vendredi 24 août 2012

Pont de verre

Lecture en cours : La horde du contrevent - Alain Damasio

Tchaï Latte Soja, Clope et Nuages.
C'est fou ce que la baisse me température me réjouit.

Avec une moyenne de deux films par nuit, voila ce que ça donne :

Ayant été séduite, avec Kickass, pour l'aspect Anti-Super-Hero, j'ai emprunté deux DVD dans cette veine là a la bibliothèque des CL.
Le premier était Super (James Gunn), choisi en majeur partie pour la présence d'Ellen Page et de la clé à molette.
Ce n'est pas vraiment un coup de cœur. Je m'attendais au côté délirant du truc, mais c’était un peu too much pour moi je pense.  Le personnage de Libby est chiant en définitive. Elle gueule sans cesse. Et de même pour le héros, qui a surtout l'air très débile. Bon évidemment, ça ouvre la porte à des situations cocasses, qui m'ont fait bien rire. Au hasard, cette scène épique ou Libby, en sous-vêtements, prend la voiture pour sauver son "mentor" : L'éclair cramoisi, et qu'elle broie les jambes d'un mec contre un mur avec une quantité démesurée de gaité.
J'attendais presque qu'elle s'exclame "Haha, tu fais moins le malin sans bras et sans jambes". Mais bon, ça c'est une phrase labellisée par G. lorsqu'il joue sur son PC.

C'est là qu'on est maintenant. Entre les cases.



J'ai été nettement plus convaincue par Scott Pilgrim (Edgar Wright). Là aussi c'est clairement déluré, et j'aurais du être gênée par une foule d'incohérences. Et puis non. L'ensemble claque. Le héros, son colloc gay, son groupe, sa dulcinée.. Tout ce petit monde est vraiment sympa, l'ambiance "jeu vidéo" est assumée et justifie quasiment tous les écarts de logique.
J'ai été prise par l'ambiance, intriguée et amusée. Bon, c'est une réussite en somme.



J'ai également vu le surprenant film de Bertrand Bonello : L'Apollonide. Le film est un peu (trop) long ou du moins c'est l’impression que l'on a, car tout est très lent. Mais l'effet est réussit : on a réellement l'impression d'être enfermé avec les filles

- Je veux travailler ici pour gagner de l'argent, devenir indépendante, être libre...
- Ha ! Libre ? C'est une maison close ici, la liberté c'est dehors.

Je pose une mention spéciale pour la scène du deuil que j'ai vraiment trouvé d'une beauté à couper le souffle.
Pour le reste.. Bon c'est quand même très dénué d'espoir tout ça. Ça m'a manqué je suppose.
La plupart du temps, les images sont quand même vraiment, vraiment belles

Dernière découverte Nowhere Boy (Sam Taylor-Wood), supposé nous raconter la jeunesse de Lenon. Bon en fait je pense que le film m'aurait davantage plus si je l'avais simplement vu comme une chronique familiale. On cherche John Lenon dans le personnage central.. Et personnellement je ne l'ai pas trouvé. Mais sinon il y a de belles choses, la mère de John est d'une beauté a coupé le souffle, a  cause de tout le bonheur enfantin qu'elle affiche. On sent aussi l'instabilité en elle, dès le début.
L’interprétation de Kristin Scott Thomas est également très juste.
Par contre, ils n'en finissent pas de fumer là dedans, c'est une horreur d'avoir du se retenir !

Restant donc un peu sur ma faim au niveau "Lenon", j'ai décidé d'attaquer le roman de Poppy Z.Brite, Plastic Jesus, dont le postulat ne peut que me séduire :
J'ai toujours pensé que le monde aurait été meilleur si John et Paul avait été amants 

En voila une idée qu'elle est bien ! Pour fêter ça j'écoute Renaud, même si je vous accorde que ça n'a aucun lien =)




Bien a vous, Scrat

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