Café au lait et envie de dormir pendant 100 ans. Mais ça serait un peu cliché alors je reste vaillamment éveillée !
Écoute de la semaine : Janelle Monae. Vu que je suis incapable de défendre les trucs que j’apprécie je ne vais pas en faire des tartines sur le sujet. Je crois que de toute façon, ça me fatigue cette époque ou il faut défendre les choses qu'on aime, de devoir justifier tout ça.
Writing about music is like dancing about architecture
J'ai lu le premier tome de la BD Otaku Blue (Richard Marazano et Malo Kerfriden). J'ai emprunté ça sur un coup de tête, par ce que j'aimais la couverture. Bon au final le dessin s'est avéré décevant. Pas mauvais hein, juste pas à mon gout.
L'histoire quand a elle ... Oh bah c'est sans surprise non plus. Bon je ne vais pas crier victoire trop vite, après tout, le tome 2 va peut-être me surprendre. Mes spéculations sont peut-être complétement erronées. Mais pour le moment je n'ai pas été embarquée par le suspens.
Au niveau film, rien de très nouveau sous le soleil. Je continue a regarder The Big Bang Theory finalement, par ce que ça se regarde vite et que ça ne prend pas la tête. Mais bon, je pense qu'il faudrait que je me mette à autre chose.
J'hésite entre Breaking Bad ; Awake et Once upon a time. A suivre.
Bon quand je dis qu'il n'y a rien de neuf ce n'est pas tout a fait exact, puisque j'ai quand même regardé Les amours imaginaires (Xavier Dolan). Je n'ai été qu'a demi convaincue.
Outre le fait que j'ai un peu de mal à m'habituer à la langue québecoise, j'ai trouvé les personnages plutôt antipathiques.
Enfait ce qui m'a plu dans ce film ce sont les intermèdes, présentés comme des extraits d'interview sur les relations sentimentales. C'était plus intime que le reste. Certaines réflexions me semblaient lointaines, d'autres moins. Le concept était intéressant.
Ca existe pas. C'est le concept que t'aime. T'aimes plus le concept que l'autre, c'est con non ?
T'es amoureux d'la distance.
Quand y'a plus d'océan a traverser pour aller voir l'autre et que t'as juste a traverser le couloir... C'est finit.
J'ai aussi regardé Le Bucheron des mots. Un joli court-métrage d'Izu Troin. On est dans le conte poétique, parlant d'un monde ou les gens se nourrissent de lecture. Mais de lecture apaisée. Les oeuvres trop engagées, créant de trop fortes émotions sont proscrites.
ça m'a rappelé un livre lu quand j'étais gamine : L'île des rêves interdits (Monica Hugues). Je ne me souviens pas de tout, si ce n'est du principe : l'interdiction des rêves et des histoires, considérés comme des mensonges, entrainant des passions. Les passions risquant , par leur intensité, de détruire l'équilibre.
J'imagine que c'est vrai. Mais histoire d'enfoncer une porte ouverte, je me demande s'il y a encore un intérêt à vivre sans ça. C'est la même question que pose ce genre d’œuvre. Et la réponse semble clairement être que non, il n'y a pas d’intérêt.
Mais est-ce vraiment si evident ? On ne manque pas de ce qu'on a jamais eu.
Je ne dis pas que je pense vraiment qu'un monde comme ça doit être mis en place, vu que l'idée me traumatise. Simplement c'est comme pour Le meilleur des mondes de Huxley.
Lorsqu'on l'avait étudié en troisième, le prof nous avait fait faire une rédaction dont l'intitulé était "On vous offre un poste d'Alpha dans le meilleur des mondes. Ecrivez votre réponse"
J'avais répondu "Non, merci, sans façon". Et aujourd'hui ma réponse est la même. Mais néanmoins, je me dis que s'il me suffisait d'appuyer sur un bouton pour avoir la garantie d'être heureuse, quel qu'en soit le prix, je le ferais peut-être. Si j'ignore ce prix, je le ferais même surement. C'est une lâcheté assez commune je suppose...
Si j'avais le temps je partirai dans un délire incendiaire sur l'Edito de Ouest-France paru le samedi 11 aout.
Je ne comprends même pas qu'on ai pu laisser passer une horreur pareille. Pour vous donner un ordre d'idée, ci-joint un extrait :
" La formule du Pacs
n'a-t-elle pas été élaborée justement pour garantir, à bon droit, un
minimum de sécurité dans la relation de personnes qui, homosexuelles ou
non, désirent vivre ensemble ? On ne voit pas bien ce que le mariage
apporterait en plus. Par contre, on voit bien que la notion même de
mariage serait encore plus dévaluée et même privée de son sens profond
qui est, croyait-on jusqu'à présent, d'assurer dans de meilleures
conditions la prolongation de la vie de la société en garantissant une
certaine sécurité, notamment aux femmes et aux enfants, qu'ainsi l'homme
ne peut abandonner au gré de ses désirs."
Ca s’appelle de la régression pure et simple. L'esprit humain atrophié au maximum Le pire c'est que le ton de l'article n'est pas polémique. Non, non, tout cela semble juste être d'une évidence absolue.
Je crois que je ne m'y ferais jamais. Rien que le fait qu'on ai besoin de se poser la question me scandalise. Evidemment que le mariage devrait etre accordé aux gays. Se poser la question est tout aussi débile que s'interroger sur la légitimité d'autoriser le mariage entre deux personnes qui auraient les cheveux blonds. Autrement dit c'est absurde.
Je concluerai sur un texte que je trouve assez bien construit et qui résume parfaitement ma vision des choses.
Bien a vous, Scrat
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