mardi 21 août 2012

Salle des cartes

Lecture en cours : La horde du contrevent - Alain Damasio

Lit, clope, café au lait (au moins le dixième en 24h) et volet clos.
J'ouvrirais quand le soleil en aura marre de tabasser mes fenêtres.
Non par ce que la chaleur ça va bien cinq minutes ... Mais au sommet du Donjon Scratien ça commence à être sacrément étouffant.
Vous avez déjà été vous promener dans un four ? Ben pareil.

Le rêve du jour s'est amusé a mélanger des univers totalement différents. C'était un alliage subtil entre la bibliothèque, Pottermore, OhMydollz et un réfectoire en sous sol (mais ça ressemblait plus à une salle de classe). A un moment, il fallait faire un jeu pour débloquer le magasin de potions. 
Contre un mur biscornu, une petite chaine était attachée en zigzag et à coté il y avait un toboggan construit en boucle. Toutes les deux minutes, un Ours apparaissait au sommet du toboggan et lançait un rat sur la chaine. Le rat se mettait a courir et le but était de réussir à cliquer dessus avant qu'il n'arrive en bas. Au bout de quatre rats d'attraper, on avait accès au magasin de potions. J'étais en équipe avec deux couples. L'une des nana était Diane Kruger et elle fumait des roulées.
Soit dit en passant, cette femme est vraiment trop belle. 
Bref a un moment l'un des ours pétaient un câble et commençait a lancer les rats partout après les avoir broyé de ses mains. Je vole au secours de l'un deux, escaladant le toboggan pour le rattraper avant qu'il ne tombe. 
Il ne s'agit plus d'un rat mais d'un garçon-loup. Alors que je le hisse tout en haut de la structure il me présente ses excuses
- Désolé de ne pas avoir tendu les bras pour vous aider à m'aider, mais ils sont brisés.

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En ce moment j'écoute Arvo Pärt ou l'autre moyen de s'envoler.
C'est fou ce que j'aime cette musique. Ce le genre de truc... Tu as beau mettre le volume au maximum, pousser les basses a fond, ça ne sera jamais, jamais assez fort.
Je voudrais me fondre dans la musique, devenir les violons qui hurlent vers le ciel, comme on lance des grappins.
Franchement, écouter ça le matin en rentrant chez soi, avec le jour qui se lève sur l'autoroute, ça reste un des moyens les plus gratuitement cool de rester vivant.
Ça faisait bien deux ans que je n'avais pas écouté Arvo Pärt. A l'époque je me passais en boucle les Fratres pour Cello and Piano. Et je sais encore exactement pourquoi. Ce n'est pas le genre de musique dont on se lasse.

- Les statistiques le prouvent : les gens meurent plus souvent le dimanche
- Et vous, vous faites quoi le dimanche pour rester en vie ? 

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Voyages Poétiques au niveau filmique.

Le premier était Wu ji, la légende des cavaliers du vent (Chen Kaige). J'avais flashé sur la bande annonce il y a six ans mais je ne l'avais jamais regardé. Bon, honnêtement, je n'avais pas manqué grand chose. Autant je continue à aimer Tigres et Dragons, autant là, l'intrigue m'a semblé assez insignifiante. Et dans ce genre de circonstances, la plupart des scénes estéthiquement sublimes ont juste l'air absurdes.
J’exagère, visuellement ça claque, mais à ce compte là, mieux vaut virer carrément les dialogues. Bref je n'ai pas été embarquée dedans, même si le petit clin d’œil au supplice de Tantale et la toute, toute fin m'ont fait plaisir.


Le second voyage a été nettement plus satisfaisant. Par ce que dans le genre images magnifiques, Brendan et le secret de Kells (Tomm Moore) se défend assez bien.
L'histoire est sympa, logique. Même l'abbé n'est pas diabolisé. C'est dingue comme visuellement on part loin, dans un monde de lignes et de couleur. C'est de la poésie en image pure et simple. Bref c'est un vrai plaisir à regarder.
Le chuchotement du début nous précipite directement dans ce monde délicat.

J'ai vu passer bien des temps.  Et par les yeux du saumon, de la biche et du loup; j'ai vu les vikings envahirent l'Irlande, détruisant tout sur leur passage pour trouver de l'or. J'ai vu la souffrance dans les ténèbres
Mais j'ai aussi vu naître la beauté dans les lieux les plus inattendus.
J'ai vu le livre. Le livre qui a transformé les ténèbres en lumière.

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Suite aux conseils avisés de F. j'ai aussi regarder la série de la BBC North and South.


 
Je ne pense pas en avoir grand chose à dire, sinon qu'elle m'a plu. J'adore ces univers de toute façon, ces romances dans l’Angleterre du dix-neuvième.
Les malentendus se mêlent, compliquant au possible chaque relations sociales. Et a un moment un fil se dénoue et tout finit merveilleusement bien. On y croit pas trop mais, Gosh! ça fait super plaisir. Je salue l’interprétation de Armitage, qui décidément joue incroyablement l'homme tout en colère rentrée. J'ai vachement hâte de le voir dans Bilbo.





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Sinon, j'aime écrire.
Je veux dire par là que j'aime toutes les étapes. Le premier jet, celui ou tout est encore possible, ou il faut aller a toute vitesse pour ne rien perdre des images que l'on a en tête.
J'aime la première relecture, celle ou l'on aplanie l'ensemble, ou l'on adapte le vocabulaire, supprimant les répétitions et les tournures trop lourdes.
Et puis j'aime cette étape bien plus tard ou l'on insère de nouvelles idées, des détails qui vont donner un souffle à l'ensemble, le rendre moins anecdotique.
Bref je m'éclate et le temps passe vraiment  à une vitesse folle. Le soucis c'est que ça me manque horriblement de ne pas pouvoir fumer quand j'écris. C'est comme si la fumé avait un pouvoir sur les mots. =)

La lecture ne relève pas de l'organisation du temps social; elle est comme l'amour :
 Une manière d’être.

Bien a vous, Scrat

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