ça.
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Quoi de neuf dans le palpitant quotidien Scratien ?
A vrai dire pas grand chose, la bibliothèque de CL est relativement vide en cette saison et même si j'ai assisté à deux-trois scènes un peu improbables, rien de vraiment causasse.
Du coup, même musicalement, je tourne un peu en rond. Heureusement, mon beau père ma refiler tous les vinyles qu'il avait en double. Résultat, j'écoute plus de Bach et de Palchelbel que jamais. 
 (oui je sais, la vidéo est le must du cliché. 
Pourquoi associe t-on toujours la musique 
classique à des paysages grandioses et chiants ?)


Je fais aussi un max de rêves en ce moment. Mais je me réveille quinze fois par nuit ce qui fait qu'il est impossible de m'en souvenir d'un seul. Ça m’énerve par ce que les histoires sont trop canons - sans vouloir flatté mon inconscient - et que ça pourrait faire un putain de cadavre-exquis de ouf !

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S. a toujours été un garçon intelligent, peut-être même brillant. 
J. a des facilités, une mémoire d'éléphant et un sens inné du mot qui sonne juste et de ce qui conduit a la catastrophe [...] P. a, pour sa part, un pragmatisme qui relève pratiquement du génie. C'est le genre de personne qui survit à tout le monde sans même y penser. Le genre de personne qu'on ne remarque qu'à la fin parce qu'il ne reste plus que lui.
Mais S., c'est tout autre chose. Je pense que ça lui aurait fait du bien d'être moins intelligent. Plus normal. Peut-être que si son cerveau n'avait pas tourné à plein régime en permanence, il n'aurait pas autant ressenti le besoin de faire des choses épouvantables en permanence.
Des choses qui ont failli tous nous tuer plus d'une fois et pour lesquelles nous ne pouvons même pas lui en vouloir. Parce qu'il est S. et que son esprit fonctionne d'une façon qu'aucun d'entre nous n'est capable d'appréhender.

Lune Noire Shizuka21


Bien à vous, Scrat